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Mission Jeanne d’Arc : départ le 5 mars des futurs officiers de Marine

Le Dixmude sous le pont de Saint Nazaire

Le Dixmude sous le pont de Saint Nazaire

Les élèves officiers de la Marine nationale partiront de Toulon. Retour à Brest fin juillet, après les fêtes maritimes.

Pour la première fois en cent ans, la mission Jeanne d’Arc ne partira pas de Brest en 2012, mais de Toulon. La Marine a dévoilé le programme de cette formation des futurs officiers de Marine, dont la plupart sont à l’École navale de Lanvéoc. La campagne n’a plus lieu à bord du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, désarmé en 2010.

Elle en garde le nom, symbolique, mais s’effectue désormais à bord des Bâtiments de projection et de commandement (BPC), bien plus modernes, basés à Toulon. Cette année, le groupe sera composé du BPC Dixmude, tout juste opérationnel, et de sa conserve, la frégate anti-sous-marine Georges Leygues (basée à Brest).

Plus d’opérations, moins d’escales

Départ le 5 mars de Toulon. À bord, 144 élèves dont 21 femmes. En mars-avril : préparation en Méditerranée. Avril-mai : déploiement au large de la corne de l’Afrique (lutte anti-piraterie). En mai et juin : escales au Cap (Afrique du Sud) et Rio de Janeiro (Brésil) pour des « missions de coopération et de diplomatie de défense » (promotion notamment du matériel militaire français). Puis, déploiement dans le golfe de Guinée (piraterie, trafics de drogue), escale à Dakar (Sénégal) et retour à Brest fin juillet, après les fêtes maritimes des Tonnerres de Brest. Voir la carte.

« Il s’agit pour ces futurs officiers d’acquérir une stature de chef militaire et d’homme de mer », indique la Marine nationale. L’occasion aussi de découvertes culturelles et d’échanges diplomatiques.

Voir la vidéo du dernier retour à Brest du porte-hélicoptère Jeanne d’Arc.

 

Extrait de Ouest-France du samedi 18 février 2012

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Mission Jeanne d’Arc: le Dixmude et le George Leygues prêts au départ

Le BPC Dixmude

Le BPC Dixmude

144 officiers-élèves s’apprêtent à embarquer près de cinq mois sur le Dixmude flambant neuf et le Georges Leygues pour une mission de formation en déploiement opérationnel.

 

Après trois ans sur les bancs de l’école, les officiers élèves (OE) vont pouvoir peaufiner leurs connaissances grâce au stage d’application à la mer. En effet, le 5 mars 2012, 144 OE partiront de Toulon à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, ainsi qu’à bord de la frégate antisous-marine (Fasm) Georges Leygues. Il s’agit de la troisième mission de formation en déploiement à bord d’un BPC de classe Mistral depuis le retrait du service actif du bâtiment-école Jeanne d’Arc en 2010.
Apprendre à travailler ensemble Les fonctions inhérentes au Dixmude en font un très bon outil de professionnalisation pour les futurs officiers de marine. L’avantage d’utiliser un BPC pour instruire les OE réside avant tout dans la coexistence des différents corps d’officiers au sein d’une même mission. À la fois porte-hélicoptères, bâtiment amphibie, plate-forme de commandement et bâtiment hôpital, le Dixmude permet donc à chacun de mettre en pratique les acquis reçus.
De plus, la mise à disposition d’une frégate d’accompagnement tel que le Georges Leygues donne la possibilité aux OE de se former sur deux types de bâtiments différents.
Les OE pourront ainsi appréhender l’organisation d’un grand bâtiment de combat, ainsi que les mises en situation opérationnelle dans un cadre interallié.
Ils devront apporter un soutien associé pour les opérations en cours dans les zones de déplacement que sont la Corne de l’Afrique et le golfe de Guinée (voir carte 2e de couverture). La dimension internationale de la mission offre donc aux jeunes l’occasion de s’ouvrir sur le monde. La pédagogie quant à elle s’appuie sur un rythme de navigation soutenu et l’enchaînement rapide d’activités maritimes et amphibies. L’objectif à terme est de donner aux futurs officiers une stature de chef militaire et d’homme de mer.

CV Jean-Marin D'Hébrail, commandant du Georges Leygues

CV Jean-Marin D'Hébrail, commandant du Georges Leygues

Des conditions très favorables

 

Au-delà du programme pédagogique, la formation des officiers s’appuie sur l’équipement moderne du Dixmude. Le bâtiment accueille les OE dans de bonnes conditions matérielles. Pour assurer la mission Jeanne d’Arc 2012, la zone de l’état-major du BPC a été modulée. Elle comporte ainsi quatre salles de briefing, une salle de conférence et une salle de planification  avec accès aux réseaux informatiques.
Enfin, face à la féminisation croissante des équipages depuis près de vingt ans, les jeunes femmes bénéficieront de bonnes conditions d’hébergement au sein du Dixmude. En parallèle avec la formation des OE, l’équipage effectuera la dernière phase d’évaluation des capacités militaires du BPC Dixmude. Ainsi, à la suite de ces essais, ce dernier pourrait être admis au service actif (ASA) au sein de la flotte française. La Marine fait d’une pierre deux coups en déployant les jeunes officiers sur un bâtiment non ASA. Pour autant, à aucun moment la formation des futurs officiers n’est délaissée.
En effet, l’équipage du Dixmude effectue actuellement sa mise en condition opérationnelle afin d’être hautement qualifié pour la mission Jeanne d’Arc 2012.
Le Dixmude devrait rentrer à Brest avant la fin du mois de juillet. À l’issue de cette longue mission, les officiers-élèves partiront en stage avant de rejoindre leur première affectation

COMPOSITION DES EFFECTIFS DE LA MISSION JEANNE D’ARC 2012

CV Guillaume Goutay, Commandant du Dixmude

CV Guillaume Goutay, Commandant du Dixmude

144 élèves (dont 21 femmes) issus de tous corps d’officiers participent à cette mission :
• 94 enseignes de vaisseau issus de l’École navale (promotion 2009)
• 8 commissaires élèves (promotion 2008-2010)
• 6 administrateurs des affaires maritimes
• 9 médecins des armées
• 16 officiers-élèves et 1 commissaire-élève étrangers
• 10 sous-lieutenants des écoles de Saint-Cyr et Coëtquidan embarqués pour la première partie de la mission

 

ASP. MARGOT PERRIER

Cols Bleus n°2986

Cols Bleus n°2986

 

COLS BLEUS®N°2986®11 FÉVRIER 2012®23

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La Mission Jeanne d’Arc se prépare… et se précise.

Carte Mission Jeanne d'Arc 2012

Carte Mission Jeanne d'Arc 2012

Partir loin, longtemps, en mission et en équipage, le 5 mars 2012, le Bâtiment de Projection et de Commandement Dixmude et la frégate anti-sous-marine Georges Leygues appareilleront de Toulon pour la Mission Jeanne d’Arc 2012. À bord, 144 élèves dont 21 femmes, issus de tous corps d’officiers pour une mission alliant formation et opérations.
Conduite par le BPC Dixmude et la FASM Georges Leygues , la Mission Jeanne d’Arc sera déployée dans un contexte interarmées et interalliés jusqu’en juillet 2012 en océan Indien et océan Atlantique Sud. Cette mission de formation constitue le premier déploiement de longue durée ainsi que le premier contact avec le contexte opérationnel pour les officiers-élèves de l’École navale et de l’École du commissariat de la Marine. Il s’agit pour ces futurs officiers d’acquérir une stature de chef militaire et d’homme de mer, grâce à la pratique du métier et à l’expérience de la prise de responsabilité en s’immergeant au cœur des services des deux bâtiments de la Marine nationale et de leurs détachements.
FASM Georges Leygues

FASM Georges Leygues

Les 144 officiers en formation participeront pleinement aux missions confiées au groupe Jeanne d’Arc. Avant d’exercer leurs futures responsabilités d’officier au sein des forces, cet apprentissage leur permettra de « larguer les amarres ». Pour devenir des représentants de l’engagement de la France dans le monde, ils devront être capables de comprendre et d’expliquer la présence et l’action d la France dans les zones traversées et d’en apercevoir la dimension maritime. La rencontre avec les populations et les forces armées des pays visités ainsi que les échanges avec les acteurs économiques et les diplomates leur permettront de mesurer concrètement la complexité et à la richesse du monde dans lequel ils vont évoluer.
BPC Dixmude

BPC Dixmude

Article du 9 février 2012 extrait du site Marine Nationale

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BPC russe : découpe de la première tôle à Saint-Nazaire

La première tôle d’un BPC russe découpée ce matin, à Saint-Nazaire

Cérémonie découpe première pièce

Cérémonie découpe première pièce

DCNS a lancé aujourd’hui sur le site des chantiers STX de Saint-Nazaire la production industrielle du premier des deux BPC commandés par la Fédération de Russie. A cette occasion, une découpe de tôle a été effectuée. Cette opération symbolique fait suite aux études de conception des navires qui ont débuté le 1er novembre 2011 pour prendre en compte les spécificités russes. A cette occasion des locaux dédiés à l’équipe du programme russe ont également été inaugurés pour lui permettre de suivre les travaux au sein du chantier STX.

La découpe de tôle a eu lieu en présence de M. Andrei Petrovitch Vernigora (Directeur par intérim de Département du Ministère de la Défense de la Fédération de Russie, chargé du suivi d’exécution de la commande militaire de l’Etat), du Capitaine de Vaisseau Valeri Pletnev, Attaché Naval à l’ambassade de la Fédération de Russie en France, et de Ivan Goncharenko, Premier Directeur Général Adjoint de Rosoboronexport.

Le contrat prévoit la fourniture à la Russie de deux BPC de type Mistral avec les services et prestations associés (logistique initiale, formation, transfert de technologies). Le Groupe DCNS est maître d’œuvre de la réalisation des deux BPC et réalisera l’intégration du système de direction des opérations du navire et du système de communications. STX France intervient dans le contrat en qualité de sous-traitant de DCNS, chargé de la construction de la plateforme des navires.

La livraison du premier bâtiment est prévue en 2014, soit trois ans après l’entrée en vigueur du contrat. Le second BPC sera livré en 2015.

Pour la petite histoire, aucun journaliste n’avait été convié à cette cérémonie. Motif invoqué: les Russes n’y tenaient pas.

Extrait du blog « Ligne de Défense » de Philippe Chapleau du 1er février 2012

Le lendemain, à Saint-Pétersbourg, le commandant en chef de la marine russe Vladimir Vyssotski annonçait que les deux premiers bâtiments de projection et de commandement de type Mistral construits pour la Russie seraient baptisés Vladivostok et Sébastopol.

En complément, ci-dessous la dépêche AFP reprise par Le Parisien du 1er Février 2012

Les chantiers navals STX de Saint-Nazaire ont procédé mercredi à la première découpe de tôle du premier des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral commandés par la Russie, ont annoncé DCNS et les chantiers STX dans un communiqué commun.
« Cette opération fait suite aux études de conception des navires qui ont débuté le 1er novembre 2011 pour prendre en compte les spécificités russes.

A cette occasion des locaux dédiés à léquipe du programme russe ont également été inaugurés pour lui permettre de suivre les travaux au sein du chantier STX », ajoute le communiqué.
L’accord signé le 25 janvier 2011 entre la France et la Russie prévoit la fabrication de quatre BPC de type Mistral, dont deux fabriqués majoritairement en France et deux qui le seront en Russie.
« Le contrat prévoit la fourniture à la Russie de deux BPC de type Mistral avec les services et prestations associés (logistique initiale, formation, transfert de technologies) », précise STX mercredi.
« Le Groupe DCNS est maître doeuvre de la réalisation des deux BPC et réalisera lintégration du système de direction des opérations du navire et du système de communications. STX France intervient dans le contrat en qualité de sous-traitant de DCNS, chargé de la construction de la plateforme des navires ».
« La livraison du premier bâtiment est prévue en 2014, soit trois ans après lentrée en vigueur du contrat. Le second BPC sera livré en 2015 », ajoute STX.
Longs de 199 mètres, pour un déplacement de 22.000 tonnes, les BPC, d’un aspect massif, croisent à 18 noeuds (33 km/h). Ils disposent d’un équipage réduit à 170 personnes et peuvent accueillir jusqu’à 4.000 personnes pour des opérations humanitaires notamment.
Pour les besoins russes, les navires seront aménagés pour permettre l’embarquement des hélicoptères à double rotors Kamov et seront équipés de systèmes spécifiques, tels que le dégivrage partiel du pont d’envol.
DCNS exporte pour la première fois le BPC après avoir livré à la Marine nationale en 2006 et 2007 les deux premiers, Mistral et Tonnerre, réalisés avec STX France. « Le troisième BPC, Dixmude, commandé par la DGA en 2009 a été livré le 3 janvier 2012 à la Marine Nationale, par DCNS et STX France, avec 3 mois davance sur le calendrier », ajoute le communiqué.

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L’OPV Gowind L’Adroit teste ses moyens antipiraterie

Nouvel album Facebook (48 photos) du groupe DCNS.

Tirs à la 12.7 mm

Tirs à la 12.7 mm

 

 

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DÉCISION N° 0-26499-2011/DEF/EMM/EMO portant affectation du patrouilleur d’expérimentation « l’Adroit ».

ÉTAT-MAJOR DE LA MARINE : bureau « état-major des opérations marine ».
DÉCISION N° 0-26499-2011/DEF/EMM/EMO portant affectation du patrouilleur d’expérimentation «l’Adroit ».

Du 7 novembre 2011
NOR D E F B 1 1 5 2 1 3 6 S

Référence :
Convention du 26 octobre 2010 (n.i. BO).
Classement dans l’édition méthodique : BOEM 570-0.2
Référence de publication : BOC N°52 du 16 décembre 2011, texte 12.

 

Le patrouilleur l’Adroit est remis à la marine nationale, à compter du 21 octobre 2011, pour expérimenter le concept Offshore Patrol Vessel (1) (OPV), conformément à la convention de référence (2).
Le patrouilleur d’expérimentation l’Adroit sera placé sous le commandement organique de l’amiral commandant la force d’action navale (ALFAN), par l’intermédiaire de son adjoint organique (ALFAN
TOULON) et basé à Toulon, à compter de son arrivée dans ce port, le 25 novembre 2011 (date susceptible de modification).

Pour le ministre de la défense et des anciens combattants et par délégation :
Le vice-amiral d’escadre,
major général de la marine,
Stéphane VERWAERDE.

(1) Patrouilleur de haute mer.
(2) n.i. BO.

 

Voir l’original sur le site du Bulletin Offficiel

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Le BPC Dixmude passera par Brest au retour de la mission Jeanne d’Arc

Le BPC Dixmude

Le BPC Dixmude

Si, pour la première fois, les officiers-élèves de la Marine nationale ne quitteront pas Brest pour leur premier grand déploiement à la mer, leurs familles pourront les accueillir dans le port breton à leur retour. Le bâtiment de projection et de commandement Dixmude, ainsi que la frégate Georges Leygues, partiront de Toulon le 5 mars pour la mission Jeanne d’Arc. Et les deux navires achèveront leur déploiement à Brest fin juillet. A cette occasion, le BPC débarquera ses « OE », formés à l’Ecole navale de Lanvéoc-Poulmic. La tradition est donc respectée par la Marine nationale, qui s’est engagée à ce que la mission Jeanne d’Arc passe par la pointe Bretagne, au départ ou à l’arrivée.
Pour mémoire, cette mission remplace les campagnes d’application à la mer de l’ancien porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, désarmé en 2010. La nouvelle version est plus complète puisqu’il s’agit non seulement de former les officiers-élèves lors d’un déploiement de longue durée, mais également de le faire dans un cadre interarmées sur une mission opérationnelle. Ainsi, le BPC accueille un groupe tactique embarqué, avec des véhicules et soldats, ainsi qu’un détachement d’hélicoptères de l’armée de Terre. Contrairement à la Jeanne, cette force navale ne réalise pas de tour du monde mais est déployée dans l’arc de crise, principalement en mer Rouge et en océan Indien. Cette année, la flottille doit rentrer par l’Atlantique en contournant l’Afrique via le cap de Bonne Espérance.

Extrait de Mer&Marine du 13 janvier 2012

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Mistral pour la Russie: le 3e et 4e BPC construits à Severodvinsk (Défense)

Le Mistral à Saint Petersbourg

Le Mistral à Saint Petersbourg

Les coques des troisième et quatrième porte-hélicoptères français de type Mistral achetés par la Russie seront construits par l’usine russe Sevmach de Severodvinsk (nord), a annoncé mercredi le ministre russe de la Défense Alexandre Serdioukov.

« C’est aux Français de décider où les préparatifs en vue de lancer la production des navires seront plus faciles et moins longs. L’usine Sevmach est le candidat le mieux placé », a indiqué le ministre dans une interview au journal Rossiïskaïa Gazeta à paraître jeudi.

Le directeur général de l’exportateur d’armes russe Rosoboronexport, Anatoli Issaïkine, a déclaré en septembre que ces navires seraient fabriqués à 80% en Russie et à 20% en France.

Toutefois, la Russie et la France devraient d’abord se mettre d’accord sur le prix, Moscou souhaitant acquérir les 3e et 4e navires de type Mistral à un prix réduit, selon le ministre Serdioukov.

Les deux premiers navires de cette classe destinés à la Marine russe seront construits en France pour 1,2 milliard d’euros. Aux termes d’un contrat signé en juin dernier avec le groupe français DCNS, le premier navire sera livré en 2014 et le deuxième et 2015. Début décembre, le groupe français DCNS a annoncé qu’il avait reçu un acompte et qu’il était prêt à lancer les travaux.

D’une longueur de 199 mètres, d’un déplacement de 22.000 tonnes et d’une vitesse supérieure à 18 nœuds, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral est capable de porter six hélicoptères, quatre vedettes de débarquement ou deux navires sur coussin d’air de faible tonnage. La Russie envisage d’y déployer huit hélicoptères Ka-52K et huit Ka-29. Le navire peut embarquer, outre ses 160 membres d’équipage, un commando de 450 hommes.

MOSCOU, 21 décembre – RIA Novosti

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La mission Jeanne d’Arc partira de Toulon début mars

Pas grand chose de neuf dans cet article si ce n’est la date de l’appareillage sans doute le 5 mars et les les grandes lignes du périple :

Le BPC Mistral et le Georges Leygues ont formé le groupe Jeanne d'Arc en 2010

Le BPC Mistral et le Georges Leygues ont formé le groupe Jeanne d'Arc en 2010

Pour sa troisième édition, la mission Jeanne d’Arc ne partira pas de Brest mais de Toulon. Cette année, la frégate Georges Leygues quittera la Bretagne en avance de phase pour gagner le Var et y retrouver le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude, avec lequel elle formera le groupe Jeanne d’Arc. Les deux bâtiments quitteront Toulon autour du 5 mars pour une mission de quatre mois et demi qui les conduira en Méditerranée orientale, en mer Rouge, en océan Indien et, via le cap de Bonne Espérance, en Atlantique, avant de revenir fin juillet en France.
A la fois groupe école et force de projection, les deux bâtiments embarqueront, en plus de leurs équipages, une grosse centaines d’officiers élèves français et étrangers, ainsi qu’un groupe tactique embarqué et des hélicoptères de l’armée de Terre.
On notera que ce départ de Toulon met fin aux grands appareillages brestois des bâtiments écoles de la Marine nationale. Une tradition qui avait été suivie en 2010 et 2011 durant les deux premières missions Jeanne d’Arc, succédant au désarmement du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, dernier grand bâtiment français dédié à la formation des officiers élèves de la flotte française.

Article Mer & Marine du 3 janvier 2011

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Gowind pour la Malaisie : ne manque plus que la confirmation de DCNS

Article Mer & Marine du 2 janvier 2012

Corvette du type Gowind Combat -  crédits : DCNS

Corvette du type Gowind Combat - crédits : DCNS

La Malaisie devient le premier client export de la corvette Gowind DCNS devrait très prochainement officialiser la première vente export pour sa gamme de patrouilleurs et corvettes de la famille Gowind. Comme attendu, c’est la Malaisie qui devient le premier client de cette nouvelle génération de bâtiments. Face aux Allemands et aux Néerlandais, le groupe français s’est imposé avec son partenaire local, Boustead Naval Shipyard, qui a annoncé fin décembre la notification du contrat, d’un montant de 2.1 milliards d’euros. Celui-ci porte sur la réalisation de 6 corvettes, la première devant être livrée en 2017 et les suivantes à un rythme d’une tous les six mois. Réalisées par le chantier malaisien grâce à un transfert de technologie opéré par DCNS, ces corvettes représenteront le haut de gamme de la famille Gowind. Il s’agit du type Gowind Combat, dérivé de la corvette qui avait été étudiée pour la Bulgarie. Longues de 107 mètres pour un déplacement de 2400 tonnes en charge, elles disposeront d’une tourelle de 57mm (on aurait plutôt pensé à du 76mm, calibre déjà en service dans la marine malaisienne), d’un système surface-air (VL Mica ou ESSM) et de torpilles (sans doute MU90). Elles pourront mettre en oeuvre un hélicoptère EC275. L’embarquement de missiles antinavires (la Malaisie emploie des Exocet et Otomat) n’est en revanche pas évoqué, ce qui ne signifie pas que ce ne sera pas le cas (un emplacement pour 8 missiles est prévu derrière la mâture). Quant au système de combat, DCNS aurait livré une rude bataille avec Thales pour placer son CMS.

Gowind Combat (© : DCNS)

Gowind Combat (© : DCNS)

Une gamme, différents modèles Les bâtiments malaisiens seront nettement plus gros et puissants que le patrouilleur hauturier L’Adroit. Premier modèle de Gowind, réalisé sur fonds propres par DCNS, cet OPV (Offshore Patrol Vessel) de 87 mètres et 1450 tonnes est mis à la disposition de la Marine nationale pour une période de trois ans. Correspondant à l’entrée de gamme de la famille Gowind, il ne dispose comme armement que d’une artillerie légère, dont un canon de 20mm, et pourra embarquer un hélicoptère de 5 tonnes et un drone. Lancée en 2006 et totalement revisitée deux ans plus tard, la gamme Gowind se décline en plusieurs versions, plus ou moins grandes et équipées, afin de répondre aux différentes missions pouvant leur être assignées : Surveillance et contrôle des espaces océaniques, lutte contre la piraterie, les trafics illicites et le terrorisme, police des pêches, secours en mer, combat en zone littorale ou en haute mer. Pour se faire, les ingénieurs de DCNS ont imaginé des bâtiments de 87 à 107 mètres, avec un déplacement compris entre 1000 et 2500 tonnes. Conçus pour être robustes et simples à construire, afin de faciliter les programmes en transfert de technologie, ces OPV et corvettes ont été étudiés pour générer des coûts d’exploitation et de maintenance réduits.

Gowind Control (© : DCNS)

Gowind Control (© : DCNS)

Gowind Presence (© : DCNS)

Gowind Presence (© : DCNS)

Gowind Action (© : DCNS)

Gowind Action (© : DCNS)

Développer des alliances avec des industriels locaux Les besoins pour ce type de bâtiments est actuellement très important, notamment en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique latine. Alors que DCNS a réalisé dans le cadre du projet Hermes L’Adroit, afin de disposer d’une plateforme éprouvée à la mer et pouvoir y apporter d’éventuelles améliorations, le groupe naval développe une stratégie de partenariats afin de mieux vendre son nouveau produit à l’export. Pour le marché africain, DCNS s’est, ainsi, allié au chantier sud-africain Kobus Naval Design (KNB). L’accord, annoncé en septembre dernier, porte sur la promotion, la réalisation et la commercialisation de Gowind, Les deux partenaires visent d’abord le programme BIRO de la marine sud-africaine, qui souhaite se doter de trois OPV. Mais, au-delà de ce marché national, il s’agit aussi de répondre à différents appels d’offres dans la région. Avec Boustead Naval Shipyard, DCNS mène une politique similaire pour la Malaisie et, plus largement, le sud-est asiatique, une région où le groupe français est déjà présent avec une filiale à Singapour, créée suite à la réalisation en transfert de technologie des frégates Delta. Fort de cette présence régionale, le groupe espère décrocher d’autres marchés en étant plus près de ses prospects, la signature de contrats dans les différents pays passant désormais quasi-systématiquement par des accords avec des industriels locaux. Créé en 1984 comme un arsenal de la marine malaisienne, BNS a été privatisé en 1995 et repris en 2005 par le conglomérat malaisien Boustead Holdings. Le chantier est localisé à Lumut, dans l’Etat de Perak, à l’ouest de la Malaisie. S’étalant sur 46 hecatres, BNS a notamment réalisé en transfert de technologie quatre corvettes de 91 mètres et 1650 tonnes du type allemand Meko A-100 (les deux premières ont été réalisées par Blohm+Voss à Hambourg), mises en service entre 2006 et 2010. Les relations entre Kuala Lampur et les industriels allemands était d’ailleurs historiques, ce qui rend la victoire de DCNS encore plus belle. Pour convaincre, les Français se sont notamment appuyés sur la réussite du programme Scorpène, qui a porté sur la livraison des deux premiers sous-marins malaisiens, en 2009 et 2010, ainsi que la formation de leurs équipages. En dehors des corvettes, on notera que la Malaisie souhaite aussi acquérir un porte-hélicoptères d’assaut, marché sur lequel DCNS se positionne avec sa gamme de bâtiments de projection et de commandement (BPC).

 

DCNS enregistre un nouveau succès en Malaisie

S’il y a un groupe de défense français qui réussit à l’exportation, c’est bien le groupe naval DCNS.

Famille de produits Gowind

Famille de produits Gowind

Présidé par Patrick Boissier, DCNS enregistre un nouveau succès en Malaisie, dix ans environ après avoir vendu deux sous-marins Scorpène à Kuala Lumpur. C’est le partenaire malaisien du groupe tricolore Boustead Naval Shipyard (BNS), qui a annoncé ce contrat de 9 milliards de ringgits (2,1 milliards d’euros) portant sur la livraison de six corvettes, de type Gowind (2.400 tonnes). Ce dernier a reçu du ministère de la Défense malaisien une LOA (« letter of agreement »). « Le programme Gowind est définitivement lancé », explique-t-on chez DCNS à La Tribune. Le groupe avait pris le risque de lancer sur fonds propre le premier exemplaire de la gamme Gowind, l’OPV Adroit.

 

Intense bataille

Kuala Lumpur a finalement choisi le design de DCNS face à celui de l’allemand TKMS et du néerlandais Damen. Les corvettes seront fabriquées dans les chantiers de BNS. Par ailleurs, ce programme a fait l’objet d’une intense bataille pour fournir le système de gestion de combat des navires (CMS). DCNS a proposé son système Setis alors que Thales, qui est monté la semaine dernière de 25% à 35% dans le groupe naval, présentait quant à lui le Tacticos, conçu par Thales et déjà intégré sur l’un de ses bâtiments de la marine malaisienne. Ce qui peut présager à l’avenir entre les deux groupes français de sérieux conflits d’intérêts à l’export. Pour l’heure, DCNS aurait gagné la compétition face à Thales. Enfin, MBDA est en compétition pour équiper les six corvettes de missiles antiaériens VL Mica face à son concurrent américain ESSM (Evolved Sea Sparrow Missile) de Raytheon. Les Gowind, dont le premier exemplaire devrait être livré à partir de 2017, seront dotées d’un canon de 57 mm, de torpilles ainsi que d’un hélicoptère EC-275 (Eurocopter).

A l’image de beaucoup d’autres pays de la région comme l’Australie, la Malaisie craint la menace de Pékin, qui revendique notamment la souveraineté des îles Spratleys. La Malaisie cherche donc à accroître ses capacités militaires.

Article de La Tribune du 19/12/2011 | 07:41

 

Malaysia Becomes First Export Customer for Gowind

DCNS, through its local partner in Malaysia, Boustead Naval Shipyard (BNS), has won its first export contract for a Gowind ship. The €2.14 bn deal has been signed by BNS with the Malaysian government for six Gowind-class corvettes, the biggest of the Gowind family developed on its own funds by the French military naval systems group.

The Gowind corvette is in the background

The Gowind corvette is in the background

 

 

DCNS went ahead and built the first-of-class Adroit, the smallest of the Gowinds, which is currently being lent to the French Navy (see my posts on 10/21/11 and 1/27/11) despite having no firm orders. The gamble has obviously paid off with Malaysia becoming the first export customer for the ship. The novelty of the Gowind-class is that the ships can be widely modified, a bit like an Ikea kitchen, to suit the customers’ needs.

DCNS was in competition with the Dutch ship-builder Damen and the German group TKMS, one of the traditional suppliers to the Malaysian navy.

The six corvettes, the first of which will be delivered in 2017, the others following at six-monthly intervals, will be armed with a 57mm gun as well as surface-to-air missiles and torpedoes. The 107-m long, 2,400-ton ships will also carry a Eurocopter EC-275 helicopter.

BNS was selected early in December but the contract remained on hold for days because BNS and DCNS insisted that the ship adopt the SETIS combat management system designed by DCNS while the Royal Malaysian Navy wants another system, the Tacticos, developed by Thales and being integrated onto another of its vessels, the KD Kasturi. According to Malaysia’s Sun Daily, the navy had hoped to reduce the number of combat management systems in its fleet to reduce training and support issues.

Writen by Christina Mackenzie for Aviation week at 12/21/2011 5:57 AM CST

La Malaisie achète six corvettes construites par le partenaire malaisien de DCNS (actualisé)

Info AFP de ce samedi matin.

Le partenaire malaisien du groupe français de construction navale militaire DCNS a annoncé la vente de six corvettes à la marine malaisienne pour 9 milliards de ringgit (2,8 milliards de dollars, 2,14 milliards d’euros).
Boustead Naval Shipyard, un chantier naval soutenu par le gouvernement, a affirmé, dans un communiqué vendredi soir, qu’il avait reçu une lettre du ministère malaisien de la Défense approuvant la commande de six corvettes développées par DCNS. Interrogé samedi par l’AFP, un porte-parole de DCNS à Paris s’est refusé à tout commentaire sur ce contrat.

Ces bâtiments de 2 400 tonnes et de 100 m de long peuvent transporter chacun un hélicoptère EC275 construit par Eurocopter, filiale de EADS. « La livraison du premier de ces bateaux est prévue pour 2017, chaque autre navire devant suivra ensuite tous les six mois », ajoute le communiqué.

L’offre de DCNS, contrôlé par l’Etat français, a été retenue contre celles de l’allemand TKMS et du néerlandais Damen. DCNS avait déjà créé en 2009 une co-entreprise avec Boustead pour l’entretien des deux sous-marins à propulsion diesel de la classe Scorpène livrés à la Malaisie. Les corvettes, qui peuvent faire des missions en mer de trois semaines, sont adaptées pour les marines côtières et d’archipels, dans la lutte contre la piraterie et le contrôle des pêches notamment.

Le communiqué de Boulders Holdings du 16 décembre:
Further to the announcement made on 18 October 2010, the Company wishes to inform that its subsidiary company, Boustead Naval Shipyard Sdn. Bhd. had received the Letter of Award dated 16 December 2011 from the Ministry of Defence Malaysia for the Contract to design, construct, equip, install, commission, integrate, test and trials, and deliver six (6) units of « Second Generation Patrol Vessels Littoral Combat Ships (Frigate Class) » (« the Contract »). The Contract carries a ceiling of RM 9.0 billion, to be implemented over three (3) Malaysia Plans, 10, 11 and 12. The delivery of the First of Class ship is estimated in 2017 with follow on ships every 6 months thereafter.
The Contract will have no material effect on the earnings of the Company for the financial year ending 31 December 2011, but will contribute positively to the future earnings of the Group.

Source : Blog « Ligne de Défense » de Philippe Chapleau – 17/12/2011

 

Des Gowind bientôt commandées par la Malaisie ?

Des Gowind bientôt commandées par la Malaisie ?

Des Gowind bientôt commandées par la Malaisie ?

Un responsable de Boustead Naval Shipyard, un chantier malaisien retenu par le gouvernement malaisien pour construire de nouvelles corvettes, a indiqué mercredi qu’il pensait conclure le mois prochain la vente de 6 bâtiments avec le groupe français DCNS. Pour ce marché, DCNS, qui propose sa gamme de corvettes et patrouilleurs hauturiers de la famille Gowind, serait en compétition avec le Néerlandais Damen et le groupe allemand TKMS. Ce dernier est un fournisseur traditionnel de la marine malaisienne, à laquelle il a notamment livré deux corvettes de 1650 tonnes du type Meko A100 en 2006, avant d’opérer un transfert de technologie vers Boustead pour la réalisation de quatre unités supplémentaires, mises en service entre 2008 et 2010. Les Allemands ont également construits les deux frégates de 2100 tonnes Kasturi et Lekir, opérationnelles depuis 1984. Les Français ne sont donc partis sur un terrain largement occupé par la concurrence. DCNS a, toutefois, pu faire ses preuves avec la Malaisie en fournissant au pays ses deux premiers sous-marins, les Tunku Abdul Rahman et Tun Razak (type Scorpène), livrés en 2009 et 2010 et dont les équipages ont été formés par les sous-mariniers français.
Allié à Bustead, DCNS proposerait l’une des versions les plus grandes de la famille Gowind, soit un bâtiment d’une centaine de mètres affichant un déplacement de 2400 tonnes en charge. Pour mémoire, L’Adroit, première Gowind réalisée par DCNS et mis à disposition de la marine française entre 2012 et 2015, correspond à l’entrée de gamme de la famille Gowind. Il s’agit d’un patrouilleur de 87 mètres et moins de 1500 tonnes.

Source : Mer&Marine du 9/12/2011

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