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Mission Jeanne-d’Arc. Départ de Toulon en 2012

Mission Jeanne-d'Arc. Départ de Toulon en 2012. Brest n'est plus le port de départ naturel de la mission Jeanne-d'Arc. Les amoureux de la Jeanne s'apprêtaient pourtant à fêter le 100e anniversaire du premier départ de Brest. (Photo d'archives Le Télégramme)

Mission Jeanne-d'Arc. Départ de Toulon en 2012. Brest n'est plus le port de départ naturel de la mission Jeanne-d'Arc. Les amoureux de la Jeanne s'apprêtaient pourtant à fêter le 100e anniversaire du premier départ de Brest. (Photo d'archives Le Télégramme)

Brest perd un départ de tour du monde, et pas des moindres, puisque la mission Jeanne-d’Arc s’ébranlera,en mars2012,de Toulon. Il fallait s’y attendre.

 

Le précédent chef d’état-major de la Marine, Pierre-François Forissier, avait pourtant rappelé son attachement à la mission Jeanne-d’Arc, qui sert à l’ultime mise en situation des futurs officiers de Marine. Il avait rappelé l’importance symbolique de faire partir les élèves de Brest, à quelques encablures de leur école enracinée à Lanvéoc-Poulmic. Cela faisait presque 100 ans que les officiers-élèves partaient de Brest, près d’un siècle que les scènes touchantes sur les quais faisaient de Brest le port départ des plus belles circumnavigations militaires.

Logique comptable

Mais c’est vrai qu’en perdant le porte-hélicoptères en 2010 et en sollicitant les bâtiments de projection et de commandement (BPC) toulonnais, Brest s’imposait moins comme port de départ. Au-delà du symbole, faire remonter un navire de Toulon pour le faire repasser deux semaines plus tard au même endroit se justifie difficilement sur le plan comptable. La Marine avait pourtant effectué la manip’ l’année dernière en expliquant qu’un navire, quel que soit son trajet, est occupé à la mer de la même façon. Mais, cette année, la livraison du BPC Dixmude à la Marine, alors qu’il n’est toujours pas admis au service actif, bouscule les plans. Lenavire doit enchaîner une série de mises en situation et devra procéder à la qualification opérationnelle de l’équipage, avant de s’en aller. Ce n’est qu’à l’issue de cette campagneque le BPC sera admis auservice actif.

Un départ de moins

En faisant appel aux BPC toulonnais, la nouvelle n’est pas si étonnante que cela. Mais, pour la ville de Brest, la décision est dure à encaisser. En termes d’image et de rayonnement, le départ de la mission Jeanne-d’Arc est toujours un coup de projecteur valorisant, dans un contexte où la ville accentue ses efforts pour attirer les tourdumondistes de tout poil. Brest, ville de départ, fenêtre ouverte sur le monde! Avec ce départ de Toulon, le 5 mars, la mission Jeanne-d’Arc perd une partie de son âme. La frégate Georges-Leygues appareillera toujours de Brest, le 27 février, alors que le retour de la mission pour les deux navires est, pour le moment, prévu à Brest. On se souvient, l’année dernière, que les élèves avaient été débarqués à Toulon et que la mission s’était achevée à Brest sans marquer le coup.

Cent ans cette année

Que reste-t-il de la Jeanne-d’Arc et son esprit? Pour Jean-Jacques Messager, président des anciens marins de la Jeanne, le coup est dur mais les mots sont, comme d’habitude, des plus choisis. «C’était prévisible, en ces temps de restrictions budgétaires. Il faut une douzaine de jours pour faire l’aller-retour (avec trois jours de ravitaillement à Brest). Mais c’est dommage, alors que le premier départ de la Jeanne à Brest (le croiseur-cuirassé) a eu lieu en 1912, il y a pile 100 ans».

Article de Stéphane Jézéquel du 29 décembre 2011 – Le Telegramme

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Le BPC Dixmude et la FASM Georges Leygues formeront le groupe Jeanne d’Arc 2012

Arrivée du BPC Dixmude à Toulon le 13 juillet 2011 - © Marine nationale / JM Casanova

Arrivée du BPC Dixmude à Toulon le 13 juillet 2011 - © Marine nationale / JM Casanova

Partir loin, longtemps, en mission et en équipage, telle est la devise de la Mission Jeanne d’Arc 2012. Cette mission de formation constitue le premier déploiement de longue durée ainsi que le premier contact avec les opérations pour les officiers élèves de l’École navale et de l’École des officiers du commissariat de la Marine. Cette formule de formation au sein du groupe Dixmude / Georges Leygues offre la possibilité aux officiers élèves de découvrir, dès leurs études, l’interarmées et l’amphibie qui sont deux des enjeux stratégiques majeurs de l’environnement actuel.

Après le Tonnerre et le Mistral , c’est au Dixmude de prendre la relève de ses aînés pour assurer la Mission Jeanne d’Arc, profitant ainsi d’un déploiement multifacettes gagnant-gagnant. En effet, la Mission Jeanne d’Arc 2012 est l’occasion idéale de réaliser les essais en eaux chaudes dans l’océan Indien et en Atlantique sud du Dixmude (la phase 2 de la vérification des capacités militaires) , d’entraîner le groupement tactique de l’armée de terre aux opérations amphibies, de participer aux opérations dans les zones de déploiement du groupe et évidemment de former les officiers élèves de l’École navale et de l’École des officiers du commissariat de la Marine.

Le départ de la Mission Jeanne d’Arc est prévu début mars 2012, de Toulon.

Extrait du site Marine Nationale – Mise à jour : 20/12/2011 10:01

Frégate anti-sous-marine Type F 70 © Marine nationale - © Marine nationale

Frégate anti-sous-marine Type F 70 © Marine nationale - © Marine nationale

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Le groupe Jeanne d’Arc 2012 avec le Dixmude et le Georges-Leygues

L 9014 Dixmude

L 9014 Dixmude

Le BPC Dixmude et la FASM Georges Leygues formeront le groupe Jeanne d’Arc 2012 dont le départ est prévu début mars 2012, de Toulon. C’est ce qu’annonce la Marine nationale sur son site. La Royale précise que « la Mission Jeanne d’Arc 2012 est l’occasion idéale de réaliser les essais en eaux chaudes dans l’océan Indien et en Atlantique sud du Dixmude (la phase 2 de la vérification des capacités militaires), d’entraîner le groupement tactique de l’armée de terre aux opérations amphibies, de participer aux opérations dans les zones de déploiement du groupe et évidemment de former les officiers élèves de l’École navale et de l’École des officiers du commissariat de la Marine.« 

 

L’an dernier, 135 éleves avaient embarqué sur le BPC Mistral. 2012 marquera la 3ème édition de la « mission Jeanne d’Arc » avec un BPC et une frégate d’accompagnement.

Extrait du blog « Lignes de Défense » de Philippe Chapleau

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Jeanne d’Arc fait une première infidélité à Brest

Pour la première fois en cent ans, le traditionnel départ n'aura pas lieu à Brest mais à Toulon.

Pour la première fois en cent ans, le traditionnel départ n'aura pas lieu à Brest mais à Toulon.

Le groupe école des officiers élèves de la Marine partira de Toulon en mars, à bord du BPC Dixmude et de la frégate Georges Leygues. Brest était le port de départ depuis 100 ans !

 

Le départ de la mission Jeanne d’Arc est prévu « début mars 2012, de Toulon », selon la Marine nationale. Il s’agit du stage d’application à la mer des futurs officiers de Marine. Tous les ans, ils sont environ 130 à embarquer ainsi aux côtés de marins et officiers aguerris, pour répéter les exercices de commandement des manœuvres. En 2012, pendant quatre mois et demi, ils navigueront en océan Indien et océan Atlantique sud.

«Question de bon sens»

Pour Brest, c’est un premier rendez-vous manqué. Depuis cent ans les départs de missions école Jeanne d’Arc se sont fait de Brest. Mais le navire Jeanne d’Arc est désarmé depuis 2010. Et c’est le BPC Dixmude, basé à Toulon, qui prend la relève. Conçu par DCNS et construit à Saint-Nazaire par STX, ce bâtiment de 200 mètres sera livré à la Marine début 2012. À Toulon depuis juillet, « il doit s’entraîner avant son départ et ne pourra pas remonter à Brest », explique la Marine nationale.

« C’était à prévoir », a déclaré Jean-Jacques Messager, président de l’association des anciens de la Jeanne. « On aurait préféré Brest. Mais c’est une question de bon sens aussi ».

Engagement moral de la Marine

Depuis deux ans, pour préserver les symboles, la Marine a gardé le nom Jeanne d’Arc pour le groupe école (le BPC et la frégate qui l’accompagne). Aussi, « le chef d’état-major de la Marine s’est engagé moralement à effectuer les départs ou arrivées à Brest », rappelle Marine Monjardé, officier de presse au Sirpa Marine. « Pour le symbole et le rayonnement économique, la Ville de Brest y tient beaucoup, répondait l’amiral Forissier au printemps dernier. L’École navale se trouve à Brest. Par ailleurs, la place est plus contrainte à Toulon pour les cérémonies familiales. » Les principaux élèves sont effectivement ceux de l’Ecole navale à Lanvéoc-Poulmic, même si le stage touche aussi quelques éléments de l’école du commissariat de Marine, de l’école d’administration des Affaires maritimes, de l’école du service de santé des Armées, de Saint-Cyr, et une dizaine d’étrangers.

Moins de familles sur les quais

Depuis les années 1960, ces départs et arrivées, reportés de la Penfeld à Lanninon n’étaient déjà plus visibles du grand public. Mais les familles des marins y assistaient par dizaines, donnant lieu à de larges couvertures médiatiques d’embrassades et de mouchoirs agités. Plusieurs ministres et présidents y ont participé. Sans la « vraie » Jeanne, l’intérêt s’est émoussé. Une centaine de personnes seulement étaient au départ en 2010. En 2011, il n’y a même pas eu de cérémonie de retour, les élèves ayant débarqué de façon anticipée à Toulon.

Toutefois, le lien n’est pas complètement rompu entre Brest et la Jeanne. Les missions économiques menées par les élus, chefs d’entreprises et universitaires perdurent depuis 1992, en profitant d’une escale du groupe école (Émirats arabes unis l’an dernier). Et la Marine l’assure : cette année, « le retour se fera à Brest, fin juillet ».

Plus de navire-école dédié

Un navire-école de la Marine existait à Brest depuis 1864. Jean Bart, Donawerth, Renommée, Flore, Iphigénie et Duguay-Trouin se sont succédé dans cette mission. Dès 1912, le stage, appelé « croisière » puis « campagne » s’est fait à bord d’un bâtiment nommé Jeanne d’Arc (1). D’abord sur un croiseur cuirassé, puis sur un croiseur-école et enfin sur le fameux porte-hélicoptères, désarmé en 2010. Économies obligent, alors que la dernière Jeanne était en fin de vie (46 campagnes !), la Marine a choisi qu’il n’y aurait plus de navire spécialement dédié à la formation, mais que le stage aurait lieu de façon tournante, sur un bâtiment opérationnel.

Des BPC basés à Toulon

Les Bâtiments de projection et de commandement (BPC), ont pris le relais de la Jeanne. Tonnerre en 2009, Mistral en 2010, ce sera le Dixmude en mars prochain. Tous basés dans le port méditerranéen.

Dès lors, même si la conserve, la frégate accompagnatrice du groupe école Georges Leygues, est encore basée à Brest, la ville a perdu un lien direct naturel avec ces grands voyages autour du monde. Les 180 familles de marins du BPC sont toulonnaises. Elles étaient 450 à Brest pour la Jeanne.

Depuis le départ des porte-avions dans les années 1970, la flotte de surface a glissé vers Toulon, laissant à Brest la spécialité des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE).

Plus de 700 personnes en mission

Le groupe école compte environ 130 élèves, deux équipages de 195 personnes sur le Georges Leygues et 180 personnes sur le BPC. L’an dernier, il avait embarqué environ 200 militaires de l’armée de terre pour des exercices interarmées.

Voir la vidéo du dernier retour à Brest de la Jeanne en 2010.

(1) L’Edgar Quinet a peu de temps pris le relais à la fin des années 1920. Et une coupure dans la formation a eu lieu pendant la seconde guerre mondiale.

 

Extrait de Ouest-France du mercredi 27 décembre 2011

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L’Adroit achève sa mise en condition opérationnelle

L'Adroit à Toulon

L'Adroit à Toulon

Rentré hier après-midi à Toulon, le patrouilleur de haute mer L’Adroit a achevé une semaine de mise en condition opérationnelle. Prototype de la nouvelle gamme de PHM/OPV et corvettes de la gamme Gowind, le bâtiment, propriété de DCNS, qui l’a réalisé sur fonds propres, a été mis à disposition de la Marine nationale le 20 octobre pour une période de trois ans. Pris en main par son équipage, L’Adroit a quitté Lorient, où il a été construit, pour rejoindre Toulon le 24 novembre et être intégré à la Force d’Action Navale (FAN). Depuis, le PHM et son équipage ont donc subi un stage de mise en condition opérationnelle (MECO) dans le cadre de leur montée puissance, en vue d’une admission au service actif de L’Adroit au premier trimestre 2012. Le bâtiment réalisera ensuite ses premières missions opérationnelles. Celles-ci devraient intervenir en Méditerranée à partir du mois de mars. D’ici là, le second équipage du patrouilleur se sera formé aux côtés du premier équipage, les deux groupes d’une trentaine de marins devant se relever tous les quatre mois pour armer L’Adroit (le second équipage doit prendre le patrouilleur en main au mois d’avril).

 

Déploiement prévus en Méditerranée et en Afrique

Au printemps, L’Adroit effectuera donc ses premières missions en Méditerranée, un déploiement classique qui permettra aux marins d’éprouver leur nouvelle plateforme, longue de 87 mètres pour un déplacement de plus de 1400 tonnes, et de vérifier que le concept développé par DCNS répond aux besoins de la Marine nationale. A l’issue de cette phase, un déploiement est prévu au second semestre vers les côtes africaines. Ce voyage aura notamment une consonance commerciale puisque L’Adroit se rendra jusqu’en Afrique du sud pour une importante mission de représentation, DCNS proposant des Gowind à la marine sud-africaine. Il est ensuite question, pour 2013, de déployer le PHM en océan Indien, où il pourrait participer aux opérations de lutte contre le terrorisme, la piraterie et les trafics illicites, tout en poursuivant sa fonction de vitrine flottante au profit des industriels impliqués dans le programme, connu chez DCNS sous le nom d’Hermes.
A suivre, des photos réalisées sur L’Adroit par Jean-Louis Venne, qui permettent de compléter celles que nous avions diffusés en octobre suite à un reportage réalisé à bord.

 

Nouveaux matériels attendus

Le début d’année sera également consacré à la réception de nouveaux équipements. Ainsi, en janvier, une embarcation rapide ZH935 arrivera à Toulon. Dérivé de la future ECUME (ZH930) des commandos marine, ce bateau de 9.3 mètres, capable d’atteindre la vitesse de 47 noeuds, est prêté par Zodiac. Après une première campagne d’appontages et de décollages réalisés au large de Lorient en novembre, L’Adroit va également voir revenir à son bord le drone aérien Camcopter S-100, mis à disposition par le groupe autrichien Schiebel. Quant à l’artillerie, actuellement constituée d’un affût manuel de 20mm, les discutions se poursuivent entre DCNS et Nexter, afin que ce dernier mette à disposition un système Narwhal, canon télé-opéré de 20mm qui équipera les nouvelles frégates multi-missions (FREMM) de la Marine nationale.

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DCNS prévoit de livrer le premier Mistral russe fin 2014

La plate-forme du navire doit être adaptée aux spécificités russes afin de pouvoir accueillir les hélicoptères Kamov. Crédit : Kamov

La plate-forme du navire doit être adaptée aux spécificités russes afin de pouvoir accueillir les hélicoptères Kamov. Crédit : Kamov

Le leader du naval militaire a débuté le transfert de technologie au chantier de l’amirauté de Saint-Pétersbourg.

 

 

 

 

Signé en juin, le contrat de livraison de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) à la marine russe, pour plus de 1 milliard d’euros, vient d’entrer en vigueur. Sa mise en œuvre pérennise 1000 emplois sur quatre ans à Saint-Nazaire chez STX, en charge de la coque, et chez DCNS, maître d’œuvre et fournisseur du système de missions de ces gros navires multifonctions de 21.500 tonnes. Thales livre pour sa part les ­systèmes de communication, notamment les radars.

Moscou a versé le premier acompte début novembre. Et la construction a débuté. «Nous travaillons sur l’adaptation de la plate-forme du navire aux spécificités russes, en particulier aux conditions climatiques et de navigation plus rudes avec par exemple le dégivrage partiel du pont d’envol. Afin d’accueillir les hélicoptères Kamov à double rotor, les hangars seront plus hauts que sur les bâtiments français», explique Yves Destefanis, directeur du programme BPC russes chez DCNS.

Au total, 40% de la coque seront sous-traités au chantier de l’amirauté de Saint-Pétersbourg, propriété du holding OSK. Il sera responsable de la fabrication de l’arrière du navire à partir des plans transmis par STX qui enverra sur place quelques-uns de ses spécialistes. STX fabriquera la partie avant du bâtiment et prendra livraison en Russie de la coque arrière qui sera remorquée jusqu’à Saint-Nazaire pour l’assemblage final.

«Couteau suisse» de la mer

Parallèlement, DCNS a débuté le transfert de technologie qui comporte trois volets. Le leader européen du naval militaire enseignera aux Russes les méthodes de construction moderne de bâtiments de surface qu’ils pourront réutiliser pour d’autres navires. «Ces techniques utilisées par tous les chantiers modernes permettent de gagner en efficacité», explique Yves Destefanis. Les autres volets concernent les systèmes de communication et de traitement de l’information.

DCNS prévoit de livrer le premier BPC fin 2014 et le second fin 2015. Dès lors la marine russe sera dotée de bâtiments jumeaux du Mistral et du Tonnerre -le Dixmude, le 3e BPC français sera livré début 2012- en service dans la marine française. «Porte-hélicoptères, bateau amphibie, navire de transport, hôpital flottant, centre de commandement… Le BPC, c’est le couteau suisse de la mer mais il a un plus: on peut utiliser plusieurs lames en même temps», témoigne le capitaine de vaisseau Gilles Humeau, ex-pacha du Mistral.

Désormais s’ouvre une nouvelle phase de négociations. La Russie a pris une option pour deux BPC supplémentaires dont la coque doit être intégralement construite en Russie. Après ce premier contrat à l’international et l’intervention en Libye où le Mistral et le Tonnerre ont donné «pleine satisfaction», d’autres marines s’intéressent au BPC.

Extrait du Figaro Economie

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Camcopter S-100 – Convincing First Flights Onboard New French Navy OPV L’Adroit

The Camcopter S-100 lifts off the rear deck of the French Navy OPV L’Adroit during initial compatibility trials earlier this month. (Schiebel photo)

The Camcopter S-100 lifts off the rear deck of the French Navy OPV L’Adroit during initial compatibility trials earlier this month. (Schiebel photo)

VIENNA — Schiebel’s Camcopter S-100 Unmanned Air System (UAS) has once again successfully proven its highly efficient maritime capability, this time onboard the new Gowind class OPV (Offshore Patrol Vessel), L’Adroit, built by DCNS and handed over to the French Navy in October 2011.

Operating at the cutting edge of technology, the S-100 successfully completed a series of flights and trials onboard the L’Adroit OPV at the beginning of November, under the command and control of the French Navy. L’Adroit is believed to be the first ship ever to be specifically designed to operate Unmanned Vehicles and has been fitted out to operate the maritime proven Camcopter S-100. Thanks to its modular system architecture, the unmanned helicopter could be easily managed.

« With the unmanned airborne system it is possible to gather information without tiring the crew and without exposing the crew towards an enemy and / or bacteriological and / or chemical hazards or also to act as communication relay. » said DCNS OPV Manager Mr. Denis Menage.

During the four days of operation in the Bay of Biscay, the Camcopter carried out eleven flights and 89 deck landings using a harpoon developed by Schiebel. As part of the trials, the S-100 used its electro-optical and infrared sensors to identify exercise potential threats such as small boats. It was shown that the UAS significantly increases the capability of the ship and the missions conducted during the trials demonstrated its high potential for surveillance, harbour and costal patrol, environmental protection, intelligence gathering, drug interdiction, anti-piracy tasks, as well as supporting search & rescue operations.

« This versatile and very capable UAV can fly a complex mission as planned, without any direct interaction from the operator it is fully automatic. Its positioning systems (a combination of GPS and inertial measurement) guarantee precise navigation and stability, necessary conditions for the accurate landing on a moving platform at sea,” a naval spokesman supplemented.

We believe that embarking a tactical rotary UAS such as the Camcopter S-100 onboard such a ship will provide a step-change in its surveillance and reconnaissance capability in the future. The missions conducted during these trials aptly illustrate this enormous potential. Given the fact that many Navies seem to be focusing more on procuring smaller ships for future operations, coupled with the fact that indigenous manned helicopters are often too expensive, opens the door for UAS, such as the S-100.

This potential capability gap in terms of intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) is where the S-100 fits in. commented Neil Hunter, Sales Director for Schiebel and retired Naval Commander.

Schiebel s Camcopter S-100 Unmanned Air System (UAS) is a proven capability for military and civilian applications. The Vertical Takeoff and Landing (VTOL) UAS needs no prepared area, supporting launch or recovery equipment. It operates day and night, under adverse weather conditions, with a beyond line-of-sight capability out to 200 km, both on land and at sea.

The S-100 navigates via pre-programmed GPS waypoints or is operated with a Pilot Control Unit. Missions are planned and controlled via simple point-and-click graphical user interface and high definition payload imagery is transmitted to the control station in real-time. Using « fly-by-wire » technology controlled by a triple-redundant flight computer, the AV can complete its mission automatically.

Its carbon fiber and titanium fuselage provides capacity for a wide range of payload/endurance combinations up to a service ceiling of 18,000 ft and, in the standard configuration, carries a 75 lbs/34kg payload for over 6 hours.

Founded in 1951, the Vienna-based Schiebel Group of companies focuses on the development, testing and production of state-of-the-art mine detection equipment and the revolutionary Camcopter S-100 Unmanned Air System (UAS). With headquarters in Vienna (Austria), Schiebel now maintains production facilities in Wiener Neustadt (Austria), and Abu Dhabi (UAE), as well as offices in Washington DC (USA), and Phnom Penh (Cambodia).

Extrait de Defense&aerospace.com (Source: Schiebel; issued Nov. 29, 2011)

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DCNS « offre » L’Adroit à la Marine nationale

L'Adroit à Toulon

L'Adroit à Toulon

Livré jeudi, le patrouilleur a été conçu et réalisé sur les fonds propres de DCNS, qui le prête pour trois ans à la Marine nationale. Les deux parties trouvent leur intérêt dans cet arrangement

 

Depuis jeudi après midi, le port militaire de Toulon compte un nouveau venu : L’Adroit. Gris comme la grande majorité des bateaux de guerre, furtif comme ses grandes sœurs, les frégates Surcouf, Courbet et Aconit, qui l’entourent de part et d’autre de l’appontement Milhaud 4, cet Offshore Patrol Vessel (OPV) passerait presque inaperçu. C’est sans compter sa mâture unique – sorte d’entonnoir inversé – qui offre une couverture radar sans masque et sa passerelle panoramique sur 360°.

Trois ans de prêt

Mais la principale particularité de ce navire flambant neuf est ailleurs. «Ce bateau a été conçu et réalisé sur les fonds propres de DCNS qui le prête pendant trois ans à la Marine nationale», explique Bernard Sans, le directeur de DCNS Services Toulon. Un arrangement « gagnant-gagnant », pour reprendre une expression à la mode dans le milieu des affaires.

Pour DCNS, c’est un investissement, certes. Mais, du coup, son OPV est un bateau bien réel, qui navigue et pas uniquement un joli dessin de plus dans un catalogue. Pour le vendre à des pays étrangers qui n’ont pas une marine de premier rang, c’est tout de même plus facile. Surtout s’il est « sea proven ». Autrement dit : testé et approuvé par la Marine nationale française.

Qualités nautiques affirmées

Pour cette dernière, c’est tout bénéfice. Sans dépenser un centime, elle dispose d’un nouveau bâtiment qui se veut parfaitement adapté aux missions de l’action de l’état en mer : surveillance des approches maritimes, surveillance des pêches, lutte contre les trafics illicites et même lutte contre la piraterie.

Pour l’heure, les premières impressions sont bonnes. «La navigation entre Lorient et Toulon nous a donné une bonne idée des qualités nautiques du bateau. J’ai des souvenirs plus douloureux des avisos… Le système de stabilisation – deux cuves transversales à l’intérieur desquelles se déplacent quarante tonnes d’eau – est apparemment efficace», commente le capitaine de frégate Loïc Guyot, commandant de L’Adroit depuis le 21 octobre dernier.

Pour autant, l’OPV n’est pas encore prêt à se lancer à la chasse aux narcos et autres flibustiers des temps modernes. «Avant d’être admis au service actif, probablement en début d’année prochaine, L’Adroit doit effectuer son stage de mise en conditions opérationnelles. Pour les premières missions, dans un premier temps en Méditerranée, il faudra attendre février 2012», confie le « pacha ». Entre-temps, le patrouilleur hauturier aura perfectionné sa rampe de mise à l’eau rapide des embarcations de commando.

Extrait de Var-Matin. Publié le lundi 28 novembre 2011 à 07h16

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L’arrivée de l’Adroit à Toulon en images

Arrivée de L'Adroit à Toulon

Arrivée de L'Adroit à Toulon

Le patrouilleur L’Adroit a rejoint son nouveau port d’attache de Toulon hier dans l’après-midi, en provenance de Lorient, son port de construction. Accueilli par deux remorqueurs de la Marine qui l’ont salué avec leur canon à eau, l’Adroit a rejoint son quai en fin d’après-midi.
Commandé par le capitaine de frégate Loïc Guyot, à la tête d’un équipage de 32 hommes, le nouveau patrouilleur français, construit sur fonds propres par DCNS dans le cadre du programme Hermès, a été mis à disposition de la Marine nationale pour une durée de trois ans. Après son arrivée à Toulon et une période de prise en main et d’entrainement, L’Adroit effectuera l’an prochain des missions au profit de d’Action de l’Etat en Mer en Méditerranée (surveillance maritime, police des pêches, narcotrafic, lutte contre l’immigration clandestine…). Un déploiement au large des côtes africaines est également envisagé. Puis, en 2013, L’Adroit devrait être envoyé en océan Indien, où il participera notamment à la lutte contre la piraterie. Prototype de la nouvelle gamme de patrouilleurs hauturiers (Offshore Patrol Vessel – OPV) et corvettes de la gamme Gowind, conçue par DCNS, L’Adroit mesure 87 mètres de long et affichera un déplacement d’un peu plus de 1400 tonnes. Pouvant embarquer 27 passagers (dont des commandos), il pourra mettre en oeuvre deux embarcations rapides par le tableau arrière, ainsi qu’un hélicoptère (plateforme pour un appareil de 10 tonnes et abri pouvant accueillir une machine de 5 tonnes) et un drone aérien Camcopter S-100.

Arrivée de L'Adroit à Toulon

Arrivée de L'Adroit à Toulon

Arrivée de L'Adroit à Toulon

Arrivée de L'Adroit à Toulon

Arrivée de L'Adroit à Toulon

Arrivée de L'Adroit à Toulon

Arrivée de L'Adroit à Toulon

Arrivée de L'Adroit à Toulon

Arrivée de L'Adroit à Toulon

Arrivée de L'Adroit à Toulon

Arrivée de L'Adroit à Toulon

Arrivée de L'Adroit à Toulon

Arrivée de L'Adroit à Toulon

Arrivée de L'Adroit à Toulon

Extrait de Mer&Marine du 25 novembre 2011

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Toulon devient le port d’attache de L’Adroit

PH L'Adroit

PH L'Adroit

Le 24 novembre 2011, le patrouilleur hauturier L’Adroit , destiné à des missions de sauvegarde maritime, a rejoint Toulon son port d’attache. Doté d’un nombre important d’innovations, le navire construit par DCNS et mis à disposition de la Marine nationale pour 3 ans va démonter dans les prochains mois l’étendue de ses qualités.

Au cours de ces trois prochaines années, la Marine nationale va éprouver le navire, conçu pour assurer des missions de sécurité maritime actuelles et émergentes : surveillance des pêches, lutte contre les trafics de drogue, préservation de l’environnement, aide humanitaire, recherche et sauvetage en mer.

Fort de deux équipages évoluant en alternance tous les 4 mois, L’Adroit aura une grande disponibilité à la mer, avec 220 jours passés en opérations par an.

Mesurant 87 mètres, le patrouilleur hauturier Gowind L’Adroit a une autonomie de 8 000 milles nautiques. Il peut rester plus de 3 semaines en haute mer, atteindre une vitesse de 21 nœuds et accueillir un hélicoptère et des drones. Il ne requiert qu’un équipage réduit de 30 personnes et peut transporter en plus une trentaine de passagers.

Les navires de la famille Gowind présentent d’importantes innovations au service des marines, des commandos et des gardes-côtes : la visibilité sur 360° depuis la passerelle, une mâture unique pour une couverture radar à 360°, la mise en œuvre discrète et en sécurité en moins de 5 minutes d’embarcations rapides, l’exploitation de drones aériens et de surface…

Cette gamme de navires Gowind bénéficie également de l’expertise de DCNS dans les systèmes d’information et de commandement. Les bâtiments de la gamme Gowind permettent ainsi une surveillance étendue de l’espace maritime et la détection automatique de comportements suspects. Celle-ci est réalisée grâce à la mise en réseau des communications entre les navires présents sur la zone et les centres à terre.

L'Adroit devant Toulon

L'Adroit devant Toulon


Site Marine Nationale le 25/11/2011 à 14:44

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