ben oui… ça mérite bien un (long) post 🙂
(© cecmed)
La fin de l’IPER (Indisponibilité périodique pour entretien et réparation) a été prononcée lundi 1er décembre, au terme de 15 mois de travaux à bord. Soit 2,5 millions d’heures de travail – la moitié effectuée par l’équipage et l’autre par DCNS et ses sous-traitants, précise la Marine. Les éléments combustibles des chaufferies nucléaires ont notamment été changés. L’équipage et le Groupe aérien embarqué vont pouvoir reprendre leurs entraînements.
Communiqué de la Marine:
Conformément à ses engagements contractuels, DCNS a signé avec le service du soutien de la flotte (SSF) le 1er décembre 2008 la fin de mise à disposition du porte-avions Charles de Gaulle , marquant la fin de son indisponibilité périodique pour entretien et réparation (IPER).
Après 15 mois, soit 2.5 millions d’heures de travail, dont la moitié a été effectuée par le bord et l’autre moitié par DCNS et ses sous-traitants, le porte-avions achève son IPER et entre dans la phase de remontée en puissance.
Ainsi, jusqu’au printemps 2009, l’équipage va se ré-entraîner. Le groupe aérien embarqué va mener une campagne de qualification de ses pilotes, et le porte-avions va mener des campagnes de qualification de l’ensemble de ses personnels de pont d’envol, du central opérations et de la passerelle. Ces qualifications seront obtenues suite à la réalisation/réussite d’exercices dont la difficulté sera croissante.
Cette IPER a permis de redonner du potentiel à l’ensemble des installations du porte-avions, notamment ses chaufferies nucléaires avec le changement des éléments combustibles. Elle a également permis de moderniser le navire, avec entre autre une évolution des systèmes d’information et de commandement (installation de Syracuse III), ainsi qu’une adaptation aux armements attendus en 2009 (nouveaux missiles de dissuasion ASMPA et de croisière SCALP-EG notamment, Rafale au standard «F3»).
L’IPER du porte-avions Charles de Gaulle avait commencé le 1er septembre 2007. Sous la maîtrise d’ouvrage du Service du Soutien de la Flotte (SSF), le maître d’oeuvre DCNS a respecté la durée de 15 mois qui avait été contractuellement fixée par la Marine.
(source: Marine Nationale)
Communiqué de DCNS:
Fin des travaux industriels de remise en état et de modernisation du Porte-avions Charles de Gaulle : Un chantier industriel hors du commun
Le 1er décembre 2008 a marqué la fin des travaux industriels de maintenance et de modernisation du porte-avions Charles de Gaulle. Mené à un rythme soutenu, ce chantier a duré 15 mois comme prévu, sous la maîtrise d’œuvre de DCNS. Le Groupe a coordonné avec succès les interventions de l’ensemble des acteurs (entreprises sous-traitantes, équipage du porte-avions Charles de Gaulle et Atelier Militaire de la Flotte).
Les travaux du porte-avions Charles de Gaulle avaient pour objectif de redonner du potentiel à l’ensemble des installations du bâtiment, notamment ses cœurs nucléaires avec le changement des éléments combustibles, mais aussi de moderniser le navire avec une évolution des systèmes d’information et de commandement et une adaptation aux armements attendus en 2009 (Rafale au standard “F3”, nouveaux missiles ASMP-A et Scalp naval notamment).
« Grâce à une organisation industrielle sans faille, les travaux de longue durée du porte-avions Charles de Gaulle réalisés sous maîtrise d’œuvre DCNS ont été menés dans les délais et les coûts impartis, tout en maintenant de bonnes conditions de travail et de sécurité » indique Bernard Planchais, Directeur Général Délégué de DCNS. Sur le plan technique, ce projet représente une première majeure avec le rechargement de deux chaufferies nucléaires qui font l’objet de mesures de sécurité draconiennes pour garantir une sécurité parfaite. Cette organisation représente également un bel exemple de mise en commun de compétences. L’opération a été réalisée en partenariat avec la Marine, le Service de Soutien de la Flotte et l’équipage ainsi que de nombreuses entreprises partenaires au premier rang desquelles AREVA TA, sans compter tous les établissements de DCNS. Bernard Planchais ajoute : « Ce succès témoigne du professionnalisme de toutes les équipes engagées dans ces travaux et de la capacité de DCNS à relever les défis les plus ambitieux. »
Après seulement 15 mois de travaux, conformément à ses engagements contractuels, DCNS a remis à disposition de la Marine nationale le porte-avions Charles de Gaulle. Ce dernier entre maintenant dans la phase de remontée en puissance opérationnelle.
Quelques chiffres résument l’ampleur de ce chantier exceptionnel tant du point de vue humain que technique :
Durée des travaux industriels :
• 3 ans de préparation
• 15 mois de chantier
Nombre d’heures de travaux : 2 530 000 heures
• 1 200 000 DCNS et sociétés sous-traitantes
• 1 200 000 Equipage du porte-avions Charles de Gaulle
• 130 000 Atelier Militaire de la Flotte (AMF)
Effectifs : 1 700 hommes
• 600 collaborateurs de DCNS et sociétés sous-traitantes
• 1 000 membres d’équipage du Charles de Gaulle
• 100 personnels de l’AMF
80 000 tâches planifiées à réaliser
Divers :
• 40 tonnes de peintures (décapées et appliquées)
• Plus de 80 km de câble tirés
• Remplacement de 32 éléments combustibles sur chacune des 2 chaufferies nucléaires
Coût du chantier : 300 M€
Le détail des principaux travaux effectués :
Le calendrier des travaux effectués sur les installations nucléaires a ordonné le déroulement de l’ensemble du chantier. Ainsi, pendant le remplacement des cœurs des 2 chaufferies nucléaires et le contrôle de l’ensemble du système de production de vapeur, de très nombreuses tâches ont pu se dérouler sur les autres installations du navire.
Des machines jusqu’aux hélices, l’ensemble de la propulsion a été visité et contrôlé. Les 11 000 m2 de carène ont été entièrement décapés puis repeints. Ces travaux de peinture ont été complétés avec la rénovation de 7 800 m2 du pont d’envol. Pour ces 2 opérations, DCNS a utilisé, à grande échelle, un procédé écologique de décapage hydraulique projetant de l’eau sous pression. Cette nouvelle technique qui permet de réduire significativement les déchets avait été qualifiée préalablement par DCNS sur la frégate Dupleix de la Marine nationale.
Toutes les installations permettant le catapultage ou l’appontage des avions ont été visitées. Le changement de trois usines de réfrigération, répondant aux nouvelles normes environnementales, a nécessité la percée de plusieurs brèches dans la coque pour les en extraire et y installer les nouvelles.
DCNS a également conduit les travaux de modernisation concernant l’adaptation du porte-avions Charles de Gaulle aux spécifications du Rafale F3. Les systèmes d’information et de communication ont bénéficié de la dernière évolution de la technologie. Le débit de communication par satellite a été très largement augmenté avec Syracuse III. Ainsi, les transferts directs et rapides des informations entre le bâtiment de la Marine et les avions seront simplifiés. Plus de 80 kilomètres de câbles tirés à bord du navire ont aussi permis l’installation de la téléphonie IP permettant, en particulier, de déployer un réseau internet.
En 15 mois, entre le 1er septembre 2007 et le 1er décembre 2008, DCNS a su mener à bien au service de son client la Marine nationale ce chantier d’exception, qui renforce ses capacités de services.
DCNS en bref
Le groupe DCNS est un acteur européen de tout premier plan sur le marché mondial des systèmes navals de défense. Pour répondre à une demande de plus en plus globale et intégrée, DCNS assure la maîtrise d’œuvre des navires armés et leur soutien, en s’appuyant tant sur ses moyens propres de développement, de commercialisation et de réalisation que sur des partenaires sélectionnés. Pour maîtriser la complexité des navires armés, DCNS fait jouer son expertise de l’architecture navale, de l’ingénierie des principaux systèmes du navire armé, de la conduite des chantiers d’assemblage et d’intégration, de la réalisation d’équipements spécifiques et du soutien au service opérationnel. Le groupe DCNS compte 13 000 collaborateurs dont environ 3 000 ingénieurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 2,8 milliards d’euros.
(source: DCNS)