Determinative talks on Mistral to be held soon

Mistral à la mer

Mistral à la mer

Determinative round of negotiations between Russian and French governments meant to define future of Mistral contract is expected to be held on coming Wednesday, reports RIA Novosti referring to a source in Russian defense industry.

According to the source, there are some problems in the negotiating process. The disputable issue is the ship’s configuration, in particular, the parties cannot agree on tactical data system Zenith-9 and fleet command/control system SIC-21.

« French partners are ready to deliver Zenith-9 system without production license, but blankly deny delivery of SIC-21. Russia wants to purchase fully-equipped Mistrals », said the source.

This information was virtually confirmed by the head of the state-led company Rostehnologii Sergei Chemezov, having stated that problems around Mistral are related to the technology transfer matter. « Indeed, that’s a problem. From the very beginning, we said the overall price should have included technology transfer. That issue seemed to be settled at the summit level. However, when direct negotiators started talks the process was stuck. Now we’re trying to come to terms », Chemezov said.

The source specified neither where the negotiations are to be held nor who would take part in them. As is known, the contract is supervised by vice premier and director general of United Shipbuilding Corporation (USC) Igor Sechin from Russian side, and the presidential envoy General Benoit Puga.

« Once the coming talks are not successful for Russia and our negotiators fail to bring the French over, we would in fact face a dilemma whether to abandon this contract or to start from scratch », commented the interviewee. On Tuesday Russian president Dmitry Medvedev released from office deputy Navy Deputy Commander for Armaments VADM Nikolai Borisov who had represented Russia at the Mistral talks. Nevertheless, Borisov’s dismissal has no relation with negotiations on the landing ships but was caused by internal reasons, said a source in defense ministry. Alongside with that, some experts reported to RIA Novosti that the ouster was a kind of a curtsy to France indicating Russia’s readiness to continue negotiations on Mistrals.

Intergovernmental agreement on procurement of French Mistral class assault landing ships was tied on Jan 25, 2011. It specified neither deadlines nor costs of the future contract; they will be set in a separate agreement to be signed by Rosoboronexport (Russia) and DCNS (France). Earlier on, deputy defense minister Vladimir Popovkin said the contract was evaluated as at least EUR 1.5 bln.

Russia and France officially declared late in Dec 2010 that consortium of USC and DCNS would build two Mistral class ships in Saint-Nazaire (France) and other two – in Russia under license. The tender was issued by Russian defense ministry in Oct 2010.

Displacement of Mistral class assault landing ship is 21,000 tons; overall length is 210 meters; speed is over 18 knots; fuel range is 20,000 miles; crew is 160 men plus 450 marines, 13 main battle tanks or 70 trucks; air wing includes 16 helicopters, six of them can be placed on the flight deck.

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Vente/Mistral français/Russie: pas de contrat signé avant des mois (source russe)

Le contrat sur la vente par la France de deux navires de guerre français de type Mistral à la Russie, qui a fait l’objet d’un accord politique, ne sera pas signé avant des mois, voire des années, en raisons de négociations difficiles, a indiqué mercredi une source russe.
« La décision politique sur l’achat de porte-hélicoptères français a été prise depuis longtemps (…), maintenant les négociations sont en cours et vont prendre quelques quelques mois et peut-être des années », a déclaré cette source militaro-diplomatique à l’agence Interfax.
De son côté, une source au sein du complexe militaro-industriel russe a indiqué à l’agence Ria Novosti que des pourparlers décisifs entre des négociateurs russes et français étaient prévus mercredi, sans en préciser le lieu.
Les négociations butent sur les transferts de technologies, avant tout le système de combat Zenith 9 et le système de commandement SIC-21, a-t-elle expliqué.
« La partie française a donné son accord pour fournir le Zenith 9 qui peut être produit sans licence et est totalement opposée à la fourniture du SIC-21. Cependant, la Russie insiste pour obtenir le Mistral avec tous ses équipements », a ajouté cette source.
Mardi, l’adjoint au commandant de la Marine russe, le vice-amiral Nikolaï Borissov, a été limogé par le Kremlin, une décision qui serait liée, selon des experts, à sa participation aux négociations sur le Mistral aujourd’hui apparemment dans l’impasse.
Fin janvier, la France et la Russie ont signé à Saint-Nazaire (ouest) un accord, très controversé, qui prévoit la fabrication de quatre navires de type Mistral (porte-hélicoptères) pour la marine russe, deux étant produits essentiellement en France et deux en Russie.
La fourniture à Moscou d’un tel navire est une première pour un pays de l’Alliance atlantique. Elle a suscité les critiques de Washington et des pays baltes, membres de l’Otan comme la France, ainsi que de la Géorgie.

AFP – 20 avril 2011


À Saint-Nazaire, le chantier STX construit actuellement le BPC Dixmude pour la Marine française.

À Saint-Nazaire, le chantier STX construit actuellement le BPC Dixmude pour la Marine française.

Information reprise par Presse-Océans:

BPC Mistral : pas de contrat signé avant des mois selon une source russe

C’est ce qu’affirme une source militaro-diplomatique russe à l’Agence France Presse (AFP) concernant la vente de quatre porte-hélicoptères de type Mistral, dont deux doivent être construits au chantier STX de Saint-Nazaire. « La décision politique sur l’achat de porte-hélicoptères français a été prise depuis longtemps […], maintenant les négociations sont en cours et vont prendre quelques mois et peut-être des années ». Malgré la signature d’un accord entre Paris et Moscou à Saint-Nazaire en janvier dernier, les discussions butent toujours sur les transferts de technologies. Selon l’agence Ria Novosti, citant une autre source russe, des pourparlers décisifs entre des négociateurs russes et français sont prévus ce mercredi, mais sans en préciser le lieu.

mercredi 20 avril 2011 – Saint-Nazaire

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Mistral: le sort du contrat scellé le 20 avril

Des négociations qui devraient sceller le sort du contrat sur l’achat de porte-hélicoptères français de classe Mistral par la Russie doivent se dérouler le 20 avril, a annoncé vendredi à RIA Novosti une source proche du complexe militaro-industriel russe.

Selon la source, ces négociations permettront aux parties d’être définitivement fixées sur le sort du contrat.

« La situation est très complexe, le processus de négociations avance très péniblement », a indiqué l’interlocuteur de l’agence.

Il a souligné que « la pierre d’achoppement est constituée par les discussions sur l’équipement du navire, s’agissant de deux systèmes répondant aux normes de l’Otan, à savoir le système de combat Zenith-9 et le système de commandement SIC-21 ».

« Les Français acceptent de fournir le Zenith-9 sans licence de construction, mais ne semblent pas du tout prêts à fournir le système de commandement SIC-21 », a précisé l’expert. Il a rappelé que Moscou exigeait la livraison de navires Mistral dotés de tous leurs systèmes et dispositifs.

Interrogé par RIA Novosti, le directeur du centre russe d’analyse de stratégies et de technologies Rouslan Poukhov a émis le commentaire suivant de la situation: « Sur le marché de navires universels de débarquement, c’est le client qui a raison et non le constructeur. Le choix est grand et la demande est quasi-nulle. Aussi, si les négociations sur l’achat de navires de type Mistral échouent, la Russie pourra-elle toujours se tourner vers un autre constructeur et obtenir un navire doté de ce qu’elle désire ».

 

MOSCOU, 15 avril – RIA Novosti

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Only summit talks can save the Mistral contract !

Ce qui  m’étonnera toujours c’est la possibilité de lire tout et son contraire sur internet: d’un côté l’appel au secours style « Il faut sauver le contrat Mistral » et de l’autre le rassurant  » Mistral: Paris livrera les navires dûment équipés « . Faut-il y voir le syndrome des Rafale brésiliens ou lybiens ou alors espérer un happy end à la sauce « Scorpene Indien ». Bien clairvoyant celui qui connait l’issue !

En attendant la venue de Medvedev au sommet du G20 en mai, je reproduis les 2 articles de la presse russe.

 


12.04.2011 RusNavy.com

Bâtiment de type MistralNegotiations on the Mistral contract is deadlocked because of non-favorable configuration of the ships and numerous blunders made by Russian party, reports Vedomosti referring to a presidential spokesman and a defense ministry’s officer.

According to the newspaper, ship configuration unfavorable for Russia was agreed upon in the very beginning of negotiations; delivery of communication aids and control systems is not provided either. Besides, according to the tentative agreement, the contract does not include construction of third and fourth ships in Russia, crew training, and technology transfer.

The only solution for this problem can be found at the summit level, reports Vedomosti. Supposedly, Russian president Dmitry Medvedev would meet with his French counterpart during the G20 Summit to be held in May 2011 in France.

According to the joint statement made by Russian and French presidents in Dec 2010, Russia will purchase two Mistral class assault landing ships in France and construct other two at domestic yards under French license. Preliminary talks were held by Russian defense ministry; then it agreed with Rosoboronexport which represents Russia in negotiations since 2011.

All blunders were made at preliminary stage, say sources of Vedomosti. As for the presidential spokesman, the protocol signed last year by Russian Navy’s director for armaments Vice Admiral Nikolai Borisov in the presence of Vice Premier Igor Sechin provided the sum of EUR 890 mln which does not include charges for technology transfer and shipborne control systems. This would cost Russia another EUR 200 mln, says the source.

Vice Admiral N. Borisov was dismissed by presidential decree late in March. Russia’s leadership consider current Deputy Defense Minister for Armaments Vladimir Popovkin also responsible for blunders in negotiations; he may also leave his office, said the official.

MOSCOU, 13 avril – RIA Novosti – Parole d’un officiel russe

Moscou a réussi à persuader la partie française de lui livrer les porte-hélicoptères français de type Mistral avec tous les systèmes et les dispositifs nécessaires, a annoncé mercredi à RIA Novosti une source haut placée au ministère russe de la Défense.

« Lors des négociations bilatérales passées, nous avons convenu que la partie française tiendrait compte des exigences du Ministère de la Défense en matière d’équipement des navires à l’aide de systèmes et de dispositifs répondant aux normes de la Marine russe », a indiqué l’interlocuteur de l’agence.

Auparavant, certains médias russes avaient annoncé que les négociations étaient dans l’impasse, la partie française refusant de fournir les systèmes de communication et de commandement.

« Les préparatifs de l’achat par la Fédération de Russie des bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral progressent de façon régulière dans le cadre de négociations avec la partie française », a affirmé le haut responsable militaire.

Il a souligné que le contrat négocié sur l’achat par la Russie de porte-hélicoptères Mistral prévoyait la livraison de deux navires de ce type, de pièces de rechange, des instruments et de la documentation technique.

« Ledit contrat prévoit la livraison de matériel et la prestation de services permettant la construction en Russie de deux navires Mistral, ainsi que l’octroi au client (le ministère russe de la Défense) du droit de se servir de la documentation de travail », a ajouté l’interlocuteur de l’agence.


 

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Les ventes de Mistral dans l’impasse (Le Figaro d’après AFP)

trois pas en en arrière… notez quand même la coquille du « Zenith 9 » 🙂 Pourquoi pas intégrer le système de combat Scénic de chez Renault pendant qu’on y est 🙂

Article in extenso:

Les négociations sur la vente par la France de deux navires de guerre français de type Mistral à la Russie sont dans l’impasse, la partie russe insistant sur un transfert de technologies que les Français refusent, a affirmé mardi le quotidien russe des affaires Vedomosti. La fourniture de navires sans systèmes de communication et de commandement « ne convient pas à la partie russe », souligne le quotidien, citant des sources au Kremlin et au ministère russe de la Défense. « C’est pour cette raison que les négociations sont dans l’impasse et suspendues à une solution politique du problème », selon Vedomosti.

Selon un expert en armement cité par le journal, « le plus probable est que les Français ont proposé une version simplifiée du système de combat Zenith 9 et ne semblent pas prêts du tout à fournir le système de commandement SIC-21 ». « Le refus de vendre aux Russes des secrets occidentaux était tout à fait prévisible », estime cet expert. Selon le journal, de nouvelles négociations pourraient avoir lieu en marge de la visite du président russe Dmitri Medvedev en France lors du sommet du G8 à Deauville les 26 et 27 mai.

Le service de presse du Kremlin s’est refusé à tout commentaire mardi.
Moscou, qui était prêt à payer 890 millions d’euros pour la fourniture de deux navires, selon le quotidien, n’exclut pas la possibilité de payer 200 millions d’euros supplémentaires pour obtenir les technologies souhaitées. Fin janvier, la France et la Russie ont signé à Saint-Nazaire (ouest) un accord, très controversé, qui prévoit la fabrication de quatre navires de type Mistral pour la marine russe, deux étant produits essentiellement en France et deux en Russie. La fourniture à Moscou d’un tel navire est une première pour un pays de l’Alliance atlantique. Elle a suscité des critiques de Washington et des pays baltes, membres de l’Otan comme la France, ainsi que de la Géorgie.

 

Lien vers l’original

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Mistral contract won’t be signed in the short run – Rosoboronexport

The import contract of two French Mistral class assault landing ships is being prepared up to the schedule, although such high-level deal cannot be closed at an early date, reports Rosoboronexport.

« This is a long, very long process », reported Interfax-AVN referring to Anatoly Isaikin, director general of FSUE Rosoboronexport.

He reminded the state contract signed between Rosoboronexport and Russian defense ministry provides procurement of two Mistrals.

Commenting reports that the Russian-French shipbuilding contract would be allegedly signed on March 15, 2011, Isaikin said: « Dates are conjectures. When hundreds of millions are at stake, such contracts need years of negotiations. It is ridiculous to expect that we would close such contract within several months ».

Anatoly Isaikin.

Anatoly Isaikin.

Speaking about details of the negotiation process, the head of Rosoboronexport particularly pointed out that the orderer – Russian defense ministry – should « first of all thoroughly determine specifications, and what exactly French partners are ready to transfer ».

As for him, this is the job of technical experts. The case has a legal side as well. Different countries have different legislation systems which not always match each other. « We’re inching towards the compromise in some matters and seek for some options. It is a careful and continuous work. Talks on the contract cost is a separate issue also needing time to reach mutually acceptable solutions », said Isaikin.

In particular, one should consider « dozens of items » while discussing the price. « Of course, the customer – in this particular case it is Russia – always wants to know how much each item costs and the general price pattern. We debate over every item one by one », Isaikin said.

As was previously reported, on Dec 24, 2010 Russia and France agreed about construction of two Mistral class assault landing ships in Saint-Nazaire (France), and other two – under license in Russia.

Standard displacement of Mistral class assault landing ship is 16,500 tons; full displacement is 21,300 tons; dock-load displacement is 32,300 tons; length is 199 meters; beam is 32 meters; draft is 6.2 meters; full speed is 18.8 knots; cruising range is up to 19,800 miles. The ship’s air wing includes 16 helicopters (8 landing and 8 combat ones); six of them can be simultaneously placed on the flight deck.

At present, French Navy has two Mistral class landing ships in inventory and builds the third one.

Unofficially, one ship costs about EUR 600 mln.

Text: Interfax-AVN

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Russia ready to pay 1.5 bln euros for Mistral contract – Defense Ministry

Russia estimates a contract with France on the construction of four Mistral class helicopter carriers for the Russian Navy to be worth at least 1.5 billion euros, First Deputy Defense Minister Vladimir Popovkin said.

Russia and France signed an intergovernmental agreement in January to jointly build two Mistral-class helicopter carriers at the STX shipyard in Saint-Nazaire, France. Another two are to be constructed later at the Admiralty Shipyards in St. Petersburg.

« The contract stipulates the purchase of two ships built by France’s DCSN and the licenses for construction of two additional ships in Russia for at least 1.5 bln euros, » Popovkin said in an interview with the Military-Industrial Courier publication.

The official reiterated that Russia would buy the ships with all the original navigational and other technical equipment, including the SENIT 9 naval tactical data system.

The design of the helicopter deck will be slightly changed to accommodate Russian helicopters, and the hull will be reinforced to allow the use of the ships in the Arctic, Popovkin said.

Meanwhile, Russia’s Kommersant business daily said on Thursday that last week’s contractual talks between Russian state-arms exporter Rosoboronexport and French DCSN company, which were attended by government officials from both countries, resulted in a deadlock.

The talks reached an impasse after France increased the total price tag from 980 mln euros to at least 1.15 bln euros for the first two ships to be built in France, the Kommersant newspaper said, citing sources close to the talks.

France is expected to put forward the final commercial proposal on March 15, but the price issue might demand a new political decision reached on the highest level of authority, which would throw the negotiations back to the start.

The design of the helicopter deck will be slightly changed to accommodate Russian helicopters, and the hull will be reinforced to allow the use of the ships in the Arctic

The design of the helicopter deck will be slightly changed to accommodate Russian helicopters, and the hull will be reinforced to allow the use of the ships in the Arctic

The dispute over the price tag is the result of « an unprofessional approach to the contract by the Russian Defense Ministry, » Kommersant says.

In December 2010, deputy chief of the Russian Navy, Vice Adm. Nikolai Borisov signed a protocol with France, which established the price of the contract at 1.15 bln euros. The price included the construction cost of two ships (980 mln euros), some unidentified logistics expenses (131 mln euros, and crew training expenses (39 mln euros).

Borisov had no authority to sign the document, and did it without consulting with Rosoboronexport and the Federal Service for Military-Technical Cooperation.

The French side now has a legal basis to increase the price of the contract.

In addition, Russia wants the price of the construction licenses and technical documentation to be included in the contract, while France insists they should be sold separately for an additional 90 mln euros.

Experts believe that the controversial issues of such a highly-publicized and politically-charged deal could be resolved only through a compromise between the Russian and French leaders.

A Mistral-class ship is capable of carrying 16 helicopters, four landing vessels, 70 armored vehicles, and 450 personnel.

Russia plans to deploy the first two Mistral ships in the Pacific to protect the four disputed Kuril Islands.

MOSCOW, March 3 (RIA Novosti)

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Ventes de Mistral : négociations dans l’impasse entre Paris et Moscou

Les négociations entre la France et la Russie concernant la vente de navires de guerre français de type Mistral sont dans l’impasse, en raison principalement d’un différend sur le prix de vente, a rapporté jeudi le quotidien russe Kommersant, citant des membres d’une délégation russe qui s’est rendue la semaine dernière à Paris pour évoquer ces questions. Selon le journal, la Russie serait prête à payer jusqu’à 980 millions d’euros pour deux Mistral, alors que la France table sur un prix minimum de 1,15 milliard d’euros.

Fin janvier, la France et la Russie ont signé à Saint-Nazaire un accord, très controversé, qui prévoit la fabrication de quatre navires de guerre français de type Mistral pour la marine russe, deux produits majoritairement en France et deux en Russie. Un précédent accord franco-russe, fin décembre, prévoyait la fabrication de deux bâtiments de projection et de commandement de type Mistral aux chantiers STX à Saint-Nazaire. Les deux autres exemplaires n’étaient qu’en option. Le montant de l’opération n’avait pas été communiqué, mais le coût unitaire du Mistral est évalué entre 500 et 700 millions d’euros.

Selon Roman Trotsenko, le patron de la holding russe des chantiers navals OSK, qui participe au projet, la signature du contrat ferme doit avoir lieu d’ici au 30 avril, avait rapporté Interfax. La fourniture à Moscou d’un tel navire est une première pour un pays de l’Alliance atlantique. Elle a suscité des critiques de Washington et des pays baltes, membres comme la France de l’OTAN, ainsi que de la Géorgie.

LEMONDE.FR avec AFP | 03.03.11 | 08h44 • Mis à jour le 03.03.11 | 09h05

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Mistral : la Russie dément toute impasse dans les négociations

Alors que la France fait une démonstration grandeur nature de son porte-avion Mistral envoyé aux larges des côtes libyennes pour – nous dit-on – assurer une mission humanitaire (l’évacuation d’ouvriers égyptiens bloqués à la frontière avec la Tunisie), la Russie rebondit sur le sujet.
Le porte-parole du premier ministre russe, Dmitri Peskov, a en effet démenti jeudi les informations de presse laissant entendre que les pourparlers entre la Russie et la France concernant la vente de porte-hélicoptères de classe Mistral étaient dans l’impasse.

Selon le porte-parole, si les négociations franco-russes ont certes pu buter sur « quelques problèmes », de telles difficultés seraient « naturelles » eu égard à l’envergure d’un tel projet.

Des propos qui interviennent alors que le quotidien russe Kommersant avait affirmé jeudi que les pourparlers étaient dans l’impasse, les deux parties ne parvenant pas à trouver un accord sur le prix final des navires. Le journal affirmant également que le prix pourrait atteindre un montant minium de 1,15 milliards d’euros, contre 980 millions prévus initialement.

Alors que le 24 décembre dernier, les autorités russes ont retenu le consortium formé par le groupe français DCNS, les chantiers STX et les chantiers navals russes OSK dans le cadre de l’achat de quatre bâtiments de projection et de commandement de classe Mistral, une source proche des négociateurs avait indiqué que la construction du porte-hélicoptères sur les chantiers navals français coûterait à la Russie plus de 700 millions d’euros.

« Le coût du premier navire se chiffrera à 720 euros, alors que le deuxième coûtera 650 millions d’euros« , avait ainsi précisé l’interlocuteur de l’agence.
En guise de cadeau de Noël, le président russe Dmitri Medvedev avait annoncé à son homologue français Nicolas Sarkozy qu’au terme d’un appel d’offres sur la construction de porte-hélicoptères, Moscou avait retenu le consortium formé par les groupes industriels français et OSK.

Porte  hélicoptères Mistral

Porte hélicoptères Mistral

Pour rappel, l’offre du consortium prévoit dans un premier temps la construction en commun de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral, qui devrait être prolongée par la fabrication de deux unités supplémentaires.

 

Deux navires seront construits à Saint-Nazaire et deux autres sous licence en Russie.

 

Début décembre, le porte-parole de Matignon avait indiqué que la France considérait comme acquise la signature d’un contrat sur la vente d’un porte-hélicoptères français de classe Mistral à la Russie. Toutefois, Paris se proposait d’attendre les résultats de l’appel d’offres lancé en octobre dernier pour faire une annonce officielle.

 

Rappelons toutefois qu’en juin dernier, Vladimir Poutine avait déclaré à des média français que l’acquisition de navire de classe Mistral n’était envisageable qu’en cas de transfert de technologies. « Un porte-hélicoptères de ce type coûte dans les 300 millions d’euros. Pour nous, la transaction ne représente de l’intérêt que si elle est accompagnée d’un transfert de technologies. Afin que le secteur des constructions navales russes, militaires et civiles, ait de nouvelles impulsions pour son développement« , avait alors expliqué le premier ministre.

« Nous jugeons très importante la question suivante: qu’est-ce qui sera construit et en quelle quantité dans les entreprises russes ? » avait ajouté Vladimir Poutine.
Comparons également au passage le prix de 700 millions largement supérieur au prix initial annoncé par Vladimir Poutine. La différence pourrait être justifiée par la fourniture – controversée – « d’équipements complémentaires » dirons-nous poliment, le transfert de technologies pouvant être également valorisée.

 

En août 2009, l’Etat-major de la Marine russe avait d’ores et déjà annoncé que des négociations étaient en cours entre les experts russes et français sur l’achat par Moscou d’un porte-hélicoptères français Mistral . Le coût de la transaction serait de 300-400 millions d’euros, affirmait alors les sources proches du dossier.
Elément fondamental du cahier des charges : la Russie souhaite avant toute chose que le navire soit opérationnel dans les conditions climatiques froides. Autre point : « tous les systèmes de combat, les télécoms, les armements, les appareils volants doivent être de fabrication russe » affirmaient alors une source proche du dossier. Selon lui, ce porte-hélicoptères polyvalent pourrait intégrer les forces d’intervention rapide en cours de création en Russie.

Reste donc à savoir précisément si les dits porte-hélicoptères seront des coquilles vides ou des coquilles pleines …

 

Précisons toutefois que fin octobre, Pierre Legros, du groupe d’armement naval français DCNS avait indiqué à Ria Novosti que DCNS ne connaissait pas de limitations quant aux technologies qu’elle est en droit de transférer à la Russie.

« Ce sera un navire doté des mêmes systèmes que les navires de la Marine française. Il n’y a aucune restriction« , avait alors indiqué le dirigeant. Pierre Legros réagissait ainsi à certains médias internationaux affirmant que le porte-hélicoptères serait vendu à la Russie sans son système ultramoderne de direction de combat.

Sources : AFP, Ria Novosti, Usine nouvelle, Realpolitik

Par Elisabeth Studer le 03 mars 2011

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Du maille pour la mission Jeanne d’Arc ?

Avions et navire français pour évacuer des civils en Libye

PARIS (Reuters) – La France a décidé d’envoyer des avions et un bâtiment de la Marine nationale pour évacuer 5.000 personnes de Libye, a-t-on appris mercredi auprès du ministère des Affaires étrangères et de l’état-major des armées.

« Les armées vont engager dans cette mission un bâtiment de projection et de commandement », a déclaré le porte-parole de l’état-major des armées, le colonel Thierry Burkhard.

« Ce bâtiment va arriver en Méditerranée d’ici un à deux jours », a-t-il ajouté.

Le ministère des Affaires étrangères parle de son côté de « rotations de gros porteurs aériens et (d’) un bâtiment de la Marine nationale (qui) devraient permettre d’évacuer 5.000 personnes en une semaine ».

Elizabeth Pineau et Laure Bretton, édité par Yves Clarisse – Le Point – Reuters – Publié le 02/03/2011 à 13:04 – Modifié le 02/03/2011 à 13:05

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