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Russia ready to pay 1.5 bln euros for Mistral contract – Defense Ministry

Russia estimates a contract with France on the construction of four Mistral class helicopter carriers for the Russian Navy to be worth at least 1.5 billion euros, First Deputy Defense Minister Vladimir Popovkin said.

Russia and France signed an intergovernmental agreement in January to jointly build two Mistral-class helicopter carriers at the STX shipyard in Saint-Nazaire, France. Another two are to be constructed later at the Admiralty Shipyards in St. Petersburg.

« The contract stipulates the purchase of two ships built by France’s DCSN and the licenses for construction of two additional ships in Russia for at least 1.5 bln euros, » Popovkin said in an interview with the Military-Industrial Courier publication.

The official reiterated that Russia would buy the ships with all the original navigational and other technical equipment, including the SENIT 9 naval tactical data system.

The design of the helicopter deck will be slightly changed to accommodate Russian helicopters, and the hull will be reinforced to allow the use of the ships in the Arctic, Popovkin said.

Meanwhile, Russia’s Kommersant business daily said on Thursday that last week’s contractual talks between Russian state-arms exporter Rosoboronexport and French DCSN company, which were attended by government officials from both countries, resulted in a deadlock.

The talks reached an impasse after France increased the total price tag from 980 mln euros to at least 1.15 bln euros for the first two ships to be built in France, the Kommersant newspaper said, citing sources close to the talks.

France is expected to put forward the final commercial proposal on March 15, but the price issue might demand a new political decision reached on the highest level of authority, which would throw the negotiations back to the start.

The design of the helicopter deck will be slightly changed to accommodate Russian helicopters, and the hull will be reinforced to allow the use of the ships in the Arctic

The design of the helicopter deck will be slightly changed to accommodate Russian helicopters, and the hull will be reinforced to allow the use of the ships in the Arctic

The dispute over the price tag is the result of « an unprofessional approach to the contract by the Russian Defense Ministry, » Kommersant says.

In December 2010, deputy chief of the Russian Navy, Vice Adm. Nikolai Borisov signed a protocol with France, which established the price of the contract at 1.15 bln euros. The price included the construction cost of two ships (980 mln euros), some unidentified logistics expenses (131 mln euros, and crew training expenses (39 mln euros).

Borisov had no authority to sign the document, and did it without consulting with Rosoboronexport and the Federal Service for Military-Technical Cooperation.

The French side now has a legal basis to increase the price of the contract.

In addition, Russia wants the price of the construction licenses and technical documentation to be included in the contract, while France insists they should be sold separately for an additional 90 mln euros.

Experts believe that the controversial issues of such a highly-publicized and politically-charged deal could be resolved only through a compromise between the Russian and French leaders.

A Mistral-class ship is capable of carrying 16 helicopters, four landing vessels, 70 armored vehicles, and 450 personnel.

Russia plans to deploy the first two Mistral ships in the Pacific to protect the four disputed Kuril Islands.

MOSCOW, March 3 (RIA Novosti)

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Ventes de Mistral : négociations dans l’impasse entre Paris et Moscou

Les négociations entre la France et la Russie concernant la vente de navires de guerre français de type Mistral sont dans l’impasse, en raison principalement d’un différend sur le prix de vente, a rapporté jeudi le quotidien russe Kommersant, citant des membres d’une délégation russe qui s’est rendue la semaine dernière à Paris pour évoquer ces questions. Selon le journal, la Russie serait prête à payer jusqu’à 980 millions d’euros pour deux Mistral, alors que la France table sur un prix minimum de 1,15 milliard d’euros.

Fin janvier, la France et la Russie ont signé à Saint-Nazaire un accord, très controversé, qui prévoit la fabrication de quatre navires de guerre français de type Mistral pour la marine russe, deux produits majoritairement en France et deux en Russie. Un précédent accord franco-russe, fin décembre, prévoyait la fabrication de deux bâtiments de projection et de commandement de type Mistral aux chantiers STX à Saint-Nazaire. Les deux autres exemplaires n’étaient qu’en option. Le montant de l’opération n’avait pas été communiqué, mais le coût unitaire du Mistral est évalué entre 500 et 700 millions d’euros.

Selon Roman Trotsenko, le patron de la holding russe des chantiers navals OSK, qui participe au projet, la signature du contrat ferme doit avoir lieu d’ici au 30 avril, avait rapporté Interfax. La fourniture à Moscou d’un tel navire est une première pour un pays de l’Alliance atlantique. Elle a suscité des critiques de Washington et des pays baltes, membres comme la France de l’OTAN, ainsi que de la Géorgie.

LEMONDE.FR avec AFP | 03.03.11 | 08h44 • Mis à jour le 03.03.11 | 09h05

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Mistral : la Russie dément toute impasse dans les négociations

Alors que la France fait une démonstration grandeur nature de son porte-avion Mistral envoyé aux larges des côtes libyennes pour – nous dit-on – assurer une mission humanitaire (l’évacuation d’ouvriers égyptiens bloqués à la frontière avec la Tunisie), la Russie rebondit sur le sujet.
Le porte-parole du premier ministre russe, Dmitri Peskov, a en effet démenti jeudi les informations de presse laissant entendre que les pourparlers entre la Russie et la France concernant la vente de porte-hélicoptères de classe Mistral étaient dans l’impasse.

Selon le porte-parole, si les négociations franco-russes ont certes pu buter sur « quelques problèmes », de telles difficultés seraient « naturelles » eu égard à l’envergure d’un tel projet.

Des propos qui interviennent alors que le quotidien russe Kommersant avait affirmé jeudi que les pourparlers étaient dans l’impasse, les deux parties ne parvenant pas à trouver un accord sur le prix final des navires. Le journal affirmant également que le prix pourrait atteindre un montant minium de 1,15 milliards d’euros, contre 980 millions prévus initialement.

Alors que le 24 décembre dernier, les autorités russes ont retenu le consortium formé par le groupe français DCNS, les chantiers STX et les chantiers navals russes OSK dans le cadre de l’achat de quatre bâtiments de projection et de commandement de classe Mistral, une source proche des négociateurs avait indiqué que la construction du porte-hélicoptères sur les chantiers navals français coûterait à la Russie plus de 700 millions d’euros.

« Le coût du premier navire se chiffrera à 720 euros, alors que le deuxième coûtera 650 millions d’euros« , avait ainsi précisé l’interlocuteur de l’agence.
En guise de cadeau de Noël, le président russe Dmitri Medvedev avait annoncé à son homologue français Nicolas Sarkozy qu’au terme d’un appel d’offres sur la construction de porte-hélicoptères, Moscou avait retenu le consortium formé par les groupes industriels français et OSK.

Porte  hélicoptères Mistral

Porte hélicoptères Mistral

Pour rappel, l’offre du consortium prévoit dans un premier temps la construction en commun de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral, qui devrait être prolongée par la fabrication de deux unités supplémentaires.

 

Deux navires seront construits à Saint-Nazaire et deux autres sous licence en Russie.

 

Début décembre, le porte-parole de Matignon avait indiqué que la France considérait comme acquise la signature d’un contrat sur la vente d’un porte-hélicoptères français de classe Mistral à la Russie. Toutefois, Paris se proposait d’attendre les résultats de l’appel d’offres lancé en octobre dernier pour faire une annonce officielle.

 

Rappelons toutefois qu’en juin dernier, Vladimir Poutine avait déclaré à des média français que l’acquisition de navire de classe Mistral n’était envisageable qu’en cas de transfert de technologies. « Un porte-hélicoptères de ce type coûte dans les 300 millions d’euros. Pour nous, la transaction ne représente de l’intérêt que si elle est accompagnée d’un transfert de technologies. Afin que le secteur des constructions navales russes, militaires et civiles, ait de nouvelles impulsions pour son développement« , avait alors expliqué le premier ministre.

« Nous jugeons très importante la question suivante: qu’est-ce qui sera construit et en quelle quantité dans les entreprises russes ? » avait ajouté Vladimir Poutine.
Comparons également au passage le prix de 700 millions largement supérieur au prix initial annoncé par Vladimir Poutine. La différence pourrait être justifiée par la fourniture – controversée – « d’équipements complémentaires » dirons-nous poliment, le transfert de technologies pouvant être également valorisée.

 

En août 2009, l’Etat-major de la Marine russe avait d’ores et déjà annoncé que des négociations étaient en cours entre les experts russes et français sur l’achat par Moscou d’un porte-hélicoptères français Mistral . Le coût de la transaction serait de 300-400 millions d’euros, affirmait alors les sources proches du dossier.
Elément fondamental du cahier des charges : la Russie souhaite avant toute chose que le navire soit opérationnel dans les conditions climatiques froides. Autre point : « tous les systèmes de combat, les télécoms, les armements, les appareils volants doivent être de fabrication russe » affirmaient alors une source proche du dossier. Selon lui, ce porte-hélicoptères polyvalent pourrait intégrer les forces d’intervention rapide en cours de création en Russie.

Reste donc à savoir précisément si les dits porte-hélicoptères seront des coquilles vides ou des coquilles pleines …

 

Précisons toutefois que fin octobre, Pierre Legros, du groupe d’armement naval français DCNS avait indiqué à Ria Novosti que DCNS ne connaissait pas de limitations quant aux technologies qu’elle est en droit de transférer à la Russie.

« Ce sera un navire doté des mêmes systèmes que les navires de la Marine française. Il n’y a aucune restriction« , avait alors indiqué le dirigeant. Pierre Legros réagissait ainsi à certains médias internationaux affirmant que le porte-hélicoptères serait vendu à la Russie sans son système ultramoderne de direction de combat.

Sources : AFP, Ria Novosti, Usine nouvelle, Realpolitik

Par Elisabeth Studer le 03 mars 2011

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Mistrals to perform command tasks in Russian Navy

While commissioned into Russian Navy, main task for Mistral class assault landing ships will be control of naval forces, reported ITAR-TASS referring to a source in defense ministry.

« After joining Russian Navy, basic task for Mistrals will be control over various naval assets in different operational zones worldwide, including Pacific Ocean, of course. That is going to be a sort of command centers developed at sea and controlling surface ships, submarines, and naval aviation », said the source.

Mistral class helicopter carrier. defpro.com

Mistral class helicopter carrier. defpro.com

« The second high-end task for Mistrals will be delivery of Russian attack and antisubmarine helicopters (Ka-52 Alligator and Ka-27 respectively) to assigned sea- or coastal area. And only the third-priority task will be projection of marine units for landing operations », added the source.

He also said that Mistral class helicopter carriers are supposed to be stationed at Pacific and Northern fleets. « These two fleets have the largest responsibility areas and biggest number of assets available. So far, it is planned that Northern Fleet would have one Mistral class ship, and Pacific Fleet – one or two of them. If needed, interfleet reassignments of Mistrals are possible as well », said the source.

He confirmed that Mistral class helicopter carriers which are to join Pacific Fleet would particularly maintain security of Kuril Islands. « This is one of the high-priority tasks for Mistrals to be completed along with other branches of Russian Armed Forces », emphasized the source.

Displacement of Mistral class assault landing ship is 21,000 tons. The ship is capable to carry 16 helicopters on board. The deck section accommodates over 40 tanks or 70 wheeled trucks. The crew is 160 men; in addition, the ship can take 450 marines on board.

russnavy.com 21 février 2011

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Mistral pour la Russie: la construction prendra 10 ans (état-major)

La mise en œuvre du programme de construction des quatre bâtiments de classe Mistral pour la Russie pourrait durer 10 ans, a annoncé jeudi aux journalistes le chef d’état-major général des forces armées russes, le général Nikolaï Makarov.

« La construction de ces navires ne prendra pas moins de dix ans », a-t-il affirmé.

Le Mistral à Saint Petersbourg

Le Mistral à Saint Petersbourg

Le général a également précisé que l’Etat russe affecterait 23.000 milliards de roubles (575,7 milliards d’euros) au programme national d’armements pour l’horizon 2020.

Fin décembre 2010, Moscou et Paris ont conclu un accord intergouvernemental sur l’acquisition de quatre bâtiments de projection et de commandement de classe Mistral par la Marine russe. Deux navires seront construits à Saint-Nazaire (France) et les deux autres sous licence en Russie.

MOSCOU, 10 février – RIA Novosti

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La Russie justifie l’achat de Mistral

Russia has decided to buy Mistral ships from France because it would have taken at least 10 years to develop a similar domestic model, Chief of the Russian General Staff Gen. Nikolai Makarov said Thursday.

« It could take at least 10 years to develop a ship similar to Mistral, » Makarov said. « And meanwhile someone will create a better weapon [than Mistral]. »

Makarov said Russia should buy the best of modern weaponry abroad to be built under license in Russia.

Mistral class amphibious assault ship

Mistral class amphibious assault ship

He also said that the Russian state armaments procurement program until 2020 would be adjusted and would total 23 trillion rubles ($785 billion), or 2 trillion rubles ($68 billion) more than originally planned.

A consortium comprised of French DCNS and Russia’s United Shipbuilding Corporation (USC) won a tender on the construction of four helicopter carriers for the Russian Navy in December 2010.

Moscow and Paris signed an intergovernmental agreement to jointly build the four ships on January 25.

Under the agreement, the first Mistral-class ship, with a price tag of 720 million euros, is expected to be completed in late 2013-early 2014 and the second in late 2014-early 2015.

Russia will construct 20% of the first warship, 40% of the second and 80% of the last two, which are to be built on Russian territory.

Talks on the actual contract to build Mistral ships are still underway. A Rosoboronexport delegation is expected to arrive in France in February to continue the negotiations and sign the contract in April this year.

A Mistral-class ship is capable of carrying 16 helicopters, four landing vessels, 70 armored vehicles, and 450 personnel.

MOSCOW, February 10 (RIA Novosti)

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Mistral: Moscou confirme la construction de deux bâtiments en Russie

Outre l’achat de deux BPC de type Mistral en France, l’accord intergouvernemental russo-français signé en janvier 2010 prévoit la construction de deux bâtiments de cette classe en Russie, a annoncé mercredi à RIA Novosti un haut fonctionnaire du ministère russe de la Défense.

« Les déclarations selon lesquelles ces navires ne seront pas construits en Russie relèvent de la désinformation: premièrement, parce que la clause prévoyant leur construction sur les chantiers russes figure dans l’accord intergouvernemental conclu en janvier dernier entre la France et la Russie et deuxièmement, parce que la conclusion du contrat concret entre Rosoboronexport et le groupe français DCNS n’en est encore qu’au stade des négociations », a-t-il affirmé.

Mistral: Moscou confirme la construction de deux bâtiments en Russie

Mistral: Moscou confirme la construction de deux bâtiments en Russie

C’est en ces termes que l’interlocuteur de l’agence a commenté les affirmations de certains médias selon lesquelles les porte-hélicoptères de classe Mistral ne seront pas construits en Russie avant 2020 à défaut de fonds prévus à cet effet dans le programme national d’armements pour l’horizon 2020.

Le ministère russe de la Défense avait antérieurement indiqué que l’exportateur d’armes russe Rosoboronexport envisageait de signer le contrat technique avec DCNS en avril 2011.

L’accord intergouvernemental engage la partie française à transférer à la Russie des technologies de pointe, dont celles qui concernent les constructions navales et les systèmes de commande et de télécommunications. En outre, Paris remettra à Moscou les licences autorisant la construction de deux BPC sur le territoire russe et les dossiers techniques.

Mistral: Moscou confirme la construction de deux bâtiments en Russie

Mistral: Moscou confirme la construction de deux bâtiments en Russie

Les Mistral russes seront construits à Saint-Pétersbourg sur des chantiers spécialement équipés à cet effet.

MOSCOU, 9 février – RIA Novosti

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Mistral russes et canadiens ? Dans Brèves marines du CESM, on en parle aussi

Mistral Brèves Marine n°22

Mistral Brèves Marine n°22

Le 25 janvier, le Président de la République Nicolas Sarkozy et le vice-premier ministre russe, monsieur Igor I. Setchine, ont présidé à Saint-Nazaire la cérémonie de signature d’un accord intergouvernemental concernant le principe de la construction de bâtiments de projection et de commandement (BPC). Cet accord fait suite à l’annonce par le gouvernement russe, le 24 décembre dernier, de la victoire du consortium formé par les industriels français DCNS et STX et les chantiers navals russes OSK, dans l’appel d’offres portant sur la fabrication de deux BPC de type Mistral pour le compte de la marine russe.

L’offre du consortium prévoit que les deux navires soient construits par le chantier STX de Saint Nazaire, avec une part croissante des travaux effectuée par la Russie. Une option pour la fabrication de deux unités  supplémentaires réalisées en intégralité par les chantiers russes, avec une aide technique française, est également annoncée.
Le Président Medvedev et le Président Sarkozy se sont félicités de « la concrétisation de cette coopération sans précédent qui bénéficiera à l’industrie et à l’emploi dans les deux pays, et qui illustre la volonté et la capacité de la France et de la Russie de développer des partenariats d’envergure dans tous les domaines, y compris celui de la défense et de la sécurité ».
L’Elysée a précisé que la construction des BPC pour la Russie représente pour les industriels français DCNS et STX l’équivalent de 5 millions d’heures de travail soit 1 000 personnes pendant quatre ans, en majorité à Saint-Nazaire. Côté russe, cette coopération vise également à aider l’industrie navale locale à se moderniser.
L’accord signé le 25 janvier n’équivaut cependant pas à un contrat et les négociations se poursuivent sur les questions du coût et du périmètre du transfert de technologies. Les autorités françaises ont à plusieurs reprises déclaré que les BPC russes seraient livrés sans armement français mais avec « toute la technologie nécessaire » à la mise en oeuvre des bâtiments (systèmes de communication, capteurs). Dérivés des bâtiments français (Mistral, Tonnerre et Dixmude), les bâtiments russes s’en différencieraient par un pont d’envol et des ascenseurs renforcés pouvant accueillir des hélicoptères russes, plus lourds que leurs homologues français, ainsi qu’une coque plus résistante pour affronter les glaces.
La décision des autorités russes constitue la première vente d’un équipement de défense français à la Russie ainsi que le premier contrat à l’exportation pour le BPC.
Fort de ce premier succès, DCNS cherche actuellement à développer un partenariat avec un chantier canadien pour la construction de deux BPC au profit de la marine canadienne. Au-delà, une dizaine de marines seraient
intéressées par le concept opérationnel novateur de ce bâtiment.

Télécharger la brève Marine en PDF Brève Marine 122 – BPC russe

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Quatre Mistral gagnants pour la France

La France et la Russie ont signé ce mardi un accord de coopération pour la construction en commun de quatre bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral, deux construits en France et deux en Russie. Selon des sources russes, le prix total des deux premiers BPC serait de 1,37 milliard d’euros.

Dans un communiqué commun publié ce mardi, Paris et Moscou « s’accordent pour apporter leur plein soutien à la construction de deux BPC en France et de deux BPC en Russie ».

Copyright Reuters

Signé par le vice-Premier ministre russe, Igor Setchine, et le ministre français de la Défense, Alain Juppé, cet accord fait suite à l’annonce fin décembre, par la Russie, qu’elle avait retenu l’offre du consortium formé par le groupe français DCNS, les chantiers navals STX de Saint-Nazaire et les chantiers navals russes OSKl Moscou pour la fourniture de deux BPC. Ce contrat était assorti d’options sur deux autres de ces bâtiments multi-missions qui peuvent notamment transporter des hélicoptères.

La signature de l’accord politique est intervenue à l’occasion d’une visite de Nicolas Sarkozy aux chantiers STX, qui construiront deux BPC pour la Russie, à bord de la coque d’un autre de ces bâtiments, le Dixmude, destiné à la marine française. Citant des sources proches de la négociation, l’agence russe Novosti a indiqué que le prix total des deux premiers BPC destinés à la marine russe serait de 1,37 milliard d’euros.

La construction des BPC pour la Russie représentera pour les industriels français DCNS et STX l’équivalent de 5 millions d’heures de travail ou 1.000 personnes pendant quatre ans, en majorité à Saint-Nazaire.

Le BPC, long de près de 200 mètres de long et pesant 21.300 tonnes, peut embarquer jusqu’à seize hélicoptères et quatre chalands de transport de matériel ou deux engins de débarquement ainsi que 900 hommes. Il peut également transporter une quarantaine de chars lourds et accueillir un poste de commandement capable de conduire de la mer une opération interarmées d’ampleur limitée.

Ces caractéristiques ont inquiété les anciennes républiques de l’Union soviétique, telles que la Géorgie, cible d’une intervention militaire russe en 2008, ou les pays baltes, ainsi que les Etats-Unis. C’est la première fois qu’un pays de l’Otan vend du matériel militaire sensible à la Russie.

latribune.fr – 25/01/2011

 

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Mistral: l’accord sera signé mardi

Le président Nicolas Sarkozy présidera avec le vice-Premier ministre russe Igor Setchine à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) la cérémonie de signature de l’accord entre la France et la Russie, conclu en décembre, concernant la construction de deux navires de guerre Mistral.

Dans un communiqué, l’Elysée a précisé, dimanche, que cette signature aura lieu lors du déplacement du chef de l’Etat aux chantiers de construction navale STX (ex-chantiers de l’Atlantique). « A cette occasion », dit l’Elysée, Nicolas Sarkozy « visitera un atelier de fabrication de panneaux complexes puis le bâtiment de projection et de commandement (BPC) « Dixmude » de la Marine nationale, et présidera avec Igor Setchine, vice-premier ministre du gouvernement russe, la cérémonie de signature d’un accord entre la France et la Fédération de Russie pour la réalisation de bâtiments de projection et de commandement ».

Lors de ce déplacement, M. Sarkozy sera accompagné de plusieurs de ses ministres: Alain Juppé (Défense), Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie, Transports), Christine Lagarde (Economie) et Eric Besson (Industrie). La veille de Noël, Paris et Moscou avaient annoncé un accord pour la construction en commun de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC), des porte-hélicoptères de type Mistral.

Les deux pays avaient ajouté que cet accord « devrait être prolongé par la fabrication de deux unités supplémentaires ». Il était alors précisé que les deux navires de guerre seraient construits par les chantiers navals russes OSK et français DCNS et STX, une aubaine pour les ex-chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire, qui souffrent depuis la crise financière de 2008 d’un chômage technique important.

L’Elysée avait indiqué que la construction de ces deux bâtiments représentait « l’équivalent de 5 millions d’heures de travail ou 1.000 personnes pendant quatre ans, en majorité à Saint-Nazaire ». Côté russe, l’OSK avait affirmé qu’il réaliserait « 20% des travaux de construction du premier navire », en précisant que « la construction du premier navire serait lancée en 2011 ».

Le montant de l’opération n’avait pas été communiqué, mais le coût unitaire du Mistral est évalué à environ 500 millions d’euros. Aucun détail n’avait été donné non plus sur d’éventuels transferts de technologie, une condition posée par Moscou, ni sur les dates de livraison.

AFP 23/01/2011 |

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