Archive | octobre 4th, 2011

Des Gowind pour la Malaisie ?

Le buzz du jour, largement repris dans la presse. Alors go pour 24 Gowind ? Pas de réaction officielle de DCNS sur le sujet pour l’instant.

Extrait du Télégramme (5 octobre  2011)

DCNS. Des touches à l’export pour les patrouilleurs Gowind

DCNS. Des touches à l'export pour les patrouilleurs Gowind.

DCNS. Des touches à l'export pour les patrouilleurs Gowind.

L’Adroit, patrouilleur de type Gowind construit par DCNS à Lorient et destiné à des missions de sauvegarde maritime, sera mis à disposition de la Marine nationale fin octobre. C’est l’export que vise DCNS avec ce nouveau bateau qui, c’est une première, a été financé sur fonds propres. La Malaisie, vivement intéressée, serait en discussion avancée pour la commande d’une petite dizaine de bâtiments, avec des transferts de technologie. Ce que DCNS ne confirme ni n’infirme. Un accord de partenariat avec le chantier sud-africain KND vient par ailleurs d’être signé pour la promotion, la réalisation et la commercialisation du patrouilleur. Il y aurait des touches sérieuses avec des pays comme le Brésil et la Pologne.

Extrait de L’usine nouvelle (4 octobre 2011 par Barbara Leblanc)

L'adroit en construction

L'adroit en construction

Corvettes : DCNS en pourparlers avec la Malaisie

Le groupe français de construction navale militaire serait favori dans le cadre d’un appel d’offres portant sur 24 unités.

Selon les Echos du 4 octobre, DCNS serait le favori pour décrocher le contrat de fourniture de corvettes à la Malaisie.
Un proche du groupe aurait confié au journal qu’une lettre d’intention a été reçue par le groupe en septembre et que des discussions avancées sont en cours. Si DNCS est effectivement favori, les groupes allemands TKMS et le néerlandais Damen auraient été mis de côté par les autorités malaisiennes.

Le groupe français propose une corvette de la famille « Gowind ». Selon son site Internet, elle est destinée à des missions de surveillance de zone, la lutte contre la piraterie et le terrorisme ainsi que la préservation de l’environnement, entre autres.  Elle permet aussi de déployer un hélicoptère ou un drone.

 

Extrait de Les Echos (04/10 | 07:00 | Alain Ruello)

Les corvettes de DCNS favorites pour équiper la Malaisie

Kuala Lumpur a sléectionné le Gowind du chantier naval français, au détriment de l’Allemand TKMS et du Hollandais Damen. Reste à conclure le contrat, dans un contexte politique local délétère.

Près de dix ans après la vente de deux sous-marins conventionnels Scorpène, DCNS est bien parti pour frapper un nouveau coup en Malaisie. A l’issue d’un an d’appel d’offres, Kuala Lumpur a retenu le Gowind du groupe naval français pour s’équiper en navires de moyen tonnage, au détriment de l’allemand TKMS et du néerlandais Damen. Le besoin porte sur 24 exemplaires, assemblage local et transferts de technologie à la clef. « Nous avons reçu une lettre d’intention il y a un mois environ, et nous sommes depuis en discussions avancées », confirme un proche du groupe.

Déplaçant de 1.000 à 2.500 tonnes, les navires Gowind ont été conçus pour un large éventail de missions, de la surveillance de zone à la lutte antipiraterie ou au sauvetage en mer. Ils peuvent embarquer un hélicoptère et un drone, et sont dotés d’un système de lancement rapide et de récupération à l’arrière pour deux embarcations. Par son armement, la version de combat s’apparente à une petite frégate. C’est d’ailleurs ce que les Malaisiens recherchent.

Si les négociations aboutissent, il s’agira de la première référence à l’exportation du dernier-né de la gamme de bâtiments militaires de DCNS. Tout comme le contrat russe l’a été pour le porte-hélicoptères Mistral. A une différence près, et de taille : le projet Gowind a été complètement autofinancé.

En matière d’armements sophistiqués, l’usage veut qu’un industriel produise sur la base du besoin exprimé et financé par le client de son pays d’origine et décline ensuite le produit à l’export. Conscient des difficultés budgétaires de l’Etat, Patrick Boissier, le PDG de DCNS, a choisi pour le Gowind une approche quasi inédite.

Le prix, un critère prépondérant

Le groupe naval a consacré 30 millions d’euros aux études et à la construction d’un premier exemplaire (sans compter l’argent apporté par les partenaires du programme). Baptisé « L’Adroit » et fabriqué à Lorient, ce premier exemplaire va être mis à disposition de la marine française fin octobre pour trois ans.

L’intérêt pour le chantier naval de ce prêt gracieux ? Bénéficier d’un label « sea proven » (éprouvé en mer) de la part d’une marine hauturière de premier rang, un argument auquel sont sensibles les prospects internationaux. La référence recherchée auprès de la France est d’autant plus importante que le Gowind vise un marché très concurrentiel, où les clients achètent sur étagère. Le prix est donc un critère prépondérant. Pour DCNS, le programme doit servir de laboratoire au plan Championship, qui vise une réduction de 30 % des coûts, via notamment une nouvelle organisation industrielle.

A Paris, certains espèrent une conclusion d’ici à la fin de l’année, même s’il reste nombre de points à trancher : configuration du navire, système de combat, armement… A condition aussi que les soupçons entourant le contrat des Scorpène de 2002 ne viennent pas enrayer les discussions. Contacté, DCNS n’a pas souhaité commenter.

Les corvettes de la famille "Gowind" intéressent la Malaisie

Les corvettes de la famille "Gowind" intéressent la Malaisie

Extrait de Le Point (Source AFP.  Publié le 04/10/2011 à 09:18)

DCNS serait favori pour vendre des corvettes à la Malaisie

Le groupe français espère exporter ses navires de la famille « Gowind », destinés à la surveillance maritime.

Le groupe français de construction navale militaire DCNS est favori pour fournir des corvettes à la Malaisie, dans le cadre d’un appel d’offres portant sur 24 exemplaires, a affirmé mardi le quotidien économique Les Échos. « Nous avons reçu une lettre d’intention il y a un mois environ, et nous sommes depuis en discussions avancées », a déclaré au journal un proche du groupe public.

Les autorités malaisiennes, qui demandent assemblage local et transfert de technologie, n’ont pas retenu en revanche les allemand TKMS et néerlandais Damen, également candidats à cet appel d’offres, précisent Les Échos. L’affaire pourrait être conclue d’ici à la fin de l’année, ajoutent-ils.

Le bâtiment de la DCNS appartient à la famille « Gowind », destiné à des missions de « surveillance de zone, lutte contre la piraterie et le terrorisme, police des pêches, lutte contre les trafics de drogue, préservation de l’environnement, aide humanitaire, recherche et sauvetage en mer, sécurité maritime », indique la DCNS sur son site internet. Ces corvettes sont notamment capables de déployer un hélicoptère ou un drone.

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Des canons télé-opérés Narwhal pour les FREMM et L’Adroit ?

Les négociations se poursuivent entre la DGA et les industriels en vue de signer le prochain avenant au contrat des FREMM. Cette tranche supplémentaire doit, notamment, comprendre le système d’artillerie télé-opérée des 11 nouvelles frégates multi-missions de la Marine nationale. Il est, en effet, prévu que chaque bâtiment embarque deux canons de ce type. Le modèle ayant la préférence des militaires français est le Narwhal. Développé par Nexter avec des briques de technologies éprouvées (tourelle de l’hélicoptère Tigre, affûts manuels marine), ce nouveau système, doté d’un affût de 20mm, est gyrostabilisé et dispose d’une fonction de poursuite automatique couplées à un télémètre laser. Conçu pour la lutte contre les menaces asymétriques, le Narwhal offre, selon Nexter, une grande précision quelque soient les conditions de mer, une puissance de feu bien supérieure à des systèmes de 12.7mm et une capacité de réponse dans la frappe quasi-identique à du calibre 30 ou 40mm. Le Narwhal peut fonctionner en mode totalement automatique, sans servant et sans obligation d’intégration au système de combat du bâtiment porteur (il ne sera d’ailleurs pas couplé au SDC des FREMM). Pour se faire, le système dispose de sa propre conduite de tir et d’un ensemble de caméras jour/nuit (TV/IR).

Le canon télé-opéré Narwhal - crédits : NEXTER

Le canon télé-opéré Narwhal - crédits : NEXTER

Sur FREMM, il est prévu d’installer les deux Narwhal sur l’arrière, de part et d’autre du hangar hélicoptère, afin d’obtenir le meilleur champ de battage possible et de couvrir la poupe du bâtiment. Les ailerons des frégates, entourant la passerelle, seront quant à eux, dans un premier temps, dotés de canons manuels de 12.7mm.
En dehors des FREMM, la Marine nationale pourrait également disposer du Narwhal sur le patrouilleur L’Adroit, actuellement en essais. Construit sur fonds propres par DCNS dans le cadre du projet Hermès et mis à disposition de la flotte française durant trois ans à partir de la fin de l’année, ce navire est un prototype de la famille des OPV et corvettes de la gamme Gowind. DCNS a noué un certain nombre de partenariats pour équiper cette plateforme et en faire une vitrine flottante. C’est le cas notamment pour les radars Terma, le système de veille et de conduite de tir EOMS NG de Sagem ou encore les systèmes de communication fournis par Thales. Le groupe naval, ainsi que les marins, aimeraient que ce partenariat soit étendu à l’artillerie. Car, pour le moment, L’Adroit ne doit recevoir, à la proue, qu’un affut manuel de 20mm. D’où l’idée de remplacer ce canon traditionnel par un système télé-opéré, plus en ligne avec le côté moderne et innovant du projet Hermès. De la conclusion du nouvel avenant au programme FREMM dépendra sans doute la possibilité de doter, ou non, le nouveau patrouilleur français d’un Narwhal

Extrait de l’article Mer & Marine du 4 octobre 2011.

L'Adroit

L'Adroit

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