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Accord définitif sur la fourniture de Mistral à Moscou

Nicolas Sarkozy et le président russe Dmitry Medvedev à Deauville.

Nicolas Sarkozy et le président russe Dmitry Medvedev à Deauville.

DEAUVILLE, Calvados (Reuters) – La France et la Russie sont parvenues à un accord définitif sur la fourniture à la marine russe de quatre porte-hélicoptères de type Mistral, ou BPC (bâtiment de projection et de commandement).

L’annonce en a été faite jeudi par les présidents français Nicolas Sarkozy et russe Dmitri Medvedev lors d’une rencontre en prélude au sommet du G8 qui s’est ouvert à Deauville.

En négociation depuis plusieurs mois, cet accord, le premier portant sur la fourniture de matériel militaire « sensible » à la Russie par un pays membre de l’Otan, a déjà suscité des réserves de la part des Etats-Unis et de l’inquiétude chez les voisins de la Russie comme la Géorgie.

« Nous avons trouvé un accord définitif s’agissant des deux BPC construits en France et deux BPC construits en Russie », a dit Nicolas Sarkozy lors d’une courte déclaration avec Dmitri Medvedev.

« Les éléments de la signature et du contrat ont été réglés, la signature aura lieu dans les quinze jours’, a-t-il ajouté.

Dmitri Medvedev a confirmé la signature prochaine de l’accord, qu’il a qualifié de « très important pour les relations entre la Russie et la France ».

Les pourparlers entre les deux pays ont commencé fin 2009 et ont longtemps buté sur les transferts de technologie réclamés par la Russie et sur le prix.

Ils sont entrés dans la dernière ligne droite après la signature, en janvier, d’un « accord politique » confirmant les termes de la négociation, à savoir que deux des BPC seront construits dans les chantiers navals STX de Saint-Nazaire et les deux autres ultérieurement dans des chantiers navals russes.

Citant des sources proches de la négociation, les médias russes avaient alors indiqué que le prix total des deux premiers BPC serait de 1,37 milliard d’euros.

Leur construction représentera pour les industriels français DCNS et STX l’équivalent de cinq millions d’heures de travail ou 1.000 emplois sur une période de quatre ans.

ACCORD DANS LE TOURISME

Long de près de 200 mètres et pesant 21.300 tonnes, le BPC peut embarquer jusqu’à 16 hélicoptères et quatre chalands de transport de matériel ou deux engins de débarquement et 900 hommes.

Il peut également transporter une quarantaine de chars lourds et accueillir un poste de commandement capable de conduire une opération interarmées d’ampleur limitée.

La marine russe avait exprimé son intérêt pour les BPC après le conflit avec la Géorgie de l’été 2008, dans lequel la France avait joué les médiateurs, estimant que la possession d’un tel bâtiment lui aurait permis d’accomplir la mission qu’elle avait alors menée beaucoup plus rapidement.

Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois plaidé jeudi pour une normalisation des relations militaires avec Moscou.

« Je voudrais redire ma conviction et la conviction de la France que la Guerre froide est terminée, que le Mur de Berlin est tombé et qu’il faut considérer la Russie comme un pays ami et réfléchir avec elle à la constitution d’un vaste espace de sécurité et de prospérité ensemble », a-t-il dit.

A l’issue de leur entretien de près d’une heure dans un grand hôtel de Deauville, Nicolas Sarkozy et Dmitri Medvedev ont par ailleurs diffusé une déclaration conjointe sur un projet de coopération pour le développement touristique du Caucase Nord.

Ce projet, dénommé « Vissota 5642 », a notamment pour objectif le développement de stations de sport d’hiver et la création de stations balnéaires sur le littoral de la Mer Noire et autour de la Mer Caspienne.

La France est « pleinement disposée » à partager avec la Russie son expérience et son expertise dans ce domaine et ce projet figurera dans les priorités du partenariat stratégique entre les deux pays, lit-on dans la déclaration franco-russe.

Selon le journal économique russe Vedomosti, qui cite des sources officielles russes, les deux pays envisagent de mettre sur pied une coentreprise de deux milliards d’euros pour la réalisation concrète de ce projet.

Edité par Yves Clarisse – Extrait du Nouvel Obs par Emmanuel Jarry et Yann Le Guernigou

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Sticking point of Mistral talks is hi-tech transfer

Most problematic issue in Russian-French negotiations on procurement of Mistral class assault landing ships is transfer of hi-tech systems, reports World Arms Trade Analytic Center (WATAC).

Mistral assault landing ship

Mistral assault landing ship

According to WATAC, the issue of the ships’ configuration should have been settled in the first instance.

Equipment of Mistral class ships includes three-dimensional radar, satellite communication sets Syracuse III, Inmarsat, and FLEETSATCOM, automated tactical control system Zenith-9, and battle information/command system SIC-21.

As was reported by RIA Novosti referring to a source in Russian defense industry, « Russian party would sign a Mistral procurement contract only in case if France agrees to deliver Zenith-9 tactical control system along with production license ».

According to the source, « Russians stick out for acquirement of this system, so France’s consent to transfer Zenith-9 would determine the contract’s fate », points out RIA Novosti.

There are some discords on other systems as well, although they are not of fundamental nature.

Obstinacy of French party at negotiations is because France returns to all NATO’s military structures and is unindifferent to what other Alliance members say about technology transfer to Russia.

France will insist on the ship’s construction under civil standards with minimal transfer of defense technologies; that is just what happens now, reports WATAC.

At the same time, Russia is primarily interested in transfer of military technologies, both in shipbuilding and equipment. As is known, hardware configuration is just what determines further use of the ship.

Mistral class ships can be used as amphibious transport docks, floating hospitals, or evacuation vessels for humanitarian missions. Onboard control center equipped with advanced communication facilities makes Mistral an ideal command ship which is important for Russia in its long-range operations.

12.05.2011

Text: WATAC

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Mistral:la Russie change de négociateurs

AFP 13/05/2011 | Mise à jour : 17:11

 

Le vice-premier ministre russe, Sergueï Ivanov, a annoncé vendredi que Moscou avait changé l’équipe de négociateurs russes chargés de l’achat de deux navires de guerre français de type Mistral, sur fond de pourparlers difficiles.

« De notre côté, la délégation chargée des négociations est dirigée par Rosoboronexport », l’entreprise publique russe chargée des exportations d’armements, a déclaré M. Ivanov à des journalistes qui l’interrogeaient sur le changement d’équipe, selon l’agence Interfax.

Une source militaire russe avait indiqué la semaine dernière que l’équipe de négociateurs russes avait changé après le limogeage de l’adjoint au commandant de la Marine, le vice-amiral Nikolaï Borissov, et la nomination du vice-ministre de la Défense, Vladimir Popovkine, à la tête de l’Agence spatiale russe.

Les négociations achoppent sur les transferts de technologie, avant tout le système de combat Zenith 9 et le système de commandement SIC-21, selon une source militaro-diplomatique citée par l’agence Interfax.

Ces difficultés pourraient repousser à l’année prochaine la signature du contrat évalué par Moscou à au moins 1,5 milliard d’euros, qui a fait l’objet d’un accord politique entre les deux pays, selon la même source.

La Russie achètera deux Mistral à condition que la France accepte de transférer les technologies du Zenith 9, a averti au début du mois une source du complexe militaro-industriel russe.

Fin janvier, la France et la Russie ont signé à Saint-Nazaire (ouest de la France) un accord très controversé qui prévoit la fabrication de quatre navires de type Mistral pour la marine russe. Deux bâtiments doivent être construits essentiellement en France et deux en Russie.

La fourniture à Moscou d’un tel navire est une première pour un pays de l’Alliance atlantique. Elle a suscité les critiques de Washington et des pays baltes, membres de l’Otan comme la France, ainsi que de la Géorgie.

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Mistral Ship Agreement Is Losing Steam

05 May 2011By Ruslan Pukhov – Extract from The Moscow Time

Apart from the ongoing battle between Russia’s top brass and defense industry, the top military story has been the developing crisis over the planned purchase of two Mistral helicopter carriers from France.

It turns out that both sides have a different understanding of which technologies should be included in the deal and of the overall price tag. Russia insists that the Mistral ships come equipped with all of the advanced control systems for which they wanted the ships in the first place. Contrary to popular belief, the Navy is primarily interested in the Mistral’s capabilities as a command center and not its modest forced-projection potential.

But the French military and defense industry are wary about transferring the ship’s critical SIC-21 command and control system. Moreover, Russia wants to buy the two Mistrals with all of the “extras” for 980 million euros ($1.45 billion), whereas France calculates the price for the deal at 1.15 billion euros.

These disagreements brought negotiations to a standstill in early April, and both sides are now working to restart them. Meanwhile, one senior Russian official has already become a casualty. President Dmitry Medvedev has sacked Navy Vice Admiral Nikolai Borisov, supposedly for agreeing to the 1.15 billion euro price tag without first obtaining authorization from the top.

What is the root cause of this crisis?

As usual, both sides have contributed to the problem. Russia has not yet built up experience in purchasing big-ticket foreign military equipment for import. Despite the popular notion that Russia is planning to re-equip its military with foreign weapons systems, the reality is that such imports total less than $100 million per year. By contrast, Russia exported $10 billion in arms in 2010, with another $16 billion in equipment purchased for domestic use. What’s more, the lion’s share of those so-called “imports” are actually systems and components that foreign clients wanted installed in Russian equipment for export, meaning that they were never intended for domestic use.

Without experience in foreign procurement deals, Russia also lacks the necessary legislation and history of cooperation between the relevant institutions. This has resulted in a less than perfect level of cooperation between the Russian military; Rosoboronexport, the country’s weapons export and import monopoly; and the defense industry.

In addition, there are powerful opponents to the deal on the Russian side, especially the domestic shipbuilding industry and its patron, Deputy Prime Minister Igor Sechin. In summer 2008, Sechin halted the ill-advised purchase of the dilapidated and unfinished Ukrainian cruiser Ukraine for 20 billion rubles (more than $670 million). The influence of the gray eminence has declined since then, but it remains strong enough to stop the Mistral purchase in one way or another. Political opponents to Defense Minister Anatoly Serdyukov and his reforms have also used the disagreements over the Mistral to boost their cause.

Although building up a balanced Russian fleet does require landing docks and aircraft carriers, owning a helicopter carrier is not a vital necessity. More urgent is the need for corvette and frigate class ships as well as latest generation non-nuclear submarines. Therefore, the Mistral purchase should not be a top priority.

According to one popular theory, Russia ordered the Mistral ships not so much to augment its Navy but as a gesture to thank France and President Nicolas Sarkozy for the French stance during the Russia-Georgia war in 2008. At that time, the shipyard in Saint-Nazaire had almost no clients. A possible Russian order was important for the French shipbuilding industry and for the political reputation of Sarkozy. But the situation has changed significantly since then. The economic picture at the Saint-Nazaire shipyard is not as dire as it was in 2008, and the French can now allow themselves to take a firmer position with regard to the transfer of sensitive technologies.

In addition, Russia and France are approaching new electoral cycles, and both presidents have some chance of winning re-election. Accordingly, whatever political or personal agreements they made in the past are gradually losing force.

Finally, Russia’s sudden tougher stance on the deal could be because of Moscow’s dissatisfaction over Sarkozy’s involvement in the Libyan operation in which France, the top instigator of the Libyan operation, and other Western militaries have gone far beyond the mandate of the United Nations Security Council that limited military operations to achieve two goals only: to enforce a no-fly zone over Libya and protect its civilians. In that context, Moscow’s decision to backtrack on the Mistral purchase could send a signal to Paris that the special relationship between the two countries could suffer if things get too much out of hand in the Western coalition’s campaign against Libya.

For its part, in the past several years French arms exporters have shown an unmatched ability to torpedo arms deals at the very last moment. They demonstrated this brilliantly during attempts to sell Rafale fighter jets to Morocco, Brazil and the United Arab Emirates — countries that have traditionally purchased French arms and that maintain excellent political, military and industrial ties with Paris.

In the first half of the last decade, French military exports peaked at between $6 billion and $7 billion per year, but have now fallen to below $4 billion annually. That is lower than both Russia and tiny Israel, a country that does not produce military aircraft and ships. In fact, market participants note that French arms are unusually expensive, that the French exhibit arrogance and petty greed in dealing with clients and that France does a poor job of supplying after-sales service for the equipment it sells, a problem often attributed to Russian arms exporters as well.

For all of these reasons, Russia’s largest foreign arms purchase is under threat of being annulled. Time is working against the Mistral deal, and the chances of signing a final contract are becoming increasingly elusive.

Ruslan Pukhov is director of the Center for Analysis of Strategies and Technologies and publisher of the journal Moscow Defense Brief.

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Determinative talks on Mistral to be held soon

Mistral à la mer

Mistral à la mer

Determinative round of negotiations between Russian and French governments meant to define future of Mistral contract is expected to be held on coming Wednesday, reports RIA Novosti referring to a source in Russian defense industry.

According to the source, there are some problems in the negotiating process. The disputable issue is the ship’s configuration, in particular, the parties cannot agree on tactical data system Zenith-9 and fleet command/control system SIC-21.

« French partners are ready to deliver Zenith-9 system without production license, but blankly deny delivery of SIC-21. Russia wants to purchase fully-equipped Mistrals », said the source.

This information was virtually confirmed by the head of the state-led company Rostehnologii Sergei Chemezov, having stated that problems around Mistral are related to the technology transfer matter. « Indeed, that’s a problem. From the very beginning, we said the overall price should have included technology transfer. That issue seemed to be settled at the summit level. However, when direct negotiators started talks the process was stuck. Now we’re trying to come to terms », Chemezov said.

The source specified neither where the negotiations are to be held nor who would take part in them. As is known, the contract is supervised by vice premier and director general of United Shipbuilding Corporation (USC) Igor Sechin from Russian side, and the presidential envoy General Benoit Puga.

« Once the coming talks are not successful for Russia and our negotiators fail to bring the French over, we would in fact face a dilemma whether to abandon this contract or to start from scratch », commented the interviewee. On Tuesday Russian president Dmitry Medvedev released from office deputy Navy Deputy Commander for Armaments VADM Nikolai Borisov who had represented Russia at the Mistral talks. Nevertheless, Borisov’s dismissal has no relation with negotiations on the landing ships but was caused by internal reasons, said a source in defense ministry. Alongside with that, some experts reported to RIA Novosti that the ouster was a kind of a curtsy to France indicating Russia’s readiness to continue negotiations on Mistrals.

Intergovernmental agreement on procurement of French Mistral class assault landing ships was tied on Jan 25, 2011. It specified neither deadlines nor costs of the future contract; they will be set in a separate agreement to be signed by Rosoboronexport (Russia) and DCNS (France). Earlier on, deputy defense minister Vladimir Popovkin said the contract was evaluated as at least EUR 1.5 bln.

Russia and France officially declared late in Dec 2010 that consortium of USC and DCNS would build two Mistral class ships in Saint-Nazaire (France) and other two – in Russia under license. The tender was issued by Russian defense ministry in Oct 2010.

Displacement of Mistral class assault landing ship is 21,000 tons; overall length is 210 meters; speed is over 18 knots; fuel range is 20,000 miles; crew is 160 men plus 450 marines, 13 main battle tanks or 70 trucks; air wing includes 16 helicopters, six of them can be placed on the flight deck.

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Vente/Mistral français/Russie: pas de contrat signé avant des mois (source russe)

Le contrat sur la vente par la France de deux navires de guerre français de type Mistral à la Russie, qui a fait l’objet d’un accord politique, ne sera pas signé avant des mois, voire des années, en raisons de négociations difficiles, a indiqué mercredi une source russe.
« La décision politique sur l’achat de porte-hélicoptères français a été prise depuis longtemps (…), maintenant les négociations sont en cours et vont prendre quelques quelques mois et peut-être des années », a déclaré cette source militaro-diplomatique à l’agence Interfax.
De son côté, une source au sein du complexe militaro-industriel russe a indiqué à l’agence Ria Novosti que des pourparlers décisifs entre des négociateurs russes et français étaient prévus mercredi, sans en préciser le lieu.
Les négociations butent sur les transferts de technologies, avant tout le système de combat Zenith 9 et le système de commandement SIC-21, a-t-elle expliqué.
« La partie française a donné son accord pour fournir le Zenith 9 qui peut être produit sans licence et est totalement opposée à la fourniture du SIC-21. Cependant, la Russie insiste pour obtenir le Mistral avec tous ses équipements », a ajouté cette source.
Mardi, l’adjoint au commandant de la Marine russe, le vice-amiral Nikolaï Borissov, a été limogé par le Kremlin, une décision qui serait liée, selon des experts, à sa participation aux négociations sur le Mistral aujourd’hui apparemment dans l’impasse.
Fin janvier, la France et la Russie ont signé à Saint-Nazaire (ouest) un accord, très controversé, qui prévoit la fabrication de quatre navires de type Mistral (porte-hélicoptères) pour la marine russe, deux étant produits essentiellement en France et deux en Russie.
La fourniture à Moscou d’un tel navire est une première pour un pays de l’Alliance atlantique. Elle a suscité les critiques de Washington et des pays baltes, membres de l’Otan comme la France, ainsi que de la Géorgie.

AFP – 20 avril 2011


À Saint-Nazaire, le chantier STX construit actuellement le BPC Dixmude pour la Marine française.

À Saint-Nazaire, le chantier STX construit actuellement le BPC Dixmude pour la Marine française.

Information reprise par Presse-Océans:

BPC Mistral : pas de contrat signé avant des mois selon une source russe

C’est ce qu’affirme une source militaro-diplomatique russe à l’Agence France Presse (AFP) concernant la vente de quatre porte-hélicoptères de type Mistral, dont deux doivent être construits au chantier STX de Saint-Nazaire. « La décision politique sur l’achat de porte-hélicoptères français a été prise depuis longtemps […], maintenant les négociations sont en cours et vont prendre quelques mois et peut-être des années ». Malgré la signature d’un accord entre Paris et Moscou à Saint-Nazaire en janvier dernier, les discussions butent toujours sur les transferts de technologies. Selon l’agence Ria Novosti, citant une autre source russe, des pourparlers décisifs entre des négociateurs russes et français sont prévus ce mercredi, mais sans en préciser le lieu.

mercredi 20 avril 2011 – Saint-Nazaire

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Mistral: le sort du contrat scellé le 20 avril

Des négociations qui devraient sceller le sort du contrat sur l’achat de porte-hélicoptères français de classe Mistral par la Russie doivent se dérouler le 20 avril, a annoncé vendredi à RIA Novosti une source proche du complexe militaro-industriel russe.

Selon la source, ces négociations permettront aux parties d’être définitivement fixées sur le sort du contrat.

« La situation est très complexe, le processus de négociations avance très péniblement », a indiqué l’interlocuteur de l’agence.

Il a souligné que « la pierre d’achoppement est constituée par les discussions sur l’équipement du navire, s’agissant de deux systèmes répondant aux normes de l’Otan, à savoir le système de combat Zenith-9 et le système de commandement SIC-21 ».

« Les Français acceptent de fournir le Zenith-9 sans licence de construction, mais ne semblent pas du tout prêts à fournir le système de commandement SIC-21 », a précisé l’expert. Il a rappelé que Moscou exigeait la livraison de navires Mistral dotés de tous leurs systèmes et dispositifs.

Interrogé par RIA Novosti, le directeur du centre russe d’analyse de stratégies et de technologies Rouslan Poukhov a émis le commentaire suivant de la situation: « Sur le marché de navires universels de débarquement, c’est le client qui a raison et non le constructeur. Le choix est grand et la demande est quasi-nulle. Aussi, si les négociations sur l’achat de navires de type Mistral échouent, la Russie pourra-elle toujours se tourner vers un autre constructeur et obtenir un navire doté de ce qu’elle désire ».

 

MOSCOU, 15 avril – RIA Novosti

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Only summit talks can save the Mistral contract !

Ce qui  m’étonnera toujours c’est la possibilité de lire tout et son contraire sur internet: d’un côté l’appel au secours style « Il faut sauver le contrat Mistral » et de l’autre le rassurant  » Mistral: Paris livrera les navires dûment équipés « . Faut-il y voir le syndrome des Rafale brésiliens ou lybiens ou alors espérer un happy end à la sauce « Scorpene Indien ». Bien clairvoyant celui qui connait l’issue !

En attendant la venue de Medvedev au sommet du G20 en mai, je reproduis les 2 articles de la presse russe.

 


12.04.2011 RusNavy.com

Bâtiment de type MistralNegotiations on the Mistral contract is deadlocked because of non-favorable configuration of the ships and numerous blunders made by Russian party, reports Vedomosti referring to a presidential spokesman and a defense ministry’s officer.

According to the newspaper, ship configuration unfavorable for Russia was agreed upon in the very beginning of negotiations; delivery of communication aids and control systems is not provided either. Besides, according to the tentative agreement, the contract does not include construction of third and fourth ships in Russia, crew training, and technology transfer.

The only solution for this problem can be found at the summit level, reports Vedomosti. Supposedly, Russian president Dmitry Medvedev would meet with his French counterpart during the G20 Summit to be held in May 2011 in France.

According to the joint statement made by Russian and French presidents in Dec 2010, Russia will purchase two Mistral class assault landing ships in France and construct other two at domestic yards under French license. Preliminary talks were held by Russian defense ministry; then it agreed with Rosoboronexport which represents Russia in negotiations since 2011.

All blunders were made at preliminary stage, say sources of Vedomosti. As for the presidential spokesman, the protocol signed last year by Russian Navy’s director for armaments Vice Admiral Nikolai Borisov in the presence of Vice Premier Igor Sechin provided the sum of EUR 890 mln which does not include charges for technology transfer and shipborne control systems. This would cost Russia another EUR 200 mln, says the source.

Vice Admiral N. Borisov was dismissed by presidential decree late in March. Russia’s leadership consider current Deputy Defense Minister for Armaments Vladimir Popovkin also responsible for blunders in negotiations; he may also leave his office, said the official.

MOSCOU, 13 avril – RIA Novosti – Parole d’un officiel russe

Moscou a réussi à persuader la partie française de lui livrer les porte-hélicoptères français de type Mistral avec tous les systèmes et les dispositifs nécessaires, a annoncé mercredi à RIA Novosti une source haut placée au ministère russe de la Défense.

« Lors des négociations bilatérales passées, nous avons convenu que la partie française tiendrait compte des exigences du Ministère de la Défense en matière d’équipement des navires à l’aide de systèmes et de dispositifs répondant aux normes de la Marine russe », a indiqué l’interlocuteur de l’agence.

Auparavant, certains médias russes avaient annoncé que les négociations étaient dans l’impasse, la partie française refusant de fournir les systèmes de communication et de commandement.

« Les préparatifs de l’achat par la Fédération de Russie des bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral progressent de façon régulière dans le cadre de négociations avec la partie française », a affirmé le haut responsable militaire.

Il a souligné que le contrat négocié sur l’achat par la Russie de porte-hélicoptères Mistral prévoyait la livraison de deux navires de ce type, de pièces de rechange, des instruments et de la documentation technique.

« Ledit contrat prévoit la livraison de matériel et la prestation de services permettant la construction en Russie de deux navires Mistral, ainsi que l’octroi au client (le ministère russe de la Défense) du droit de se servir de la documentation de travail », a ajouté l’interlocuteur de l’agence.


 

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Les ventes de Mistral dans l’impasse (Le Figaro d’après AFP)

trois pas en en arrière… notez quand même la coquille du « Zenith 9 » 🙂 Pourquoi pas intégrer le système de combat Scénic de chez Renault pendant qu’on y est 🙂

Article in extenso:

Les négociations sur la vente par la France de deux navires de guerre français de type Mistral à la Russie sont dans l’impasse, la partie russe insistant sur un transfert de technologies que les Français refusent, a affirmé mardi le quotidien russe des affaires Vedomosti. La fourniture de navires sans systèmes de communication et de commandement « ne convient pas à la partie russe », souligne le quotidien, citant des sources au Kremlin et au ministère russe de la Défense. « C’est pour cette raison que les négociations sont dans l’impasse et suspendues à une solution politique du problème », selon Vedomosti.

Selon un expert en armement cité par le journal, « le plus probable est que les Français ont proposé une version simplifiée du système de combat Zenith 9 et ne semblent pas prêts du tout à fournir le système de commandement SIC-21 ». « Le refus de vendre aux Russes des secrets occidentaux était tout à fait prévisible », estime cet expert. Selon le journal, de nouvelles négociations pourraient avoir lieu en marge de la visite du président russe Dmitri Medvedev en France lors du sommet du G8 à Deauville les 26 et 27 mai.

Le service de presse du Kremlin s’est refusé à tout commentaire mardi.
Moscou, qui était prêt à payer 890 millions d’euros pour la fourniture de deux navires, selon le quotidien, n’exclut pas la possibilité de payer 200 millions d’euros supplémentaires pour obtenir les technologies souhaitées. Fin janvier, la France et la Russie ont signé à Saint-Nazaire (ouest) un accord, très controversé, qui prévoit la fabrication de quatre navires de type Mistral pour la marine russe, deux étant produits essentiellement en France et deux en Russie. La fourniture à Moscou d’un tel navire est une première pour un pays de l’Alliance atlantique. Elle a suscité des critiques de Washington et des pays baltes, membres de l’Otan comme la France, ainsi que de la Géorgie.

 

Lien vers l’original

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Mistral contract won’t be signed in the short run – Rosoboronexport

The import contract of two French Mistral class assault landing ships is being prepared up to the schedule, although such high-level deal cannot be closed at an early date, reports Rosoboronexport.

« This is a long, very long process », reported Interfax-AVN referring to Anatoly Isaikin, director general of FSUE Rosoboronexport.

He reminded the state contract signed between Rosoboronexport and Russian defense ministry provides procurement of two Mistrals.

Commenting reports that the Russian-French shipbuilding contract would be allegedly signed on March 15, 2011, Isaikin said: « Dates are conjectures. When hundreds of millions are at stake, such contracts need years of negotiations. It is ridiculous to expect that we would close such contract within several months ».

Anatoly Isaikin.

Anatoly Isaikin.

Speaking about details of the negotiation process, the head of Rosoboronexport particularly pointed out that the orderer – Russian defense ministry – should « first of all thoroughly determine specifications, and what exactly French partners are ready to transfer ».

As for him, this is the job of technical experts. The case has a legal side as well. Different countries have different legislation systems which not always match each other. « We’re inching towards the compromise in some matters and seek for some options. It is a careful and continuous work. Talks on the contract cost is a separate issue also needing time to reach mutually acceptable solutions », said Isaikin.

In particular, one should consider « dozens of items » while discussing the price. « Of course, the customer – in this particular case it is Russia – always wants to know how much each item costs and the general price pattern. We debate over every item one by one », Isaikin said.

As was previously reported, on Dec 24, 2010 Russia and France agreed about construction of two Mistral class assault landing ships in Saint-Nazaire (France), and other two – under license in Russia.

Standard displacement of Mistral class assault landing ship is 16,500 tons; full displacement is 21,300 tons; dock-load displacement is 32,300 tons; length is 199 meters; beam is 32 meters; draft is 6.2 meters; full speed is 18.8 knots; cruising range is up to 19,800 miles. The ship’s air wing includes 16 helicopters (8 landing and 8 combat ones); six of them can be simultaneously placed on the flight deck.

At present, French Navy has two Mistral class landing ships in inventory and builds the third one.

Unofficially, one ship costs about EUR 600 mln.

Text: Interfax-AVN

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