Archive | Charles de Gaulle

En route pour la Syrie ?

27 août 2013 à 10h30 : Pour Challenges, c’est clair  ! Alors que Damas promet des surprises en cas d’aggression.

L’Etat-Major dément mais déjà en France la guéguerre MN/Ada est en marche.

Du côté US, malgré une opinion publique défavorable, le secrétaire d’Etat à la défense Chuck Hagel (qui a téléphoné à Jean-Yves Le Drian ce matin) confirme qu’ils sont prêts :  U.S. forces ready to strike Syria if ordered.

15h 30 Laurence Haïm annonce qu’à Washington des rumeurs annoncent que  « les frappes de missiles pourraient commencer dès ce Jeudoi et durer 3 jours« .

Quoi qu’il arrive sans MdCN la France sera encore une fois un peu à poil … et les premières frappes aériennes ne seront pas sans risque.

16h10 : NBC confirme. Sortez les parepluies, il va pleuvoir du TLAM (Tomahawk Land Attack Missile) BGM-109A Tomahawk  !

Missile strikes against Syria could be launched “as early as Thursday,” senior U.S. officials said Tuesday as the White House intensified its push toward an international response to the suspected use of chemical weapons.

The “three days” of strikes would be limited in scope, and aimed at sending a message to Syria’s President Bashar Assad rather than degrading his military capabilities, U.S. officials told NBC News.

Pendant ce temps là, la Ligue arabe réunie au Caire condamne les cimes haineux de la Syrie et l’usage de gaz toxique. A noter que le Liban, l’Algérie et l’Irak se désolidarisent partiellement.

Et les experts UK sont plus que dubitatifs : Don’t start what you can’t finish !

17h00 : en tout cas, via son site Michel Goya n’affiche pas non plus la plus grande sérénité par rapport à une éventuelle intervention  : objectifs flous, opinions publiques échaudées, plans d’actions multiples mais risqués … Conclusion sans équivoque :

S’engager militairement en Syrie, c’est s’engager dans un conflit aussi complexe et mouvant que celui du Liban à partir de 1975. Cela ne signifie pas qu’il faille y renoncer mais qu’il faut bien comprendre que le faire avec timidité, c’est s’assurer à terme de subir de sévères humiliations.

17h30 En france, F. Hollande répète que « le massacre de Damas ne peut rester sans réponse » et qu’il réunira un Conseil de défense le 29/08

Alors que selon al Jazeera la Russie évacue son personnel et ses ressortissants de Syrie.

 

28 août 15h00 : Pas grand chose de neuf. En France c’est l’habituelle chamaillerie entre les « Va-t-en guerre » et les « Bisounours ». Les grands professionnels spécialistes de l’expertise confirment  ques des armes chimiques ont bien été utilisées. Ca nous rassure on croyait qu’on les avait retrouvés morts la bave aux lèvres suite au visionage des dernières frasques de Nabila dans les Anges de la téléréalité. Reste à savoir lequel des camps les a utilisé sanchant qu’ils son à peu près aussi givrés les uns que les autres.

En tout état de cause, le président de la république convoque le Parlement le 4 septembre pour « trouver la riposte appropriée« .

Un très bon papier sur le sujet par Raillane : http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/2013/08/28/que-ferait-brian-boitano/

Les britons regrettent un peu plus leurs coupes budgétaires : http://www.thinkdefence.co.uk/2013/08/type-45-destroyer-time-fit-strike-launchers/ qui font qu’ils sont à peu près dans la même situation que nous.

L’Europe est aussi unie que d’habitude puisque les italiens et norvégiens assurent qu’ils ne feront rien sans mandat de l’ONU.

17h30 : Les forces armées turques ont été placées en état d’alerte et prendront toutes les mesures nécessaires pour protéger les intérêts nationaux face à toute menace venant de Syrie, a annoncé aujourd’hui le chef de la diplomatie d’Ankara, Ahmet Davutoglu.

20h30 : Londres indique qu’il n’y aura pas d’action militaire avant les résultats du rapport de l’ONU

23h00 : impasse au Conseil de sécurité de l’ONU. Les membres permanents du Conseil de sécurité ne sont pas parvenus à s’accorder sur une résolution britannique justifiant une action armée en Syrie. Les ambassadeurs russe et chinois ont quitté la salle où se tenaient ces consultations à huis clos au bout d’une heure et quart.

 

29 août 2013 : Obama a annoncé dans la nuit (heure française)  qu’il n’avait pas pris sa décision et la France fait appareiller le Chevalier Paul.

Initialement annoncé pour ce jour, le début des opérations  militaire pourrait profiter d’une  « fenêtre de tir »  entre le 2 et le 4 septembre avant que ne débute le sommet du G20 à Saint-Pétersbourg. 

La Russie envoie deux bâtiments croiser au large de la Syrie dont le croiseur lance missiles Moskva. Belle revue navale en perspective.

C’est calme non ? Nos dirigeants tergiversent, temporisent … et si finalement il ne passait rien. Il s’est quand même bien fait gronder Bachar… On va peut être se limiter à une cyberguéguerre et faire tomber le site de la Syrian Electronic Army. @AbouDjaffar fulmine : »Après tant de déclarations guerrières et de fuites organisées dans la presse, si rien ne se passe… #Bouffons #Syrie #Petitsbras« 

23h30 : Cameron loses war vote in British Parliament. Les britanniques ne seront les caniches personnes sur ce coup là car le Parlement ne veut pas d’une intervention militaire et vote contre le projet de Cameron.

 

30 août 2013

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Le Charles de Gaulle à nouveau disponible

ben oui… ça mérite bien un (long) post 🙂


(© cecmed)

La fin de l’IPER (Indisponibilité périodique pour entretien et réparation) a été prononcée lundi 1er décembre, au terme de 15 mois de travaux à bord. Soit 2,5 millions d’heures de travail – la moitié effectuée par l’équipage et l’autre par DCNS et ses sous-traitants, précise la Marine. Les éléments combustibles des chaufferies nucléaires ont notamment été changés. L’équipage et le Groupe aérien embarqué vont pouvoir reprendre leurs entraînements.

Communiqué de la Marine:
Conformément à ses engagements contractuels, DCNS a signé avec le service du soutien de la flotte (SSF) le 1er décembre 2008 la fin de mise à disposition du porte-avions Charles de Gaulle , marquant la fin de son indisponibilité périodique pour entretien et réparation (IPER).
Après 15 mois, soit 2.5 millions d’heures de travail, dont la moitié a été effectuée par le bord et l’autre moitié par DCNS et ses sous-traitants, le porte-avions achève son IPER et entre dans la phase de remontée en puissance.

à nouveau dispo ...

à nouveau dispo ...

Ainsi, jusqu’au printemps 2009, l’équipage va se ré-entraîner. Le groupe aérien embarqué va mener une campagne de qualification de ses pilotes, et le porte-avions va mener des campagnes de qualification de l’ensemble de ses personnels de pont d’envol, du central opérations et de la passerelle. Ces qualifications seront obtenues suite à la réalisation/réussite d’exercices dont la difficulté sera croissante.

Cette IPER a permis de redonner du potentiel à l’ensemble des installations du porte-avions, notamment ses chaufferies nucléaires avec le changement des éléments combustibles. Elle a également permis de moderniser le navire, avec entre autre une évolution des systèmes d’information et de commandement (installation de Syracuse III), ainsi qu’une adaptation aux armements attendus en 2009 (nouveaux missiles de dissuasion ASMPA et de croisière SCALP-EG notamment, Rafale au standard «F3»).

L’IPER du porte-avions Charles de Gaulle avait commencé le 1er septembre 2007. Sous la maîtrise d’ouvrage du Service du Soutien de la Flotte (SSF), le maître d’oeuvre DCNS a respecté la durée de 15 mois qui avait été contractuellement fixée par la Marine.

(source: Marine Nationale)

Communiqué de DCNS:
Fin des travaux industriels de remise en état et de modernisation du Porte-avions Charles de Gaulle : Un chantier industriel hors du commun

Le 1er décembre 2008 a marqué la fin des travaux industriels de maintenance et de modernisation du porte-avions Charles de Gaulle. Mené à un rythme soutenu, ce chantier a duré 15 mois comme prévu, sous la maîtrise d’œuvre de DCNS. Le Groupe a coordonné avec succès les interventions de l’ensemble des acteurs (entreprises sous-traitantes, équipage du porte-avions Charles de Gaulle et Atelier Militaire de la Flotte).

Les travaux du porte-avions Charles de Gaulle avaient pour objectif de redonner du potentiel à l’ensemble des installations du bâtiment, notamment ses cœurs nucléaires avec le changement des éléments combustibles, mais aussi de moderniser le navire avec une évolution des systèmes d’information et de commandement et une adaptation aux armements attendus en 2009 (Rafale au standard “F3”, nouveaux missiles ASMP-A et Scalp naval notamment).

« Grâce à une organisation industrielle sans faille, les travaux de longue durée du porte-avions Charles de Gaulle réalisés sous maîtrise d’œuvre DCNS ont été menés dans les délais et les coûts impartis, tout en maintenant de bonnes conditions de travail et de sécurité » indique Bernard Planchais, Directeur Général Délégué de DCNS. Sur le plan technique, ce projet représente une première majeure avec le rechargement de deux chaufferies nucléaires qui font l’objet de mesures de sécurité draconiennes pour garantir une sécurité parfaite. Cette organisation représente également un bel exemple de mise en commun de compétences. L’opération a été réalisée en partenariat avec la Marine, le Service de Soutien de la Flotte et l’équipage ainsi que de nombreuses entreprises partenaires au premier rang desquelles AREVA TA, sans compter tous les établissements de DCNS. Bernard Planchais ajoute : « Ce succès témoigne du professionnalisme de toutes les équipes engagées dans ces travaux et de la capacité de DCNS à relever les défis les plus ambitieux. »

Après seulement 15 mois de travaux, conformément à ses engagements contractuels, DCNS a remis à disposition de la Marine nationale le porte-avions Charles de Gaulle. Ce dernier entre maintenant dans la phase de remontée en puissance opérationnelle.

Quelques chiffres résument l’ampleur de ce chantier exceptionnel tant du point de vue humain que technique :

Sortie de basin le 22 août

Sortie de bassin le 22 août

Durée des travaux industriels :
• 3 ans de préparation
• 15 mois de chantier

Nombre d’heures de travaux : 2 530 000 heures
• 1 200 000 DCNS et sociétés sous-traitantes
• 1 200 000 Equipage du porte-avions Charles de Gaulle
• 130 000 Atelier Militaire de la Flotte (AMF)

Effectifs : 1 700 hommes
• 600 collaborateurs de DCNS et sociétés sous-traitantes
• 1 000 membres d’équipage du Charles de Gaulle
• 100 personnels de l’AMF

80 000 tâches planifiées à réaliser

Divers :
• 40 tonnes de peintures (décapées et appliquées)
• Plus de 80 km de câble tirés
• Remplacement de 32 éléments combustibles sur chacune des 2 chaufferies nucléaires

Coût du chantier : 300 M€

Le détail des principaux travaux effectués :

Le calendrier des travaux effectués sur les installations nucléaires a ordonné le déroulement de l’ensemble du chantier. Ainsi, pendant le remplacement des cœurs des 2 chaufferies nucléaires et le contrôle de l’ensemble du système de production de vapeur, de très nombreuses tâches ont pu se dérouler sur les autres installations du navire.

Des machines jusqu’aux hélices, l’ensemble de la propulsion a été visité et contrôlé. Les 11 000 m2 de carène ont été entièrement décapés puis repeints. Ces travaux de peinture ont été complétés avec la rénovation de 7 800 m2 du pont d’envol. Pour ces 2 opérations, DCNS a utilisé, à grande échelle, un procédé écologique de décapage hydraulique projetant de l’eau sous pression. Cette nouvelle technique qui permet de réduire significativement les déchets avait été qualifiée préalablement par DCNS sur la frégate Dupleix de la Marine nationale.

Toutes les installations permettant le catapultage ou l’appontage des avions ont été visitées. Le changement de trois usines de réfrigération, répondant aux nouvelles normes environnementales, a nécessité la percée de plusieurs brèches dans la coque pour les en extraire et y installer les nouvelles.

DCNS a également conduit les travaux de modernisation concernant l’adaptation du porte-avions Charles de Gaulle aux spécifications du Rafale F3. Les systèmes d’information et de communication ont bénéficié de la dernière évolution de la technologie. Le débit de communication par satellite a été très largement augmenté avec Syracuse III. Ainsi, les transferts directs et rapides des informations entre le bâtiment de la Marine et les avions seront simplifiés. Plus de 80 kilomètres de câbles tirés à bord du navire ont aussi permis l’installation de la téléphonie IP permettant, en particulier, de déployer un réseau internet.

En 15 mois, entre le 1er septembre 2007 et le 1er décembre 2008, DCNS a su mener à bien au service de son client la Marine nationale ce chantier d’exception, qui renforce ses capacités de services.

DCNS en bref
Le groupe DCNS est un acteur européen de tout premier plan sur le marché mondial des systèmes navals de défense. Pour répondre à une demande de plus en plus globale et intégrée, DCNS assure la maîtrise d’œuvre des navires armés et leur soutien, en s’appuyant tant sur ses moyens propres de développement, de commercialisation et de réalisation que sur des partenaires sélectionnés. Pour maîtriser la complexité des navires armés, DCNS fait jouer son expertise de l’architecture navale, de l’ingénierie des principaux systèmes du navire armé, de la conduite des chantiers d’assemblage et d’intégration, de la réalisation d’équipements spécifiques et du soutien au service opérationnel. Le groupe DCNS compte 13 000 collaborateurs dont environ 3 000 ingénieurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 2,8 milliards d’euros.

(source: DCNS)

Brève Marine N°80 – Sortie d’IPER Charles-de-Gaulle

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