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Mistral perdant, vraiment ?

Tiens, il y a 3 ans j’étais à Gibraltar avec le Dixmude…
Avec tout ces acheteurs potentiels du Vladivostok et Sebastopol (Je l’ai lu dans les Echos et La Tribune), il va être temps de relancer les lignes de prod !
Vivement que l’on balance les deux bacs à moules géants aux Saouds et que les tristes sires qui crient aujourd’hui au scandale s’étranglent dans 10 ans quand on louera la vista de Fanch de Corrèze 😉
Evitons de refaire l’histoire, et n’oublions pas comment la commande nous a peut-être permis de sauver STX il y a 3 ans.
Mise à jour du 12/08/2015 : Le 12 août c’est La tribune qui nous signale que la Canard Enchainé aurait estimé la perte à 2 milliards d’euros pour la France.

 (Crédits : © Stephane Mahe / Reuters)

(Crédits : © Stephane Mahe / Reuters)

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Mistral pour la Russie: le 3e et 4e BPC construits à Severodvinsk (Défense)

Le Mistral à Saint Petersbourg

Le Mistral à Saint Petersbourg

Les coques des troisième et quatrième porte-hélicoptères français de type Mistral achetés par la Russie seront construits par l’usine russe Sevmach de Severodvinsk (nord), a annoncé mercredi le ministre russe de la Défense Alexandre Serdioukov.

« C’est aux Français de décider où les préparatifs en vue de lancer la production des navires seront plus faciles et moins longs. L’usine Sevmach est le candidat le mieux placé », a indiqué le ministre dans une interview au journal Rossiïskaïa Gazeta à paraître jeudi.

Le directeur général de l’exportateur d’armes russe Rosoboronexport, Anatoli Issaïkine, a déclaré en septembre que ces navires seraient fabriqués à 80% en Russie et à 20% en France.

Toutefois, la Russie et la France devraient d’abord se mettre d’accord sur le prix, Moscou souhaitant acquérir les 3e et 4e navires de type Mistral à un prix réduit, selon le ministre Serdioukov.

Les deux premiers navires de cette classe destinés à la Marine russe seront construits en France pour 1,2 milliard d’euros. Aux termes d’un contrat signé en juin dernier avec le groupe français DCNS, le premier navire sera livré en 2014 et le deuxième et 2015. Début décembre, le groupe français DCNS a annoncé qu’il avait reçu un acompte et qu’il était prêt à lancer les travaux.

D’une longueur de 199 mètres, d’un déplacement de 22.000 tonnes et d’une vitesse supérieure à 18 nœuds, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral est capable de porter six hélicoptères, quatre vedettes de débarquement ou deux navires sur coussin d’air de faible tonnage. La Russie envisage d’y déployer huit hélicoptères Ka-52K et huit Ka-29. Le navire peut embarquer, outre ses 160 membres d’équipage, un commando de 450 hommes.

MOSCOU, 21 décembre – RIA Novosti

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DCNS prévoit de livrer le premier Mistral russe fin 2014

La plate-forme du navire doit être adaptée aux spécificités russes afin de pouvoir accueillir les hélicoptères Kamov. Crédit : Kamov

La plate-forme du navire doit être adaptée aux spécificités russes afin de pouvoir accueillir les hélicoptères Kamov. Crédit : Kamov

Le leader du naval militaire a débuté le transfert de technologie au chantier de l’amirauté de Saint-Pétersbourg.

 

 

 

 

Signé en juin, le contrat de livraison de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) à la marine russe, pour plus de 1 milliard d’euros, vient d’entrer en vigueur. Sa mise en œuvre pérennise 1000 emplois sur quatre ans à Saint-Nazaire chez STX, en charge de la coque, et chez DCNS, maître d’œuvre et fournisseur du système de missions de ces gros navires multifonctions de 21.500 tonnes. Thales livre pour sa part les ­systèmes de communication, notamment les radars.

Moscou a versé le premier acompte début novembre. Et la construction a débuté. «Nous travaillons sur l’adaptation de la plate-forme du navire aux spécificités russes, en particulier aux conditions climatiques et de navigation plus rudes avec par exemple le dégivrage partiel du pont d’envol. Afin d’accueillir les hélicoptères Kamov à double rotor, les hangars seront plus hauts que sur les bâtiments français», explique Yves Destefanis, directeur du programme BPC russes chez DCNS.

Au total, 40% de la coque seront sous-traités au chantier de l’amirauté de Saint-Pétersbourg, propriété du holding OSK. Il sera responsable de la fabrication de l’arrière du navire à partir des plans transmis par STX qui enverra sur place quelques-uns de ses spécialistes. STX fabriquera la partie avant du bâtiment et prendra livraison en Russie de la coque arrière qui sera remorquée jusqu’à Saint-Nazaire pour l’assemblage final.

«Couteau suisse» de la mer

Parallèlement, DCNS a débuté le transfert de technologie qui comporte trois volets. Le leader européen du naval militaire enseignera aux Russes les méthodes de construction moderne de bâtiments de surface qu’ils pourront réutiliser pour d’autres navires. «Ces techniques utilisées par tous les chantiers modernes permettent de gagner en efficacité», explique Yves Destefanis. Les autres volets concernent les systèmes de communication et de traitement de l’information.

DCNS prévoit de livrer le premier BPC fin 2014 et le second fin 2015. Dès lors la marine russe sera dotée de bâtiments jumeaux du Mistral et du Tonnerre -le Dixmude, le 3e BPC français sera livré début 2012- en service dans la marine française. «Porte-hélicoptères, bateau amphibie, navire de transport, hôpital flottant, centre de commandement… Le BPC, c’est le couteau suisse de la mer mais il a un plus: on peut utiliser plusieurs lames en même temps», témoigne le capitaine de vaisseau Gilles Humeau, ex-pacha du Mistral.

Désormais s’ouvre une nouvelle phase de négociations. La Russie a pris une option pour deux BPC supplémentaires dont la coque doit être intégralement construite en Russie. Après ce premier contrat à l’international et l’intervention en Libye où le Mistral et le Tonnerre ont donné «pleine satisfaction», d’autres marines s’intéressent au BPC.

Extrait du Figaro Economie

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France to Deliver 20% Equipment for Second Two Russian Mistrals

Helicopter-carrier Mistral

Helicopter-carrier Mistral

France will deliver about 20% of equipment for the second two Mistral-class ships with direct involvement of Rosoboronexport, the rest 80% will be produced in Russia, told Director General of JSC Rosoboronexport Anatoly Isaikin in the interview to Kommersant published on Friday.

The EUR 1.2-bln contract for construction of two French Mistral-class assault landing ships for Russian Navy was signed in June 2011. The first helicopter carrier will be constructed in France in 2014, the second one – in 2015, third and fourth ones will be built in Russia.

« Rosoboronexport will take part in this contract [second two Mistrals for Russian Navy] only in a part related to delivery of import equipment. In percentage terms, French shipyards will produce 20%, and 80% will be manufactured by USC [United Shipbuilding Corporation] », Isaikin said.

According to him, those 20% will be regarded as import of services and equipment, and that is just what Rosoboronexport will do in the second part of the contract [third and fourth ships].

Isaikin reminded that after commissioning of two first Mistrals into Russian Navy defense ministry would receive French technologies including those for construction of Mistral carriers. So, Russian military will have to negotiate with USC on procurement of second two ships then. After that, it will be a contract for building ships but not exporting them from abroad, explained the head of Rosoboronexport.

Displacement of multipurpose assault landing ship Mistral is 21,000 tons; overall length is 210 meters; speed is over 18 knots; fuel range is up to 20,000 miles; crew is 160 men plus 450 marines if needed; air wing includes 16 helicopters including six placed on the flight deck. According to Russian Navy’s plans, each Mistral-class ship will carry eight Ka-52K and eight Ka-29 helicopters on board.

From RIA Novosti 23.09.2011

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The Strategic Implications of the Franco-Russian Mistral Deal

Russia has signed a landmark weapons deal with France for the purchase of two Mistral class amphibious assault ships. The ships will strengthen the Russian Navy’s capabilities for power projection.

Their purchase underlines Russia’s intention to give flesh to its Maritime Doctrine adopted in July 2001, which, inter alia, specifies among Russian national interests “guaranteeing the sovereign rights and jurisdiction of the Russian Federation in its exclusive economic zone and continental shelf”.

This is also the first major weapons system that Russia has imported from any country after the Second World War and that too from a major NATO member, which is an indication of the gradual rapprochement between the two erstwhile foes.

This Issue Brief outlines the strategic implications of the path-breaking agreement, including for NATO solidarity, looks at Russia’s ageing military industrial complex and foreign military collaboration and analyzes the capabilities which the Russian navy will now possess on account of the Mistrals.

Click here for the full report (11 pages in PDF format) on the Institute for Defence Studies & Analysis website or dowload it here The Strategic Implications of the Franco-Russian Mistral Deal

 

Extrait de Defense &Aerospace.com

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Russia To Sign Contract For Other Two Mistrals In 2012

Mistral-class assault landing ship

Mistral-class assault landing ship

Contract for building of third and fourth Mistral-class landing ships will be signed in 2012, said Roman Trotsenko, the president of United Shipbuilding Corporation (USC).

« The arms procurement order includes construction of third and fourth Mistral-class assault landing ships for Russian defense ministry », he said. « It is planned to sign the contract in 2012. We consider the contract will be concluded, otherwise it would be no point to purchase technology », Trotsenko added.

According to the head of USC, first and second Mistral-class helicopter carriers will be half-built in St. Petersburg and then sent to France for assemblage. « Third and fourth Mistrals will be fully constructed in Russia », reports ITAR-TASS citing Trotsenko.

14.10.2011

Text: ARMS-TASS

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The Last(?) Word on Russia’s Mistral Purchase

France’s sale of sophisticated warships to Russia has inspired reams of commentary speculating on what threat this might pose to NATO members or other Western allies, in particular Georgia. (Most recently, Vlad Socor wrote last week in the Eurasia Daily Monitor that the sale was motivated by « mercantilism… bypassing NATO and trumping basic notions of allied strategy and solidarity. »)

Now, a U.S. Navy officer has published his master’s thesis (pdf) on the purchase, which Dmitry Gorenburg says « may be the definitive work on the subject. » The officer, Lieutenant Commander Patrick Thomas Baker, argues that Russia wants the ship not for any particular combat capability, but as the linchpin of a larger naval modernization strategy:

[T]he Mistral sale is driven by Russia‘s need to acquire modern command and control and shipbuilding technologies, rather than increase its amphibious assault capabilities per se.

Russia’s naval chief, Admiral Vladimir Vysotskiy — who is notorious for arguing that with the Mistral, Russia would have been able to defeat Georgia « in 40 minutes, not 26 hours » — was interested in the ship since before the Georgia war, which Baker says « suggests that a desire to acquire a new system preceded identifying a required capability and developing a system to fulfill that capability. »:

Admiral Vysotskiy probably saw the Mistral as a way to elevate the navy‘s profile within the country and Russia‘s defense establishment with a large capital warship, as well as proclaim the navy‘s dissatisfaction with the products it got from Russian shipyards. In July 2010, Admiral Vysotskiy participated in an interview on the Ekho Moskvy Military Council broadcast. In it he commented that as the Russian forces were moving away from a mobilization based system to one based on permanent units and forces, those new forces needed the ability to redeploy rapidly. The Mistral would definitely be able to aid in this manner. Vysotskiy made another comment, where he said that the French correctly call a Mistral a « force projection and command ship, » and indicated that Russia would treat its Mistrals the same way.

Baker also analyzes in detail what Russia could have done in the Georgia war had it had the Mistral. In short, it probably couldn’t have transported troops to Georgia much faster than it was able to with its current transport ships. It would have been able to deploy attack helicopters more quickly, as Russia’s helicopters weren’t able to cross the Caucacus Mountains because the altitude was too high. The Mistral, however, is a helicopter carrier so it would have solved that problem. After-action reviews also showed that Russia’s command-and-control systems performed poorly during the Georgia war, and that is also something that the Mistral excels at. However, Baker argues that none of those points would really be gamechangers in the Black Sea, and wouldn’t be reason in and of themselves to buy the Mistral.

Some analysts have postulated that the Mistral will be going to the Black Sea Fleet primarily to threaten Georgia again. Georgia is realistically the only country that Russia could threaten in the Black Sea. Turkey is far more of a naval power than Russia in that region, plus Turkey controls the Bosporus Straits and the Dardanelles for entry into the Black Sea. The Mistral does not fall under to the Montreux Convention, but Turkey could make it difficult for an aviation warship to pass in and out, so Russia may just well elect to keep a Mistral out of the Black Sea. The other countries in the Black Sea are also all NATO members. As Prime Minister Putin has bluntly said, Russia would not need the Mistral to invade Georgia again; Russia‘s army is perfectly capable of executing that task.

As there are already Russian bases in South Ossetia and Abkhazia, air support from the Mistral would likely not be needed. One comment was that the Mistral could rapidly reinforce Georgia in the winter months, when snow and ice would constrain supply movement through the Caucasus and Roki tunnel. Once again, other [transport ships] of the Black Sea Fleet could do this, or Russia could use its airlift capability. A point that Aleksandr Goltz brought up is that the Russians have left tanks and artillery pieces behind in occupied territories to diminish the reliance on moving equipment through the Roki Tunnel, which Georgia would surely try to close in a future conflict.

So it seems the importance of equipment movement may be minimized by planning ahead, however troop reinforcement could be done fastest by aircraft. The one significant benefit a Mistral would bring to the Black Sea fleet would be its command and control capability in a large-scale land operation in Georgia again. However, as Russia accomplished its goals in 2008, it seems unlikely that Russia would again resort to a large-scale invasion, one needing sophisticated command capabilities.

Anyway, the whole paper is well researched, authoritative and clearly written, and is really useful for those interested in this sale and Russia’s naval planning generally.

Grab from the Bug pit (Military an security in Eurasia blog) July 8, 2011 – 4:08pm, by Joshua Kucera

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Signature vendredi pour la vente de deux navires Mistral à la Russie

BPC Mistral

BPC Mistral

SAINT-PETERSBOURG (AFP) – La vente de deux navires de guerre français Mistral à la Russie, objet de négociations depuis des mois, va être signée vendredi au Forum économique de Saint-Pétersbourg, a affirmé l’agence Ria Novosti citant le patron de chantiers navals publics russes.

Selon Ria Novosti, qui indique citer le patron des chantiers OSK Roman Trotsenko, le contrat doit être signé au Forum de Saint-Pétersbourg vers 17H00 locales (13H00 GMT).

Le contrat, d’un montant de plus d’1,1 milliard d’euros, doit être signé par des responsables du chantier français DCNS et du groupe public Rosoboronexport, selon l’agence russe, Ria Novosti.

Un porte-parole du ministère français de la Défense avait annoncé jeudi la signature « imminente » du contrat.

Il avait cependant indiqué que ce contrat concernait la vente à la Russie du « nombre de bâtiments qui était prévu » dans l’accord de principe auparavant conclu, soit quatre au total.

Paris et Moscou avaient annoncé le 26 mai, peu avant l’ouverture du sommet du G8 à Deauville (nord-ouest de la France), la signature d’un « accord définitif » sur la fourniture controversée de ces quatre navires, au terme de délicates négociations sur le prix et les transferts de technologies exigés par les Russes.

Selon le montage industriel confirmé à Deauville, deux exemplaires destinés à la marine russe doivent être construits pour l’essentiel par les chantiers français STX de Saint-Nazaire (ouest), les deux autres en Russie.

Le premier navire, qui sera construit à 80% par STX, devrait être livré en décembre 2013.

Long de 200 m et jaugeant 21.600 tonnes, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral est capable de transporter des hélicoptères, des chars et de nombreuses troupes.

Plus encore que le prix de vente des Mistral et la répartition exacte du contrat entre les industriels des deux pays, la question des transferts de technologie a longtemps retardé la conclusion du contrat.

Moscou exigeait notamment la livraison d’exemplaires dotés de tous les raffinements des systèmes de commandement qui équipent les deux bâtiments déjà en service dans la marine française.

C’est la première fois qu’un pays membre de l’Alliance atlantique doit livrer du matériel militaire « sensible » à Moscou, ce qui a suscité les critiques de Washington, mais aussi celles des pays baltes et de la Géorgie, anciens satellites de Moscou.

© 2011 AFP (Reproduit de puis le site de Libération)

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Baptême de l’Adroit et vente de Mistral se téléscopent

Non seulement, et contrairement à ce qui était annoncé Christine Lagarde n’est pas à DCNS Lorient ce vendredi matin mais le PDG de l’entreprise de construction navale est lui aussi absent.
En effet, Patrick Boissier est aujourd’hui à Saint-Petersbourg afin de finaliser la vente d’un bâtiment de projection et de commandement (BPC) de type Mistral aux Russes, navire conçu par le tandem STX France et DCNS.

 

Isabelle Le Ny - Marraine de l'Adroit

Isabelle Le Ny - Marraine de l'Adroit

Priée de renoncer

Autant dire que la manifestation de ce matin à Lorient a singulièrement perdu de son éclat, sachant que le n° 2 de DCNS, Bernard Planchais, accompagne quant à lui le Ministre de la Défense Gérard Longuet à Cherbourg… Parallèlement, on en sait un peu plus sur les raisons de la tardive défection de Christine Lagarde.

Du fait de ses fonctions de ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, elle aurait été priée de renoncer à son déplacement alors que le président de la République Nicolas Sarkozy doit rencontrer la Chancelière allemande Angela Merkel aujourd’hui à propos de la situation économique de la Grèce.

Il a d’abord été annoncé que ce serait une ingénieure de DCNS qui serait la marraine du bâtiment. Mais il s’agit en fait d’Isabelle Le Ny, 39 ans, qui a été désignée. Elle est entrée comme apprentie à DCNS-Lorient à l’âge de 16 ans. Elle est aujourd’hui technicienne qualité dans le programme du patrouilleur Gowind, construit sur les fonds propres du constructeur naval.

C’est elle qui a été désignée pour être la marraine du navire, baptisé ce vendredi matin sur le site. Elle a remplacé, dans ce rôle, le ministre de l’Economie, Christine Lagarde qui s’est décommandée jeudi soir car elle était retenue à Paris pour préparer la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sur la situation économique en Grèce.

Le baptême du patrouilleur l'Adroit va se faire sans la ministre et sans le PDG de DCNS.

Le baptême du patrouilleur l'Adroit va se faire sans la ministre et sans le PDG de DCNS.

En revanche le chef d’Etat-major de la Marine, l’amiral Pierre-François Forissier était bien là. Il a donné des précisions sur le programme du patrouilleur qui, dès 2012, sera prêté à la Marine nationale pour une durée de trois ans. Après une session d’entraînements de l’équipage, direction l’Océan Indien.

Nous voici rassurés… on pensait Chritine Lagarde invitée à déjeuner chez Bernard Tapie ou retenue à New York pour récupérer les clefs du frigo du bureau de DSK 🙂

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La France vue par les médias russes : Fin du feuilleton Mistral ?

Le Mistral à Saint Peterbourg en 2010

Le Mistral à Saint Peterbourg en 2010

Mistral : où en est le contrat ?

Les médias russes rapportent que le contrat de vente de quatre Bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral français à la marine russe a été discrètement signé à Paris vendredi dernier. L’information a été révélée  samedi par le quotidien français La Tribune.

La source qui connaît bien le déroulement des négociations a confirmé au quotidien Kommersant qu’une délégation de Rosoboronexport a signé le 10 juin à Paris le contrat avec le groupe français DCNS. Les deux premiers porte-hélicoptères seront construits par le  chantier naval de Saint-Nazaire pour un montant de 1,2 milliard d’euros. Les deux autres par OSK, le Groupe unifié de construction navale russe associé à des sous-traitants français. La source a également confirmé l’information diffusée par La Tribune comme quoi les navires seraient équipés du Système d’Exploitation Navale des Informations Tactiques (SENIT 9). Le transfert de ces technologies à la Russie n’est pas prévu.

Les technologies de construction du navire, c’est ce qui avait fait l’objet de très longues négociations entre Moscou et Paris, rappelle le journal. La Russie insistait sur l’inclusion dans le contrat des licences et de la documentation technique pour 980 millions d’euros, alors que la France insistait à son tour sur 1,2 milliard de dollars. Finalement, selon le journal, c’est le prix français qui a été retenu mais à l’exclusion des technologies, ce qui a suscité des réactions négatives dans plusieurs médias russes.

Un accord précède la signature

Mais cela a été précisé plus tard, c’est un protocole d’intention, soit un accord, qui a été signé et non un contrat. « Moscou et Paris ont parafé le contrat sur les Mistral. Il s’agit là d’un document intermédiaire avant la signature du contrat définitif », rapporte Interfax.

« La signature du contrat devrait être officiellement annoncée le 21 juin, à l’occasion de la visite en France du premier ministre russe Vladimir Poutine »,  précise l’Agence RIA Novosti.

Le service de presse de l’agence russe d’exportation d’armements Rosoboronexport a également fait une déclaration spéciale : « Nous tenons à informer en rapport avec les publications dans les médias et les vifs échos suscités par la réalisation du projet d’achat des BPC français Mistal pour la Marine russe, que les négociations sont au stade de finalisation des aspects techniques dans le cadre des accords conclus antérieurement ». Rosoboronexpport refuse catégoriquement de faire des commentaires plus précis.

Le journal Rossiïskaïa gazeta a appris que  les négociations principales se poursuivaient actuellement à Moscou et non pas en France. Elles sont entrées en phase finale et sont très intenses.

Après des négociations houleuses, le débat subsiste

La longue phase des négociations a vraisemblablement pris fin mais le débat qui vise à savoir si la Russie a besoin de ces navires et pourquoi les conditions du contrat n’incluent pas le transfert de technologies de fabrication à la patrie russe, se poursuivra encore longtemps.

« Cette acquisition doit nous donner plaine satisfaction », indique une source de  Kommersant au ministère de la Défense. L’achat de navires de cette classe aidera à renforcer la Marine nationale.

Igor Korotchenko, expert en questions militaires et rédacteur en chef de la revue Natsionalnaïa oborona (Défense nationale), s’en prend à cette opinion dans les pages de Rosbalt.

« Le fait que la Russie se voir refuser l’achat de technologies vide dans une grande mesure le contrat de son sens. Nous disposons des navires de combat prêts à l’emploi mais nous sommes incapables de les fabriquer chez nous. Il faut aussi comprendre que Sarkozy ne peut pas agir au mépris des procédures imposées par l’OTAN. La France a certaines contraintes en ce qui concerne le transfert de technologies, surtout s’agissant des systèmes sophistiqués », a-t-il souligné.

Extrait de la Voix de la Russie

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