DCNS effectue la première sortie en mer du patrouilleur hauturier Gowind L’Adroit

OPV GOWIND L'adroit, 27 juillet 2011

OPV GOWIND L'adroit, 27 juillet 2011

Fer de lance de l’ambition de DCNS sur les marchés des navires militaires de petits et moyens tonnages, l’OPV Gowind L’Adroit a débuté le mercredi 27 juillet ses premiers essais en mer. Durant cette opération, les équipes DCNS vérifient les qualités nautiques du navire.

Quatorze mois après le début de sa construction, l’OPV Gowind L’Adroit a entamé sa phase d’essais en mer. Ce très innovant patrouilleur hauturier destiné à des missions de sauvegarde maritime est donc entré dans une nouvelle phase de sa réalisation, en conformité avec le planning de production.

« Cette première sortie à la mer constitue un symbole, fruit d’un remarquable travail entre les équipes DCNS, les investisseurs et coréalisateurs du projet et l’équipage de conduite du navire », souligne Marc Maynard, directeur du programme OPV Gowind. « Grâce à l’implication et aux savoir-faire de chacun, les ambitieux jalons industriels du programme se franchissent les uns après les autres avec succès », rappelle-t-il.

Au cours de cette période en mer, l’équipe à bord, composé d’une cinquantaine de techniciens, enchaîne les tests de façon intense pour s’assurer des bonnes performances nautiques du navire. Après avoir procédé aux essais des systèmes de sécurité – lutte contre les sinistres tels les incendies ou voie d’eau – les équipes ont vérifié le bon fonctionnement de la propulsion et la bonne manœuvrabilité du navire. En complément de ce programme seront également essayés les systèmes de navigation (calculs de vitesse, position, cap), les centrales inertielles (pour le positionnement du navire) ainsi que d’autres systèmes de la plateforme propulsée. Le bon déroulement de ces essais est facilité par l’étroite collaboration entre les membres du bord et l’équipage de conduite. Ce dernier, civil, est composé de 14 collaborateurs de la société VNavy, à qui DCNS a confié la charge de piloter le navire.

De retour à quai, l’aménagement des derniers locaux et les travaux de peinture va se poursuivre. Les équipes DCNS achèveront la construction du navire à la fin de l’année 2011.

Au-delà de cette première sortie en mer, cet événement constitue une nouvelle démonstration de la capacité de DCNS à relever le défi de concevoir et réaliser un navire particulièrement innovant dans un délai inférieur à 24 mois en respectant scrupuleusement le budget alloué.

Construit sur fonds propres et demeurant propriété de DCNS, l’OPV Gowind L’Adroit sera mis à disposition de la Marine nationale pendant 3 ans. L’objectif est d’obtenir pour ce produit une qualification « sea proven » (éprouvé à la mer), ce qui conférera au Groupe un atout sans équivalent pour la promotion de Gowind à l’international.

La Marine nationale pourra démontrer en haute mer la pertinence et la valeur opérationnelle de ce patrouilleur hauturier Gowind pour des missions actuelles et émergentes : surveillance de zone, lutte contre la piraterie et le terrorisme, police des pêches, lutte contre les trafics de drogue, préservation de l’environnement, aide humanitaire, recherche et sauvetage en mer, sécurité maritime.

Mesurant 87 mètres, le patrouilleur hauturier Gowind L’Adroit a une autonomie de 8 000 milles nautiques. Il peut rester plus de 3 semaines en haute mer, atteindre une vitesse de 21 nœuds et accueillir un hélicoptère et des drones. Il ne requiert qu’un équipage réduit de 30 personnes et peut transporter en plus une trentaine de passagers.

Les bâtiments de la famille Gowind présentent d’importantes innovations au service des marines, des commandos et des gardes-côtes : la visibilité sur 360° depuis la passerelle, une mâture unique pour une couverture radar à 360°, la mise en œuvre discrète et en sécurité en moins de 5 minutes d’embarcations rapides, l’exploitation de drones aériens et de surface… Cette gamme de navires Gowind bénéficie également de l’expertise de DCNS dans les systèmes d’information et de commandement. Les bâtiments de la gamme Gowind permettent ainsi une surveillance étendue de l’espace maritime et la détection automatique de comportements suspects. Celle-ci est réalisée grâce à la mise en réseau des communications entre les navires présents sur la zone et les centres à terre.

Reproduit depuis le site internet DCNS

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Gowind OPV L’Adroit Begins First Sea Trials

L’Adroit, an OPV built by DCNS

L’Adroit, an OPV built by DCNS

The Gowind offshore patrol boat L’Adroit began its first sea trials on Wednesday 27 July for DCNS to validate the seakeeping and other nautical qualities of the vessel.

These initial sea trials mark the beginning of the next phase of the ambitious Gowind OPV programme, which spearheads DCNS’s efforts to win a larger share of the markets for small- and medium-displacement surface ships. The sea trials are beginning in line with the contract schedule, just 14 months after construction started on the Gowind L’Adroit, an innovative offshore patrol boat designed for maritime safety & security missions.

“The start of these first sea trials is a symbolic milestone that testifies to the remarkable teamwork between DCNS, the project’s investors and co-contractors, and the trial crews,” said Gowind OPV programme manager Marc Maynard. “Everybody has brought their knowledge and expertise to the table, and their unflagging commitment has made it possible to consistently meet the programme’s ambitious industrial milestones.”

During the sea trials, more than 50 technicians on board the vessel are conducting an intensive test campaign to validate its seakeeping and other nautical qualities. After testing the ship’s fire-fighting, flood control and other safety systems, the onboard team will be running trials with the propulsion system and checking vessel manoeuvrability. Alongside these sea trials, tests will also be conducted on the ship’s navigation systems (log, position, heading), inertial platforms (positioning) and other systems.

When the vessel returns to dock, outfitting of the last equipment compartments and painting work will continue. Construction is scheduled for completion by DCNS at the end of 2011.

The start of sea trials with the Gowind OPV L’Adroit again demonstrates DCNS’s ability to design and build a highly innovative ship in less than 24 months and in strict compliance with budget commitments.

OPV L’Adroit is being built under a DCNS-funded programme and will be made available to the French Navy for three years on completion. The three-year loan period will enable the Navy to qualify the OPV as ‘sea proven’, giving DCNS an exceptionally strong argument when promoting the Gowind family on the international market.

The Navy will demonstrate the Gowind’s relevance and operational value for current and emerging missions on the high seas, from area surveillance to anti-piracy, counter-terrorism, fisheries policing, drug interdiction, environmental protection, humanitarian aid, search & rescue and maritime safety & security.

OPV L’Adroit has a length of 87 metres, an at-sea endurance of 3 weeks and a range of 8,000 nautical miles. With a top speed of 21 knots, the vessel has a helicopter flight deck and can accommodate UAV (unmanned aerial vehicle) operations. It is designed for reduced crewing, with a complement of 30 and space for 30 passengers.

The ship features a number of major innovations for navies, commandos and coastguards: 360° panoramic visibility from the bridge, a single integrated mast for 360° radar coverage, covert deployment of fast commando boats in less than 5 minutes and provision for UAVs and USVs (unmanned surface vehicles). The Gowind family also benefits from DCNS’s extensive experience in IT and command information systems. Vessels in the Gowind family can be readily tailored for extended area surveillance and, when working in conjunction with shore-based control centres and other networked ships, for the automatic detection of suspicious behaviour by ships and other craft.

Picked-up from Defense-Aerospace web site

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Baptême de l’Adroit et vente de Mistral se téléscopent

Non seulement, et contrairement à ce qui était annoncé Christine Lagarde n’est pas à DCNS Lorient ce vendredi matin mais le PDG de l’entreprise de construction navale est lui aussi absent.
En effet, Patrick Boissier est aujourd’hui à Saint-Petersbourg afin de finaliser la vente d’un bâtiment de projection et de commandement (BPC) de type Mistral aux Russes, navire conçu par le tandem STX France et DCNS.

 

Isabelle Le Ny - Marraine de l'Adroit

Isabelle Le Ny - Marraine de l'Adroit

Priée de renoncer

Autant dire que la manifestation de ce matin à Lorient a singulièrement perdu de son éclat, sachant que le n° 2 de DCNS, Bernard Planchais, accompagne quant à lui le Ministre de la Défense Gérard Longuet à Cherbourg… Parallèlement, on en sait un peu plus sur les raisons de la tardive défection de Christine Lagarde.

Du fait de ses fonctions de ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, elle aurait été priée de renoncer à son déplacement alors que le président de la République Nicolas Sarkozy doit rencontrer la Chancelière allemande Angela Merkel aujourd’hui à propos de la situation économique de la Grèce.

Il a d’abord été annoncé que ce serait une ingénieure de DCNS qui serait la marraine du bâtiment. Mais il s’agit en fait d’Isabelle Le Ny, 39 ans, qui a été désignée. Elle est entrée comme apprentie à DCNS-Lorient à l’âge de 16 ans. Elle est aujourd’hui technicienne qualité dans le programme du patrouilleur Gowind, construit sur les fonds propres du constructeur naval.

C’est elle qui a été désignée pour être la marraine du navire, baptisé ce vendredi matin sur le site. Elle a remplacé, dans ce rôle, le ministre de l’Economie, Christine Lagarde qui s’est décommandée jeudi soir car elle était retenue à Paris pour préparer la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sur la situation économique en Grèce.

Le baptême du patrouilleur l'Adroit va se faire sans la ministre et sans le PDG de DCNS.

Le baptême du patrouilleur l'Adroit va se faire sans la ministre et sans le PDG de DCNS.

En revanche le chef d’Etat-major de la Marine, l’amiral Pierre-François Forissier était bien là. Il a donné des précisions sur le programme du patrouilleur qui, dès 2012, sera prêté à la Marine nationale pour une durée de trois ans. Après une session d’entraînements de l’équipage, direction l’Océan Indien.

Nous voici rassurés… on pensait Chritine Lagarde invitée à déjeuner chez Bernard Tapie ou retenue à New York pour récupérer les clefs du frigo du bureau de DSK 🙂

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Lorient : Christine Lagarde baptise L’Adroit

L'Adroit, achèvement à flot (© : DCNS)

L'Adroit, achèvement à flot (© : DCNS)

C’est aujourd’hui, sur le site DCNS de Lorient, que le premier patrouilleur hauturier (Offshore Patrol Vessel – OPV) de la famille Gowind est inauguré. Le bâtiment sera baptisé L’Adroit par Christine Lagarde, ministre de l’Economie et des Finances. L’Etat, actionnaire à 75% de DCNS (le reste du capital étant détenu par Thales) marque ainsi son soutien à une initiative très originale de l’industriel. Afin de promouvoir sa nouvelle gamme d’OPV et de corvettes, DCNS a, en effet, réalisé pour la première fois, sur fonds propre, un prototype. Ce bâtiment a pour vocation d’être éprouvé à la mer et, ainsi, démontrer ses capacités dans des conditions réelles d’utilisation pour séduire des acquéreurs potentiels. Pour cela, DCNS met L’Adroit à la disposition de la Marine nationale durant trois ans. Pendant cette période, les militaires français pourront utiliser ce patrouilleur, qui sera basé à Toulon, pour des missions opérationnelles. Et, dès début 2012, l’OPV réalisera une tournée internationale avec plusieurs démonstrations au profit d’éventuels futurs clients. Ce navire sera donc bien une vitrine flottante et c’est la raison pour laquelle plusieurs industriels (*) ont fourni gratuitement des équipements (radar, système de veille et d’identification, communications, système d’aide à l’appontage, drone…) Pour DCNS, le marché visé est à l’export, mais aussi sur le plan national. La marine française doit, en effet, renouveler ses patrouilleurs et, au début de la prochaine décennie, ses frégates de surveillance. En tout, 18 nouvelles unités de type OPV sont souhaitées.
Long de 87 mètres pour un déplacement de 1 450 tonnes en charge, L’Adroit sera armé par un équipage de 30 personnes et pourra accueillir 29 passagers. Il dispose d’une plateforme pour un hélicoptère de 10 tonnes et un abri pour une machine de 5 tonnes. Il mettra notamment en œuvre le drone Camcopter S-100 de Schiebel et disposera, à l’arrière, d’un système de mise à l’eau rapide pour deux embarcations de type commando. L’armement, léger, sera composé d’un canon de 20mm et de mitrailleuses de 12.7mm (Malheureusement, la pièce située à l’avant serait manuelle et non télé-opérée, comme prévu initialement).

Vue de ce que sera L'Adroit une fois achevé

Vue de ce que sera L'Adroit une fois achevé

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(*) Terma (radar Scanter) Thales (systèmes d’ALerte et de TEnue de Situation de SurfacE : Altesse, et Vigile LW), de Thémys (intégration d’équipements COTS aux besoins militaires), Schiebel (drone aérien Camcopter S-100), Flir Systems (système optronique gyrostabilisé FLIR TALON), Lacroix Defense & Security (lance-leurres SYLENA), LinkSrechts (système d’aide à l’appontage) ou encore CAMKA (système permettant de mener des opérations à distance – maintenance, télémédecine, actions de police judiciaire..) La société Marc SA a, de son côté, fourni les échafaudages permettant l’accès en hauteur à toutes zones de travail.

 

Extrait de Mer&Marine du 17 juin 2011

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Sagem met à disposition des équipements pour l’OPV Gowind

Si le premier patrouilleur hauturier (OPV) de la famille Gowind, qui sera baptisé aujourd’hui à Lorient, est réalisé sur fonds propres par DCNS, le groupe naval n’est pas le seul à investir dans ce bâtiment. Sagem (groupe Safran) est l’un des principaux membres du club de partenaires réunis autour de DCNS pour équiper L’Adroit, qui sera mis à disposition de la Marine nationale durant trois ans (2012 – 2015) et dont l’une des vocations principales est de servir de vitrine flottante. « L’intérêt de Sagem est de faire connaître ses produits dans un environnement réaliste. C’est une sorte de show room flottant et, dans le cadre des accords de partenariat que nous avons avec DCNS, nous avons un partage des activités commerciales et de promotion, avec notamment la possibilité d’organiser des visites et démonstrations au profit de nos prospects. Nous avons donc un retour sur investissement en termes de marketing », explique-t-on chez Sagem.

SIGMA 40 équipe de nombreux navires, comme les FREMM (© : SAGEM)

SIGMA 40 équipe de nombreux navires, comme les FREMM (© : SAGEM)

Une centrale inertielle SIGMA 40D

A ce titre, l’industriel met à disposition deux équipements fondamentaux. Le premier est une centrale inertielle SIGMA 40D. Ce système, qui fait partie d’une famille de centrales conçues pour équiper des bâtiments allant du patrouilleur à la frégate (Horizon, FREMM, Baynunah…) en passant par les sous-marins (comme les futurs Barracuda), a deux fonctions principales. D’abord, il donne un cap et une référence verticale servant à stabiliser les armes et les senseurs. Ensuite, il sert pour la navigation, en permettant de disposer, avec la technologie gyrolaser et grâce à des accéléromètres très précis, de données inertielles pour extrapoler la position du navire. « Cela peut paraître superfétatoire à l’heure du positionnement par satellite mais il faut savoir que le GPS peut être brouillé ou bien qu’un navire peut recevoir de faux signaux GPS. L’avantage de la centrale inertielle dans le domaine militaire est qu’elle n’a pas besoin de données extérieures et qu’elle est très robuste. Elle peut encaisser des chocs et garder ses performances dans un environnement hostile, par exemple électro-magnétiquement », explique un spécialiste des systèmes navals chez Sagem.

EOMS NG: Un outil multifonctions pour la veille, l’identification et la conduite de tir

L’Adroit sera également équipé de l’EOMS NG. Ce nouveau système multifonctions permet d’assurer une veille infrarouge, l’identification de cible et même le pilotage des armes. Il est donc particulièrement intéressant pour des bâtiments de la gamme OPV ou même de plus petits navires, dépourvus la plupart du temps de radars sophistiqués et de conduite de tir. Sur Gowind, l’EOMS NG sera intégré au système de lutte Polaris de DCNS, les informations étant traitées par les opérateurs sur des consoles multifonctions. En mode veille, le système assure une couverture panoramique autour du navire avec une caméra infrarouge. Puis, en cas de détection, le système se focalise sur la piste et utilise alors la caméra infrarouge ou une caméra TV à forte résolution pour identifier l’objet détecté. Enfin, un télémètre laser qui mesure la distance et un écartomètre vidéo permettent au calculateur balistique intégré de calculer une solution de tir, afin de piloter un canon télé-opéré ou pour le guidage d’un missile.

Retour d’expérience

Système EOMS NG, ici installé sur le BPC Mistral

Système EOMS NG, ici installé sur le BPC Mistral

La mise en œuvre de l’EOMS NG sur L’Adroit permettra à Sagem de poursuivre son retour d’expérience à la mer sur ce système et, plus particulièrement, sur un OPV. Car l’équipement a déjà été testé avec succès sur la frégate Cassard, qui l’a utilisé durant deux mois cet hiver en lieu et place de son système Vampir. Et l’EOMS NG intéresse également la marine française pour des unités de grandes dimensions. Ainsi, le bâtiment de projection et de commandement Mistral, qui va bientôt achever la mission Jeanne d’Arc, a embarqué le système avant de partir de Toulon en février dernier. Aux près de 1 000 heures de fonctionnement sur le Cassard se sont déjà ajoutées 5 000 heures supplémentaires sur le Mistral. « Avec L’Adroit et son utilisation par la Marine nationale durant trois ans, nous aurons un retour d’expérience supplémentaire, ce qui nous permettra d’améliorer encore le produit ».
Comme Sagem, d’autres industriels ont rejoint le club de partenaires initié par DCNS pour équiper le premier OPV de la gamme Gowind. Il s’agit notamment de Terma (radar Scanter), Thales (systèmes d’ALerte et de TEnue de Situation de SurfacE : Altesse, et Vigile LW), de Thémys (intégration d’équipements COTS aux besoins militaires), Schiebel (drone aérien Camcopter S-100), Flir Systems (système optronique gyrostabilisé FLIR TALON), Lacroix Defense & Security (lance-leurres SYLENA), LinkSrechts (système d’aide à l’appontage) ou encore CAMKA (système permettant de mener des opérations à distance – maintenance, télémédecine, actions de police judiciaire…) La société bretonne Marc SA a, de son côté, fourni les échafaudages permettant l’accès en hauteur à toutes zones de travail.

Extrait de Mer&Marine du 17 juin 2011

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Ce patrouilleur a été construit en moins d’un an !

Après avoir été posé sur une barge, dans le bassin n°3 de DCNS, le patrouilleur a été dégagé par les remorqueurs lorientais.

Après avoir été posé sur une barge, dans le bassin n°3 de DCNS, le patrouilleur a été dégagé par les remorqueurs lorientais.

Record de rapidité pour DCNS. Hier, elle a mis en avant son efficacité, pour la mise à l’eau du navire construit sur ses fonds propres. Il va être prêté pendant trois ans à la marine nationale.

Il a été baptisé Adroit. Et c’est vrai qu’il tout du couteau suisse.

Pas très long (87 m) mais très autonome. Il peut parcourir 8 000 milles (environ 16 000 km) sans avoir besoin de se ravitailler en carburant. Rapide aussi : ce patrouilleur pourra monter à 21 nœuds. De la passerelle, les marins auront une vue à 360 degrés sur l’horizon. De l’arrière, deux embarcations semi-rigides pourront être mises à l’eau, et dans certains contextes opérationnels, il sera apte à accueillir des drones (équipements téléguidés et armés, pour des missions de reconnaissance ou d’attaque.) Un hélicoptère pourra également s’y poser.

Bref, tout ce qu’il faut pour les missions qui vont lui être confiées : lutte contre les pirates, narcotrafic, le terrorisme, la protection des côtes, aide humanitaire.

Commandé par le capitaine de frégate Loïc Guyot

Le capitaine de frégate Loïc Guyot, futur commandant de l'Adroit.

Le CF Loïc Guyot, futur commandant de l'Adroit.

Le capitaine de frégate Loïc Guyot qui en sera le commandant, au cours du troisième trimestre 2011 était présent, devant le bassin numéro 3 de DCNS, d’où le bâtiment conçu par l’architecte Yannick Bihan (son 18e bateau pour DCNS) a été sorti. Loïc Guyot aura une trentaine d’hommes et de femmes sous ses ordres, pour des missions sur toutes les mers du globe.

Et c’est tout l’intérêt de l’opération, qu’a résumée hier, Pierre Legros directeur de « Système Naval Service » au sein du groupe de construction. « En le voyant évoluer, toutes les marines du monde vont pouvoir constater que DCNS développe avec succès des frégates multimissions mais aussi des bateaux de petits ou moyens tonnage comme cet OPV (offshore patrol vessel). »

Et c’est bien là dessus que mise DCNS qui a lourdement investi dans l’opération Gowind. En argent et en temps de productivité. Moins d’un an s’est écoulé entre la découpe de la première tôle et sa mise à l’eau hier. Marc Maynard, directeur du programme dirige une équipe de 90 personnes « tous volontaires pour travailler sur l’opération » a t’il indiqué.

DCNS espère évidemment que cet OPV séduira la clientèle étrangère, malgré une grosse concurrence dans le domaine. Mais au vu de sa taille, de sa polyvalence, le groupe sait qu’il est plus facile de vendre ce type de bateau multifonctions qu’une grosse frégate multimissions, qui pour l’instant n’a trouvé preneur qu’auprès des Marocains. Le 17 juin, nouvelle opération marketing autour de l’OPV, avec la venue de la ministre de l’économie, Christine Lagarde.

Des délégations de nombreux pays, clients potentiels, seront là.

Une équipe de 90 personnes de DCNS travaille à la construction de l'OPV.

Une équipe de 90 personnes de DCNS travaille à la construction de l'OPV.

Françoise ROSSI.
Ouest-France – jeudi 19 mai 2011

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Le patrouilleur Gowind, futur Adroit, mis à l’eau aujourd’hui (18/06/2011)

 

L'adroit avant sa mise à l'eau

L'adroit avant sa mise à l'eau

Mon confrère de Brest, Olivier Mélennec, a rencontré Bernard Planchais, directeur général délégué du groupe DCNS, à l’occasion de la mise à l’eau, ce mercredi, du patrouilleur Gowind qui va être mis à la disposition de la Marine nationale sous le nom de L’Adroit.
Le BOC n°18, du 6 mai 2011, précise que « la formation L’Adroit (code unité 18199) est créée à compter du 1er septembre 2011. Basé à Toulon, le patrouilleur hauturier (PH) L’Adroit est placé sous le commandement organique du commandant de la force d’action navale (ALFAN). Un noyau d’équipage sera constitué au sein de l’état-major d’ALFAN à compter du 1er juin. Par dérogation à l’instruction générale de référence c), les responsabilités du commandant envers le bâtiment jusqu’à sa mise à disposition par la société direction des constructions navales et systèmes (DCNS), seront assumées selon des modalités précisées par la convention de référence e) (1) entre l’industriel et l’État. »
Le texte de l’interview est à lire ci-dessous.

 

Aujourd’hui, le premier patrouilleur Gowind est mis à l’eau à Lorient. Quel marché vise DCNS avec ce type de navire ?

Cette nouvelle gamme de navires vise à remplir des missions de surveillance et de sécurité maritime. Lutte contre la piraterie, répression du trafic de drogue, police des pêches… Le patrouilleur Gowind est un navire hauturier, simple et économique, susceptible de répondre aux besoins d’un nombre important de marines. DCNS a autofinancé ce programme. Le marché peut être estimé à quelques dizaines, voire plus d’une centaine d’unités dans la prochaine décennie.

Avez-vous déjà des contrats en vue pour ce nouveau navire ?

Nous avons un certain nombre de pistes. Pour les concrétiser, il fallait que ce navire soit rapidement en service. Nous avons mené le programme de construction en seulement dix-huit mois. Nous allons ensuite mettre le navire à disposition de la Marine nationale pendant trois ans, gratuitement. DCNS pourra ainsi présenter un produit « sea proven », c’est-à-dire éprouvé à la mer, à ses clients potentiels.

Vous venez d’annoncer la création de DCNS Research. Quelle est la vocation de cette nouvelle entité implantée à Nantes ?

Ce centre de recherche doit contribuer à positionner DCNS sur les technologies les plus innovantes. Il fallait mettre en avant et valoriser ces compétences pour en faire profiter l’ensemble du groupe. Le pôle principal, situé à Nantes, rassemble 120 ingénieurs et techniciens issus principalement de notre filiale Sirehna et du centre d’Indret. DCNS Research contribuera à notre ambition de doubler l’activité du groupe d’ici à dix ans. Il s’agit de recherche technologique, en amont de la conception de nouveaux produits et services.

Le groupe DCNS souhaite se diversifier dans les énergies marines renouvelables. Y a-t-il déjà des réalisations concrètes ?

Nous travaillons activement sur l’éolien flottant avec la société lorientaise Nass & Wind. Le démonstrateur devrait être testé en mer en 2013. Nous avons également pris une première participation dans la société irlandaise OpenHydro afin d’avoir en portefeuille la technologie de l’hydrolienne pour exploiter les courants marins. Un prototype sera assemblé cet été à Brest. Il équipera le site EDF de Paimpol. Concernant l’énergie thermique des mers, notre site d’Indret fabrique un démonstrateur prototype de recherche qui doit être livré à l’automne prochain et installé à terre sur l’île de la Réunion.

À terme, combien espérez-vous créer d’emplois dans ce secteur des énergies marines ? Sur quels sites ?

Nous sommes en phase de démarrage de cette activité qui devrait permettre de générer plusieurs centaines de millions d’euros de chiffre d’affaires à l’horizon de dix ans. Nous avons déjà créé l’incubateur à Brest, qui génère une cinquantaine d’emplois. Une grande partie des sites de DCNS devraient être impliqués. Les sites implantés près des ports serviront à l’assemblage des machines.
Si des hydroliennes sont implantées dans le raz Blanchard, Cherbourg semble le site naturel pour les assembler. Pour les éoliennes flottantes, on pense immédiatement à Brest. Mais tout dépendra de la distance avec les champs à installer. La proximité sera un paramètre très important.

Extrait du blog Lignes de Défense de Philippe Chapleau

 

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Christine Lagarde à Lorient le 17 juin pour l’OPV Gowind

L'OPV Gowind sera mis à flot demain à Lorient.

L'OPV Gowind sera mis à flot demain à Lorient.

Après Nicolas Sarkozy pour la Fremm Aquitaine en mai 2010, Christine Lagarde, la ministre de l’Économie et de l’Industrie, sera à Lorient le 17 juin pour inaugurer le dernier-né des chantiers de DCNS, le patrouilleur de type Gowind. Moins d’un an après la découpe de la première tôle, cet OPV (Offshore Patrol Vessel) sera mis à flot demain. Construit sur fonds propres dans le cadre du programme Hermès, ce navire se positionne sur le marché très concurrentiel des opérations de surveillance (piraterie, narco-trafics, terrorisme) avec de solides ambitions. Long de 87 mètres, pour un déplacement de 1 100 tonnes, le patrouilleur fera ses premiers essais en mer cet été. L’Adroit sera doté d’une artillerie légère et de systèmes de mise à l’eau d’embarcations rapides. Un hélicoptère et des drones pourront être également embarqués.

Un «Gowind day» le 17 juin

Tout juste sorti des nefs de construction, l’OPV Gowind pourra compter sur le soutien actif de Christine Lagarde qui participera à une «Gowind day» le 17 juin, une journée entièrement dédiée au patrouilleur. La visite ministérielle se fera en présence de plusieurs délégations étrangères, invitées à découvrir les caractéristiques du navire et à prendre part aux conférences sur la sécurité maritime. Avant la fin de l’année, l’OPV sera confiée à la Marine nationale durant trois ans, sur la base d’une convention de partenariat. En cas d’essais probants, l’Adroit se verrait délivrer un «Sea Proven». Un certificat de capacité qui figurera en bonne place sur sa carte de visite lors de négociations futures à l’export.

  • Régis Nescop

Le Télégramme – 17 mai 2011

 

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DCNS prépare la mise à flot du premier patrouilleur de type Gowind

Vue de l'OPV Gowind

Vue de l'OPV Gowind

Le premier patrouilleur du type Gowind est sorti ce week-end de son hall de construction situé sur le site DCNS de Lorient, où le navire doit être mis à flot mercredi prochain. Réalisé sur fonds propres par DCNS dans le cadre du programme Hermès, cet offshore patrol vessel (OPV) sera remis à la Marine nationale en fin d’année. Au travers d’une convention de partenariat, la flotte française utilisera ce patrouilleur pour ses besoins opérationnels durant trois ans. Baptisé L’Adroit, le navire, qui sera basé à Toulon, sera placé sous le commandement organique du commandant de la force d’action navale (FAN). Un premier noyau d’équipage sera constitué à compter du 1er juin.
Un peu plus d’un an après la découpe de la première tôle (7 mai 2010), la coque du premier OPV du type Gowind est donc terminée. Il reste, désormais, à achever la superstructure et mettre en place la mâture. Et, d’ici l’été, le bâtiment devrait faire sa première sortie en mer.
Long de 87 mètres pour un déplacement d’environ 1500 tonnes en charge, L’Adroit disposera d’une artillerie légère, ainsi que d’un système de mise à l’eau d’embarcations rapides par le tableau arrière. Il pourra également embarquer un hélicoptère ou des drones.

Vue de l'OPV Gowind

Vue de l'OPV Gowind

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Un patrouilleur innovant: L’Adroit

Vient de paraitre: Navires et Forces Navales N°132 qui propose un article de Bernard Prézelin sur l’aîné de la future famille des Gowind. Tenez vous prêts pour la mise à l’eau en avril à Lorient.

Marines et Forces Navales n°132

Marines et Forces Navales n°132

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